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Par eva dz

FCO-3 : Annie Genevard commande deux millions de vaccins supplémentaires

En déplacement dans le Tarn le 4 novembre, la ministre de l’agriculture a annoncé une commande de «deux millions de doses additionnelles» contre le sérotype 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO-3), afin «d’anticiper les besoins». Annie Genevard «a souhaité compléter le stock déjà existant» (11,7 millions de doses), en raison de «l’évolution progressive de la zone vaccinale sur le territoire et du retour d’estive des animaux». Cette commande doit permettre de «répondre aux besoins des filières ovine et bovine sur tout le territoire», alors que la campagne de vaccination volontaire, financée par l’État, a été étendue début octobre à l’ensemble de l’Hexagone. Le ministère a eu recours au régime de l’«urgence impérieuse», qui lui permet de se passer de «passer un marché sans publicité ni mise en concurrence».

Selon le dernier bilan arrêté au 30 octobre, la France compte 7122 foyers de FCO-3. Qualifié d’exotique, ce nouveau sérotype est arrivé en France début août. Le communiqué ne mentionne pas le sérotype 8 de la FCO (endémique), qui provoque aussi d’importants dégâts dans les élevages, mais pour lequel l’État ne prend pas en charge pas la vaccination.

La rédaction


Par eva dz

Santé animale : les ministres de l’agriculture favorables à la création de banques de vaccins

La plupart des ministres de l’agriculture de l’UE, réunis le 21 octobre à Luxembourg, ont apporté leur soutien à la demande portée par la France et l’Espagne de réfléchir à une approche coordonnée au niveau de l’UE pour anticiper les besoins vaccinaux et améliorer la disponibilité des vaccins en santé animale (en matière de quantités et de délais). Face aux épizooties d’ampleur qui se multiplient ces derniers mois (FCO, PPA, MHE…), la France et l’Espagne estiment que «la disponibilité de volumes suffisants de vaccins sûrs et efficaces constitue un enjeu crucial pour lutter contre la diffusion de ces maladies, limiter leurs impacts et assurer la sécurité des échanges d’animaux vivants». Les deux pays suggèrent de constituer des banques d’antigènes ou de vaccins pour garantir réactivité et disponibilité à l’échelle de l’UE.

Une démarche réclamée par les professionnels et annoncée début octobre, par la ministre française, qui réclame «une stratégie européenne pour mieux anticiper, en matière de recherche, en matière de prévention, en matière de stockage des vaccins». Quatorze États membres de l’UE sont touchés par le sérotype 3 de la FCO (fièvre catarrhale ovine) et quatre par la MHE (maladie hémorragique épizootique). Sans oublier les autres maladies : influenza aviaire, peste porcine africaine, peste des petits ruminants, etc.

La rédaction


Aveyron | Par La rédaction

FCO 3 : l’Aveyron en zone régulée

L’Aveyron se retrouve, en grande partie, en zone régulée FCO 3, du fait de l'apparition de foyers en Corrèze et en Ardèche. La carte de la zone régulée FCO 3 a fortement évolué. L'Aveyron ne présente pas de foyers mais est en grande partie désormais concerné par cette zone régulée. Les conditions aux mouvements qui s'appliquent pour la FCO sont les suivantes : Les animaux des espèces répertoriées sensibles à…


Par eva dz

FCO-3/MHE : la vaccination peut permettre la sortie de zone régulée

Un arrêté paru au Journal officiel le 13 octobre permet désormais aux animaux vaccinés de sortir des zones régulées (ZR) au titre de la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3) ou au titre de la maladie hémorragique épizootique (MHE). Les animaux sensibles à ces maladies (ovins, bovins, caprins) doivent avoir été «vaccinés avec un vaccin qui prévient la virémie» (présence du virus dans le sang) et doivent se trouver «dans la période d’immunité garantie par les spécifications du vaccin». Les mouvements deviennent donc possibles pour les bovins vaccinés avec l’Hepizovac (MHE) ou le Bultavo 3 (FCO-3). Aucun vaccin autorisé sur ovins pour ces maladies ne présente les conditions requises (une «réduction» de la virémie ne suffit pas).

