Mot-clé : Vaccination

Par La rédaction

Bovins/DNC: stratégie vaccinale non achevée, fermetures de marchés à l’export

A l’occasion d’une réunion avec les professionnels le 7 juillet, la DGAL (ministère de l’Agriculture) a indiqué que la stratégie vaccinale contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) était toujours en cours d’élaboration. La DGAL a confirmé que le mode de dispersion de la maladie était principalement les stomoxes et les taons (insectes), ce qui est rassurant car ils ne multiplient pas le virus et leur comportement est relativement sédentaire. «Une course contre la montre» commence toutefois, explique-t-on chez GDS France. Compte tenu de son statut en Europe (maladie à éradication immédiate), les professionnels s’attendent à la poursuite des dépeuplements, et à une vaccination obligatoire sur une zone qui reste à déterminer . Le traitement des chevaux dans les zones réglementées a été soulevé par les professionnels, qui demandent leur inclusion dans les dispositifs. D’après deux professionnels interrogés, le laboratoire fabricant de ces doses serait situé en Afrique du Sud. En attendant, des marchés se ferment, notamment la Chine et la Corée du Sud pour la viande, le Japon pour les abats, le Canada et le Royaume-Uni pour les produits laitiers non pasteurisés, rapporte la DGAL.


Par Agra

FCO : le ministère précise les modalités de la vaccination contre les sérotypes 1et 8

Dans un communiqué du 4 juillet, le ministère de l’Agriculture précise les modalités des campagnes de vaccination contre les sérotypes 1 et 8 de la fièvre catarrhale ovine (FCO), qui totalisent un coût de 22 M€ pour l’État. La FCO-1 est présente en Espagne et la vaccination contre ce sérotype vise à empêcher son introduction en France. Sont concernés les départements pyrénéens (Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Ariège, Aude, Pyrénées-Orientales), ainsi que les Landes et le Gers. « Un million d’ovins et 700 000 bovins » pourront y être vaccinés, de manière volontaire, avec une livraison des doses « en deux temps (une première moitié mi-juillet et l’autre moitié mi-août) ». Contre la FCO-8 (sept millions d’ovins), « l’objectif est de protéger en priorité les troupeaux des départements situés au Nord de la Loire », indique la Rue de Varenne : les ovins n’y ont pas encore été exposés à ce sérotype et « ne présentent donc pas d’immunité naturelle ». La première tranche est d’abord ouverte à cinq régions (Bretagne, Normandie, Hauts-de-France, Île-de-France, Grand-Est ), ainsi qu’à 17 départements de Bourgogne-Franche-Comté, des Pays de la Loire du Centre-Val de Loire et du Sud-Ouest. Début août, la seconde livraison sera ensuite « ouverte à l’ensemble du territoire métropolitain ».


Par Agra

FCO : les vaccins contre les sérotypes 1 et 8 mis à disposition jusqu’au 31 décembre

Dans le cadre de la vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO), l’État «fournit gratuitement» aux éleveurs, jusqu’au 31 décembre, près de 1,7 million de doses contre le sérotype 1 et 7 millions de doses contre le sérotype 8, d’après un arrêté paru au Journal officiel le 2 juillet. Une commande déjà annoncée en avril. Présente en Espagne, la FCO-1 n’a pas encore atteint la France ; les bovins et ovins pourront être vaccinés dans les départements pyrénéens pour «former un cordon sanitaire» et empêcher l’introduction de la maladie, selon le site internet du ministère de l’agriculture.

Quant au vaccin contre la FCO-8, il vise à «protéger le cheptel ovin de France métropolitaine, le plus touché par une surmortalité due à la maladie en 2024». Par ailleurs, l’arrêté publié le 2 juillet prévoit que l’État prenne en charge les analyses de «dépistage» de la FCO commandées par les préfets (en plus des tests de confirmation, déjà financés). Entre le 1er juin (date du début de la campagne 2025-2026) et le 26 juin, 5 foyers de FCO-3 et 30 foyers de FCO-8 ont été recensés en France. En 2024-2025, l’Hexagone a subi une épizootie d’ampleur (plus de 10 800 cas de FCO-3 et de 17 000 cas de FCO-8), marquée notamment par l’arrivée du sérotype 3.

