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Par Agra

Le lait cru réautorisé en Savoie, la France réserve des vaccins contre la DNC

Les préfètes de Savoie et de Haute-Savoie ont annoncé, le 2 juillet, la levée de l’obligation de pasteuriser le lait dans la zone réglementée autour du foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) détecté dans un élevage bovin le 29 juin. Un nouvel arrêté est paru le 2 juillet qui abroge l’ancien du 29 juin. Le nouveau texte ne contient plus l’article interdisant les mouvements de lait cru, une disposition qui avait été dénoncée par la FDSEA des Savoie, car elle pénalisait la production de fromages AOP.

Alors que la DNC n’est pas transmissible à l’homme, «la littérature scientifique confirme que la pasteurisation n’est pas nécessaire pour le lait pour les produits à destination de la consommation» humaine, expliquent les pouvoirs publics. Le nouvel arrêté instaure également la possibilité d’une dérogation de déplacement des animaux pour abattage. Par ailleurs, «l’Union européenne dispose d’une banque vaccinale, que la France a décidé de solliciter pour réserver des doses», ont indiqué les autorités. Trois autres suspicions de la maladie sont en cours d’analyse : une dans l’Ain et deux en Savoie –  «deux situations sous observation dont une qui va faire l’objet d’une euthanasie», selon la préfète Vanina Nicoli.

Source Agra


Par Agra

FCO : les vaccins contre les sérotypes 1 et 8 mis à disposition jusqu’au 31 décembre

Dans le cadre de la vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO), l’État «fournit gratuitement» aux éleveurs, jusqu’au 31 décembre, près de 1,7 million de doses contre le sérotype 1 et 7 millions de doses contre le sérotype 8, d’après un arrêté paru au Journal officiel le 2 juillet. Une commande déjà annoncée en avril. Présente en Espagne, la FCO-1 n’a pas encore atteint la France ; les bovins et ovins pourront être vaccinés dans les départements pyrénéens pour «former un cordon sanitaire» et empêcher l’introduction de la maladie, selon le site internet du ministère de l’agriculture.

Quant au vaccin contre la FCO-8, il vise à «protéger le cheptel ovin de France métropolitaine, le plus touché par une surmortalité due à la maladie en 2024». Par ailleurs, l’arrêté publié le 2 juillet prévoit que l’État prenne en charge les analyses de «dépistage» de la FCO commandées par les préfets (en plus des tests de confirmation, déjà financés). Entre le 1er juin (date du début de la campagne 2025-2026) et le 26 juin, 5 foyers de FCO-3 et 30 foyers de FCO-8 ont été recensés en France. En 2024-2025, l’Hexagone a subi une épizootie d’ampleur (plus de 10 800 cas de FCO-3 et de 17 000 cas de FCO-8), marquée notamment par l’arrivée du sérotype 3.

Source Agra


Par Agra

Œufs : le CNPO relancera les discussions sur le vaccin anti-salmonelles après l’été

L’interprofession de l’œuf (CNPO) attend, fin juin ou début juillet , l’avis de l’Anses sur une éventuelle modification des plans d’échantillonnage pour la recherche de salmonelle dans la filière ponte, a-t-on appris à une conférence de presse le 29 avril. La filière a démontré à la DGAL (ministère de l’Agriculture) que des prélèvements de poussières dans l’environnement de l’élevage pouvaient donner un résultat positif sans que l’élevage ne soit atteint. Une idée de l’interprofession serait de dispenser de ce type de prélèvement un éleveur ayant vacciné ses poules avec un vaccin vivant anti-salmonelle autorisé en 2023, selon la directrice Alice Richard. Doutant que l’État accepte de subventionner ce vaccin, le CNPO cherche en effet à alléger le plan de surveillance en cas de vaccination. Le comité a rappelé à la conférence qu’il souhaitait abaisser la prévalence à 1 % de salmonelles contre 2,5 % aujourd’hui en France. Il déplore qu’un élevage testé positivement puisse commercialiser ses œufs dans le circuit de la transformation (où la pasteurisation éliminera la bactérie), ce qui pousse à ne pas assainir des foyers. Il préfèrerait que les poules soient euthanasiées à condition que l’infection soit confirmée.

