National | Par Didier Bouville
« S’il y a des représailles commerciales turques (après le vote de la loi sanctionnant la négation des génocides), elles porteront sur le secteur industriel, pas sur le secteur de la viande. Nous n’avons aucune inquiétude », a déclaré Pierre Chevalier, président de la FNB (fédération nationale bovine) lors d’une conférence de presse qui se tenait à Paris le 24 janvier.
Les professionnels de la FNB rappellent que la Turquie représente 80,5 millions de consommateurs, qu’il y a un déficit en viandes évident dans ce pays et que peu de nations sont en mesure aujourd’hui d’avoir une offre exportable pour remplacer les produits français.
Les élus de la FNB ont présenté le programme de l’Assemblée Générale qui se tiendra à Brumath, près de Strasbourg, les 8 et 9 février prochains. Plusieurs thèmes y seront présentés tels que le renouvellement démographique et l’installation des jeunes, le développement et le maintien des activités d’engraissement, le besoin d’un plan de relance de la production sur lequel la filière travaille, le nécessaire équilibre entre l’export et l’engraissement. (Photo archives la Volonté Paysanne).