Source Agra


Par La rédaction

Influenza aviaire : vers une baisse de la contribution de l’Etat au vaccin, de 70 % à 40 %

Les filières avicoles se sont vu confirmer par le cabinet de la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, l’abaissement de la contribution de l’Etat dans le financement de la campagne de vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Les pouvoirs publics avaient financé la première campagne, en 2023, à hauteur de 85 %, puis la seconde à 70 %. À compter du 1er octobre 2025, et jusqu’au 30 septembre 2026, cette participation publique n’atteindrait que 40 %. Un doublement des coûts pour les filières, qui auront à leur charge l’achat du vaccin, son stockage et son acheminement, en plus de l’acte vétérinaire, qui leur incombait déjà. « Ces coûts ne peuvent pas être supportés par l’amont, notamment par les filières, s’insurge Yann Nédélec, directeur d’Anvol, l’interprofession de la volaille. Il faudra avoir une répercussion de ce prix sur les consommateurs. » En décembre, Marie Laborde, directrice adjointe du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras, nous confiait : « Si nous devons prendre en charge une part plus importante de la vaccination, nous devons en tenir compte dans les négociations commerciales qui sont en cours avec la grande distribution ». Ces négociations se sont terminées le 1er mars. (Elena Blum)

 

Source Agra


Par La rédaction

Assises du sanitaire : au-delà du financement, la FNB veut pousser la vaccination

Dans le cadre des Assises du sanitaire en élevage, qui seront lancées jeudi 30 janvier, «si la répartition du financement est le seul sujet, on va passer à côté de l’exercice», prévient le président de la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA), Patrick Bénézit, le 28 janvier en conférence de presse. Et l’éleveur cantalou de réclamer «une politique sanitaire cohérente au service des éleveurs», mettant l’accent notamment sur l’anticipation et la vaccination. «Nous avions obtenu de l’ancien ministre de l’Agriculture Marc Fesneau la mise en place d’une banque d’antigènes pour produire des vaccins plus rapidement», retrace M. Bénézit. Pour la fièvre catarrhale ovine (FCO), par exemple, «les sérotypes sont connus». Mais le projet «est au point zéro», selon le président de la FNB. «Non seulement nous ne sommes pas prêts pour les futurs sérotypes, mais nous sommes même en rupture de stock sur les sérotypes actuels», s’agace-t-il. S’exprimant le 17 janvier lors de l’examen par le Sénat du PLF 2025, Annie Genevard avait confirmé que le financement serait la question centrale des Assises du sanitaire. «La France est la seule à payer les vaccins et l’indemnisation» pour les maladies vectorielles (FCO, MHE), avait rappelé la ministre de l’Agriculture. «Ce n’est pas possible, on ne peut pas continuer comme ça.»


Par La rédaction

Élevage : «pas possible» de continuer à payer vaccins et indemnisations, selon Genevard

S’exprimant lors de l’examen par le Sénat du projet de loi de finances (PLF) pour 2025, Annie Genevard a confirmé que le financement sera la question centrale des Assises du sanitaire en élevage, qui seront lancées le 30 janvier. «La France est la seule à payer les vaccins et l’indemnisation» pour les maladies vectorielles (FCO, MHE), a rappelé la ministre de l’Agriculture. «Ce n’est pas possible, on ne peut pas continuer comme ça», a-t-elle répété. «Les budgets n’y suffiront pas.» Dans un rapport publié en décembre 2024, le CGAAER constatait qu’il n’y avait «pas de consensus» sur ce sujet. Missionnés par l’ancien ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, ses deux auteurs avaient testé auprès des parties prenantes une nouvelle doctrine consistant à mutualiser une «part significative» du budget «au sein du maillon amont (…) voire au sein de la filière». Le projet visait à ce que l’État continue à financer les indemnisations sanitaires (abattages sur ordre de l’administration), mais pas les indemnisations économiques (pertes dues à la maladie et aux mesures de lutte). La question du financement «reste un gros point d’interrogation», note la directrice de GDS France Kristel Gache. Selon elle, «un des attendus des Assises, c’est d’arriver à un modèle financier plus équilibré et plus anticipé».


Par Elisa Llop

Vaccin influenza: la troisième dose officiellement soutenue jusqu’au 15 mars

La troisième dose de vaccin des canards contre l’influenza aviaire restera intégrée à la stratégie de vaccination jusqu’au 15 mars 2025, selon une instruction technique de la DGAL (ministère de l’Agriculture) rectifiée le 26 décembre 2024. Cette troisième dose est obligatoire pour les canards destinés à rester plus de 12 semaines en élevage dans les zones à risque de diffusion (ZRD, soit les zones denses) ainsi que dans les zones à risque particulier (ZRP, zones humides); elle est volontaire pour les canards destinés à rester plus de 11 semaines en élevage dans les zones à risque ou autour des sites de génétique et de reproduction. Cette officialisation était nécessaire, selon Chantal Brèthes, présidente de l’association des palmipèdes à foie gras du Sud-Ouest (Palso). «Cela va permettre la prise en charge de la troisième dose, qui n’était pas mentionnée dans l’annonce par l’État de prolonger sa prise en charge de 70% des coûts en 2025», commente-t-elle. Constatant le succès de la vaccination, elle se fait la porte-parole des éleveurs de canards à foie gras sous signe officiel de qualité, souhaitant que les canards prêts à gaver dûment vaccinés puissent sortir sur leurs parcours à partir d’un certain âge, comme les volailles de chair.