Il est toujours possible de sortir des animaux des zones régulées MHE et FCO-3 selon le protocole déjà en vigueur : PCR négative, traitement insecticide pendant 14 jours et désinsectisation des moyens de transport. Par ailleurs, la désinsectisation n’est plus obligatoire pour les retours d’estive (de même que le test PCR au-dessus de 1000 m d’altitude). Enfin, pour la MHE, le texte instaure une dérogation à l’interdiction de mouvements pour les animaux de moins de 70 jours «destinés à un établissement d’engraissement fermé ou aux échanges», avec désinsectisation seule (et PCR si le pays de destination le demande).

La rédaction


Par eva dz

FCO : Genevard étend la vaccination contre le sérotype 3 à toute la France

«J’ai décidé que la vaccination gratuite [contre la FCO-3, fièvre catarrhale ovine de sérotype 3] sera ouverte à toute la France pour la filière ovine», a annoncé la ministre de l’agriculture Annie Genevard le 3 octobre dans son discours au Sommet de l’élevage. «Nous avons les stocks de vaccins nécessaires» pour étendre cette campagne de vaccination volontaire, qui vise aujourd’hui les trois quarts du pays. Concernant le sérotype 8, pour lequel certains vaccins sont en rupture, la nouvelle ministre a indiqué qu’elle s’entretiendra lundi avec son homologue espagnol pour «parer à la pénurie de vaccins», tout en faisant «pression sur tous les laboratoires susceptibles de relancer la production de vaccins». En revanche, Mme Genevard n’a pas évoqué de commande de nouvelles doses de vaccins contre la maladie hémorragique épizootique (MHE).

Par ailleurs, la nouvelle ministre a annoncé un «fonds d’urgence qui permettra d’indemniser les éleveurs touchés [par la FCO-3] pour leurs pertes directes, et dont l’enveloppe sera annoncée par le Premier ministre». Pour les pertes dues à la FCO-8 et à la MHE, les programmes du FMSE (fonds professionnel), abondés à 65% par l’État, «sont désormais validés jusqu’à la fin de l’année». Enfin, Annie Genevard a annoncé avoir «demandé officiellement à la Commission européenne que la France puisse bénéficier de la réserve de crise européenne».

La rédaction


Par eva dz

Influenza aviaire/vaccination : les mesures financières sont détaillées au JO

Un arrêté paru au Journal officiel le 28 septembre modifie les modalités de soutien financier de la vaccination contre l’influenza aviaire décrites dans deux articles de l’arrêté du 10 septembre 2001. Selon le nouveau texte, l’administration fournit gratuitement le vaccin jusqu’au 31 décembre 2024. Elle alloue 1,5 AMV (acte médical vétérinaire, d’un montant unitaire de 14,18 € HT) par tranche de 1000 doses de vaccin utilisé, ainsi qu’un forfait par chantier : 11 AMV si c’est l’éleveur ou un prestataire qui intervient, 5 AMV si c’est le vétérinaire. Le forfait alloué à l’éleveur ou au prestataire réalisant la vaccination couvre la gestion des vaccins, la programmation et l’organisation du chantier, la récupération et le contrôle des comptes-rendus de vaccination (y compris la gestion des non-conformités mineures relevées lors de ce contrôle), ainsi que la transmission des informations visées par l’article 48 de l’arrêté du 25 septembre 2023. Dans le cas où la primo-vaccination a débuté avant le 1eroctobre 2024 par les soins de prestataires, le forfait est de 0,0091 AMV par animal primovacciné et de 0,0145 AMV par animal ayant fait l’objet d’un premier rappel.

La rédaction


Par eva dz

Vaccins MHE : comme attendu, le gouvernement choisit la stratégie de la bande tampon

Comme attendu, le ministère de l’agriculture a choisi la stratégie de la «bande tampon» pour définir la zone de vaccination volontaire qui bénéficiera de la commande de publique de deux millions de vaccins contre la maladie hémorragique épizootique (MHE). «Elle vise à limiter la progression de la maladie par la mise en place d’une zone tampon vaccinale», explique le ministère dans un communiqué paru le 20 septembre. Concrètement, la Rue de Varenne a annoncé qu’elle venait de publier au Bulletin officiel la liste des communes inclues dans cette zone, qui forme un trait large de 50km «le long de la limite interne de la zone régulée» autrement dit entre la Manche et les Bouches du Rhône.