source: Agra


Par La rédaction

Assouplissement des conditions sanitaires pour l’exportation de bovins vers l’Italie

Les autorités sanitaires italiennes viennent en effet de confirmer que la vaccination FCO ou une analyse PCR négative n’étaient plus nécessaires pour les mouvements de bovins, ovins et caprins originaires de France vers les régions non indemnes de FCO de l’Italie à savoir toutes les régions à l’exception de la province autonome de Bolzano et de la région Frioul-Vénétie Julienne. « Cette évolution représente une avancée sans précédent pour les éleveurs, permettant de fluidifier les échanges et de réduire les contraintes », a commenté la FNB qui a beaucoup œuvré pour cet assouplissement.

Par ailleurs, les conditions sanitaires vis-à-vis de la Maladie Hémorragique Épizootique (MHE) restent, quant à elles, inchangées : vaccination avec HEPIZOVAC depuis 21 jours ou désinsectisation accompagnée d’une analyse PCR négative. La FNB continue à demander que cette exigence soit retirée comme l’a fait l’Espagne.

La rédaction


National | Par La rédaction

Les assises du sanitaire animal concrétisent le travail collectif

Annie Genevard, ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, a lancé les Assises du sanitaire animal ce 30 janvier, en présence de plus de 200 représentants des filières d'élevage. Plus de 200 représentants des filières d’élevage françaises ont été réunis, jeudi 30 janvier, au ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, à l’invitation d’Annie Genevard. Quinze ans après les États généraux du sanitaire (2010), l’objectif était de conduire…


Par Elisa Llop

Vaccin influenza: la troisième dose officiellement soutenue jusqu’au 15 mars

La troisième dose de vaccin des canards contre l’influenza aviaire restera intégrée à la stratégie de vaccination jusqu’au 15 mars 2025, selon une instruction technique de la DGAL (ministère de l’Agriculture) rectifiée le 26 décembre 2024. Cette troisième dose est obligatoire pour les canards destinés à rester plus de 12 semaines en élevage dans les zones à risque de diffusion (ZRD, soit les zones denses) ainsi que dans les zones à risque particulier (ZRP, zones humides); elle est volontaire pour les canards destinés à rester plus de 11 semaines en élevage dans les zones à risque ou autour des sites de génétique et de reproduction. Cette officialisation était nécessaire, selon Chantal Brèthes, présidente de l’association des palmipèdes à foie gras du Sud-Ouest (Palso). «Cela va permettre la prise en charge de la troisième dose, qui n’était pas mentionnée dans l’annonce par l’État de prolonger sa prise en charge de 70% des coûts en 2025», commente-t-elle. Constatant le succès de la vaccination, elle se fait la porte-parole des éleveurs de canards à foie gras sous signe officiel de qualité, souhaitant que les canards prêts à gaver dûment vaccinés puissent sortir sur leurs parcours à partir d’un certain âge, comme les volailles de chair.

 


Aveyron | Par La rédaction

L’Aveyron totalement en zone régulée FCO 3

La zone régulée est étendue à la totalité de l’Aveyron du fait de l’apparition d’un foyer dans le Tarn-et-Garonne. Si l’Aveyron ne présente pas de foyers de FCO-3, le département est dorénavant couvert en totalité par la zonerégulée qui s’étend sur 150 km à partir des foyers.Le département avait été couvert par la zone régulée sur la quasi-totalité du département, il y a 15 jours à la suite de foyers…


Par Eva DZ

Santé animale : les ministres de l’agriculture favorables à la création de banques de vaccins

