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Par Agra

Carbone des sols : satisfecit de Gaïago pour son prébiotique testé à grande échelle

Trois ans après avoir lancé son programme de revitalisation des sols Gaïago Carbone, la start-up bretonne Gaïago a dressé le bilan du test, grandeur nature, de son prébiotique des sols Nutrigeo, le 11 juin. Mené en partenariat avec 771 agriculteurs, le programme évalue l’influence du prébiotique sur le stockage du carbone dans les sols agricoles. Près de 43 300 ha ont déjà été traités, et les premières mesures révèlent un résultat de « 9,3 t de carbone organique stocké en trois ans par hectare, soit l’équivalent de 3,1 teqCO2/ha/an», indique l’entreprise. L’offre Gaïago Carbone repose sur trois leviers : l’application du prébiotique « qui revitalise les sols par l’activation des champignons bénéfiques du sol », un « mécanisme de financement » (crédits carbone, en dehors du Label Bas Carbone) et un accompagnement expert. L’entreprise précise qu’elle ne se rémunère pas grâce aux crédits carbone, ceux-ci étant reversés aux agriculteurs (il y a simplement des frais de projet et des frais liés à la vente des crédits). La tonne stockée est valorisée autour de « 30 € ». Gaïago utilise sa propre méthodologie, « basée sur des protocoles rigoureux établis par la FAO », et conforme au Gold Standard du WWF.


Par La rédaction

Restauration de la nature : consultation publique ouverte sur le format des plans nationaux

La Commission européenne a ouvert (jusqu’au 7 février) une consultation publique sur le format que devront prendre les plans nationaux de restauration de la nature que les États membres auront à adopter en 2026 dans le cadre de cette législation entrée en vigueur en août 2024. Ce texte doit garantir que les plans nationaux contiennent toutes les informations requises pour les évaluer facilement en suivant les progrès au fil du temps. Il doit aussi permettre le partage des meilleures pratiques pour restaurer les écosystèmes. La législation sur la restauration de la nature, qui a fait l’objet d’intenses discussions jusqu’au dernier moment, prévoit la restauration d’au moins 20% des zones terrestres et maritimes de l’UE d’ici 2030 et tous les écosystèmes nécessitant une restauration d’ici 2050, y compris les écosystèmes agricoles. Pour les écosystèmes agricoles, il faudra obtenir des tendances à la hausse pour au moins deux des trois indicateurs définis dans le règlement : papillons des prairies, part des terres agricoles présentant des caractéristiques paysagères à forte diversité, et stock de carbone organique dans les sols.