Le 30 août, le ministère de l’agriculture avait annoncé la commande de 2 millions de vaccins pour cette campagne. «Du point de vue scientifique, la position est entendable», reconnaîssait Laurent Saint-Affre, membre du bureau de la FNSEA, à l’annonce de cette stratégie le début septembre. «Mais nous demandons à l’État de commander plus de doses pour inciter le laboratoire à produire.» D’après lui, «500 000 doses sont disponibles sur le marché libre», en plus des deux millions réservés à la campagne publique. «Il semblerait que le laboratoire puisse produire trois millions de doses supplémentaires d’ici la fin de l’année.

La rédaction


Aveyron | Par eva dz

MHE – FCO 3 et 8 : comprendre pour mieux anticiper et se protéger

FODSA - GDS Aveyron a organisé lundi 16 septembre, une réunion d’information sur la situation sanitaire et en particulier sur l’évolution de la FCO 8 et 3 et de la MHE, tant d’un point de vue national que départemental, en présence de Cyril Pailhous, responsable du service santé animale à la DDCSPP. Plus de 150 personnes y ont assisté dans les locaux de la FODSA ainsi qu’en visio-conférence.  En présentiel…


Par eva dz

Près de 2000 foyers de FCO-3 en France, triplement en sept jours

Le nombre de foyers de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3) a presque triplé en France en l’espace d’une semaine, avec 1929 foyers confirmés au 12 septembre dans 22 départements, essentiellement dans le quart nord-est du pays, a annoncé le ministère de l’agriculture le 13 septembre. La maladie a gagné deux nouveaux départements : l’Eure-et-Loir et le Loiret. Lors du précédent bilan au 6 septembre, 712 foyers avaient été comptabilisés. La FCO-3 est apparue à l’automne 2023 aux Pays-Bas.

Depuis sa première détection en France début août, dans le nord de l’Hexagone, cette maladie virale transmise par les moucherons de la famille des Culicoïdes se propage rapidement. Par ailleurs, au Sud, les éleveurs font face à une nouvelle souche plus virulente d’un autre sérotype de la FCO (n°8), avec d’importants dégâts en élevages. Pour empêcher l’extension du sérotype 3 (exotique), les pouvoirs publics ont lancé le 12 août une campagne de vaccination volontaire dans le nord du pays, avec prise en charge des doses. Une seconde commande a été annoncée le 30 août, de 5,3 millions de doses, en plus des 6,4 millions déjà commandées. En revanche, contre le sérotype 8 (endémique), les vaccins sont à la charge des éleveurs, et certains d’entre eux sont en rupture.

La rédaction


Par eva dz

Bovins/MHE : la zone de vaccination attendue incessamment

Alors que Marc Fesneau a annoncé une commande publique de deux millions de doses de vaccin contre la maladie hémorragique épizootique (MHE), la liste des départements concernés par cette vaccination volontaire était attendue aujourd’hui au Bulletin officiel. D’après Laurent Saint-Affre, membre du bureau de la FNSEA, «la DGAL a décidé, sur préconisation de l’Anses, de vacciner dans un bandeau autour de la zone régulée, afin d’empêcher l’extension de la maladie». «Du point de vue scientifique, la position est entendable», reconnaît l’élu de la FNSEA. «Mais nous demandons à l’État de commander plus de doses pour inciter le laboratoire à produire». D’après lui, «500 000 doses sont disponibles sur le marché libre», en plus des deux millions réservés à la campagne publique. «Il semblerait que le laboratoire puisse produire trois millions de doses supplémentaires d’ici la fin de l’année».

En l’état des discussions, la vaccination publique se limiterait donc à une zone qui irait de la Normandie à la Côte-d’Azur, en passant par la Bourgogne. Ce qui exclurait le sud-ouest, pourtant durement touché par la MHE. Dans le Tarn, la FDSEA et les JA ont mené une action syndicale le 11 septembre au soir pour réclamer «le déblocage immédiat de doses de vaccin».

La rédaction