La plupart des ministres de l’agriculture de l’UE, réunis le 21 octobre à Luxembourg, ont apporté leur soutien à la demande portée par la France et l’Espagne de réfléchir à une approche coordonnée au niveau de l’UE pour anticiper les besoins vaccinaux et améliorer la disponibilité des vaccins en santé animale (en matière de quantités et de délais). Face aux épizooties d’ampleur qui se multiplient ces derniers mois (FCO, PPA, MHE…), la France et l’Espagne estiment que «la disponibilité de volumes suffisants de vaccins sûrs et efficaces constitue un enjeu crucial pour lutter contre la diffusion de ces maladies, limiter leurs impacts et assurer la sécurité des échanges d’animaux vivants». Les deux pays suggèrent de constituer des banques d’antigènes ou de vaccins pour garantir réactivité et disponibilité à l’échelle de l’UE.

Une démarche réclamée par les professionnels et annoncée début octobre, par la ministre française, qui réclame «une stratégie européenne pour mieux anticiper, en matière de recherche, en matière de prévention, en matière de stockage des vaccins». Quatorze États membres de l’UE sont touchés par le sérotype 3 de la FCO (fièvre catarrhale ovine) et quatre par la MHE (maladie hémorragique épizootique). Sans oublier les autres maladies : influenza aviaire, peste porcine africaine, peste des petits ruminants, etc.


Par Eva DZ

FCO-3/MHE : la vaccination peut permettre la sortie de zone régulée

Un arrêté paru au Journal officiel le 13 octobre permet désormais aux animaux vaccinés de sortir des zones régulées (ZR) au titre de la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3) ou au titre de la maladie hémorragique épizootique (MHE). Les animaux sensibles à ces maladies (ovins, bovins, caprins) doivent avoir été «vaccinés avec un vaccin qui prévient la virémie» (présence du virus dans le sang) et doivent se trouver «dans la période d’immunité garantie par les spécifications du vaccin». Les mouvements deviennent donc possibles pour les bovins vaccinés avec l’Hepizovac (MHE) ou le Bultavo 3 (FCO-3). Aucun vaccin autorisé sur ovins pour ces maladies ne présente les conditions requises (une «réduction» de la virémie ne suffit pas).

Il est toujours possible de sortir des animaux des zones régulées MHE et FCO-3 selon le protocole déjà en vigueur : PCR négative, traitement insecticide pendant 14 jours et désinsectisation des moyens de transport. Par ailleurs, la désinsectisation n’est plus obligatoire pour les retours d’estive (de même que le test PCR au-dessus de 1000 m d’altitude). Enfin, pour la MHE, le texte instaure une dérogation à l’interdiction de mouvements pour les animaux de moins de 70 jours «destinés à un établissement d’engraissement fermé ou aux échanges», avec désinsectisation seule (et PCR si le pays de destination le demande).


Par Eva DZ

FCO : Barnier annonce 75 M€ pour les éleveurs touchés par le sérotype 3

En visite au Sommet de l’élevage le 4 octobre, Michel Barnier a annoncé «une enveloppe de 75 millions d’euros» (M€) pour indemniser les pertes directes des éleveurs dues à la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3), rapporte l’AFP. Il s’agira d’aides directes de l’État, car ce sérotype arrivé en France début août est «émergent et pas pris en compte» dans les systèmes d’indemnisation existants, a rappelé le Premier ministre. Pour sa visite, le locataire de Matignon était accompagné du ministre de l’économie Antoine Armand et de sa collègue de l’agriculture Annie Genevard, qui a annoncé la veille le principe de ce fonds d’urgence, sans en dévoiler le montant.

Le secrétaire général de la FNSEA Hervé Lapie a salué «une première avancée», mais qui «ne sera certainement pas suffisante, car les taux de pertes sont assez significatifs, à hauteur de 10%, 40%, voire 50% dans les exploitations». Selon cet éleveur de la Marne, la FNSEA estime les besoins «plutôt autour de 200 M€». Le fonds annoncé par M. Barnier ne concerne que le sérotype 3 de la FCO. Les pertes dues au sérotype 8 (endémique) et à la maladie hémorragique épizootique (MHE) sont, elles, prises en charge par le FMSE (fonds professionnel), avec cofinancement de l’État.