Mot-clé : Yohann Barbe

Par La rédaction

Lait : la FNPL demande le rehaussement des seuils ICPE pour les élevages bovins

A l’occasion d’un point presse de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) organisé le 23 février lors du Salon de l’agriculture, son président Yohann Barbe, entouré de plusieurs responsables de la fédération a demandé un allègement des contraintes environnementales pesant sur les élevages de bovins laitiers. Plus précisément, la FNPL souhaite que le seuil de 150 vaches pour lequel il faut enregistrer l’exploitation comme installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) soit relevé à 400 vaches. Elle demande que le seuil de 400 vaches qui entraine aujourd’hui une demande d’autorisation ICPE soit lui aussi rehaussé, sans indiquer précisément quel serait le seuil souhaité. Elle propose aussi qu’une souplesse de 15% soit mise en place pour ce qui concerne les seuils pratiqués afin que l’éleveur soit alerté et puisse anticiper les franchissements de seuils. Cette revendication s’appuie sur le coût d’un dossier ICPE évalué par la FNPL à 15000 euros pour l’éleveur, une charge qui vient s’ajouter, selon la fédération, à des coûts de production qui restent élevés notamment pour l’énergie et les équipements.


Par La rédaction

Lait/négociations commerciales : «inquiétude grandissante» des éleveurs de la FNPL

Le président de la FNPL (producteurs de lait, FNSEA), Yohann Barbe, a fait part de «l’inquiétude grandissante» de son organisation alors que les négociations commerciales entrent dans leur phase finale (fin prévue le 1er mars). Lors d’un point presse à l’occasion du Salon de l’agriculture le 23 février, il a déploré l’attitude des centrales d’achat de la grande distribution qui souhaitent réduire l’offre de produits laitiers en rayons au détriment des produits issus des PME et porteurs d’AOP. Refusant que les producteurs et les consommateurs ne soient des variables d’ajustement, la FNPL demande «une négociation amont clôturée avant de négocier le tarif avec la grande distribution» et «des indicateurs de référence non discutables par les parties qui correspondent au mix produits des entreprises». Pour appuyer sa revendication, la FNPL pointe du doigt les charges toujours élevées pour les producteurs. Yohann Barbe indique que la tendance est d’ailleurs à une baisse des revenus des producteurs en 2024 par rapport à 2023, anticipant ainsi les données devant être dévoilées en mars par l’Idele.


Par La rédaction

Prix du lait : la FNPL «siffle la fin de la partie» sur l’indicateur beurre-poudre

Alors que la publication de la valorisation «beurre-poudre» est suspendue depuis des mois, la FNPL (producteurs de lait, FNSEA) «siffle la fin de la partie», affirme son nouveau président Yohann Barbe, élu le 9 avril. «Nous ne pouvons plus attendre, a-t-il expliqué à Agra Presse et Réussir Lait. Nous allons demander une rencontre avec l’interprofession et s’ils ne sont pas d’accord pour publier rapidement un indicateur, nous demanderons à l’institut [de l’élevage, Idele] d’en calculer un». La loi Egalim 2 prévoit, que, à défaut d’un accord interprofessionnel, les instituts techniques puissent établir et publier des indicateurs de référence pouvant être utilisés dans les contrats entre les producteurs et les industriels. L’indicateur «beurre-poudre» n’est plus publié depuis septembre par le Cniel (interprofession). Une nouvelle étude devait être conduite sur les coûts de transformation des industriels en 2023. Un accord était espéré dans la première partie de l’année 2024. Cependant, les discussions engagées entre les différents collèges sur la méthodologie n’ont pas abouti.