 


Par Eva DZ

Influenza aviaire : l’État va renouveler le financement à 70% de la vaccination

Le ministère de l’agriculture va renouveler, jusqu’au 30 septembre 2025, le financement à 70% de la vaccination des canards contre l’influenza aviaire, a appris Agra Presse le 12 décembre. Un arrêté prolongeant la date de validité du financement actuel a été signé et devrait paraître au Journal officiel dans les jours à venir. Le montant de la prise en charge par les pouvoirs publics était un motif d’inquiétude pour la filière foie gras : la prise en charge par l’État, de 85% pour la première campagne de vaccination (du 1er octobre 2023 au 30 septembre 2024), avait été abaissée à 70% en août.

À la suite de la censure du gouvernement, la filière craignait qu’aucune ligne ne soit dédiée à l’influenza aviaire dans la loi spéciale présentée mercredi 11 décembre. Le maintien de l’engagement de l’État est un signal rassurant, alors que les négociations commerciales avec la grande distribution sont en cours. Le vaccin coûte 1,5 € par canard, dont 32 centimes sont versés par la filière. Selon la plateforme Épidémiosurveillance en santé animale (ESA), au 11 décembre, 12 foyers de volailles, 3 foyers d’oiseaux captifs et 16 cas sauvages ont été déclarés en France depuis le début de la saison.


Par Eva DZ

FCO-3 : Annie Genevard commande deux millions de vaccins supplémentaires

En déplacement dans le Tarn le 4 novembre, la ministre de l’agriculture a annoncé une commande de «deux millions de doses additionnelles» contre le sérotype 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO-3), afin «d’anticiper les besoins». Annie Genevard «a souhaité compléter le stock déjà existant» (11,7 millions de doses), en raison de «l’évolution progressive de la zone vaccinale sur le territoire et du retour d’estive des animaux». Cette commande doit permettre de «répondre aux besoins des filières ovine et bovine sur tout le territoire», alors que la campagne de vaccination volontaire, financée par l’État, a été étendue début octobre à l’ensemble de l’Hexagone. Le ministère a eu recours au régime de l’«urgence impérieuse», qui lui permet de se passer de «passer un marché sans publicité ni mise en concurrence».

Selon le dernier bilan arrêté au 30 octobre, la France compte 7122 foyers de FCO-3. Qualifié d’exotique, ce nouveau sérotype est arrivé en France début août. Le communiqué ne mentionne pas le sérotype 8 de la FCO (endémique), qui provoque aussi d’importants dégâts dans les élevages, mais pour lequel l’État ne prend pas en charge pas la vaccination.


Par Eva DZ

Santé animale : les ministres de l’agriculture favorables à la création de banques de vaccins

La plupart des ministres de l’agriculture de l’UE, réunis le 21 octobre à Luxembourg, ont apporté leur soutien à la demande portée par la France et l’Espagne de réfléchir à une approche coordonnée au niveau de l’UE pour anticiper les besoins vaccinaux et améliorer la disponibilité des vaccins en santé animale (en matière de quantités et de délais). Face aux épizooties d’ampleur qui se multiplient ces derniers mois (FCO, PPA, MHE…), la France et l’Espagne estiment que «la disponibilité de volumes suffisants de vaccins sûrs et efficaces constitue un enjeu crucial pour lutter contre la diffusion de ces maladies, limiter leurs impacts et assurer la sécurité des échanges d’animaux vivants». Les deux pays suggèrent de constituer des banques d’antigènes ou de vaccins pour garantir réactivité et disponibilité à l’échelle de l’UE.

Une démarche réclamée par les professionnels et annoncée début octobre, par la ministre française, qui réclame «une stratégie européenne pour mieux anticiper, en matière de recherche, en matière de prévention, en matière de stockage des vaccins». Quatorze États membres de l’UE sont touchés par le sérotype 3 de la FCO (fièvre catarrhale ovine) et quatre par la MHE (maladie hémorragique épizootique). Sans oublier les autres maladies : influenza aviaire, peste porcine africaine, peste des petits ruminants, etc.