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Par La rédaction

Alimentation animale : la filière française atteint 84,4 % de soja non déforestant

Un communiqué commun du Snia (fabricants « privés » d’alimentation animale) et de la Coopération agricole Nutrition animale (coopératives) annonce le dépassement de l’objectif pour 2024 de 75 % de soja « durable » utilisé dans les usines. En effet, les signataires du manifeste des fabricants d’aliments pour la non-déforestation et la non-conversion d’écosystèmes – qui représentent la quasi-totalité de la production française – ont utilisé 84,4 % de ce soja « durable » l’an dernier, selon les deux syndicats. Le communiqué rappelle que l’objectif pour 2025 est de 100 % d’approvisionnements présentant des garanties de non-déforestation et de non-conversion. La filière française s’est ainsi engagée alors que l’application de la règlementation européenne de lutte contre la déforestation et la conversion d’écosystèmes a été reportée d’un an par les institutions européennes, soit au 30 décembre 2025. Elle s’appuie, précise le communiqué, sur des origines de soja « à faible risque » et respecte des « critères précis de traçabilité et de durabilité » compatibles avec les lignes directrices « soja responsable » de la fédération européenne de la nutrition animale (Fefac).

Source Agra


Par La rédaction

Nutrition animale : entre 2 et 10 €/t pour gérer les mycotoxines en maïs, selon le Snia

François Cholat, président du Snia (fabricants d’alimentation animale), indique que la gestion par les fabricants d’aliments pour animaux des lots de maïs contenant des mycotoxines coûte «entre 2 €/t et 10 €/t selon les solutions utilisées». La principale d’entre elles est à base d’argile, qui fixe la toxine et qui sera évacuée par le système digestif des animaux. Rappelons que la récolte française 2024 a été particulièrement touchée par les mycotoxines, en raison du retard des travaux de moisson lié aux pluies. La moitié ouest du pays est davantage concernée que l’Est. «Il est possible que les fabricants, selon les régions, relèvent leur consommation d’autres matières premières, comme le blé ou l’orge, afin d’adapter leurs formules», précise François Cholat. La profession confirme que des industriels ont dû refuser des lots présentant des taux trop élevés. Elle constate également que les coproduits (incluant les drêches), issus du broyage des grains de maïs, concentrent davantage les mycotoxines. Toutefois, le Snia se veut rassurant: «La situation est tout à fait gérable, notamment grâce au plan Oqualim. Il faut simplement que les fabricants soient prévenus à l’avance, par leur fournisseur, des teneurs en mycotoxines des lots qu’ils leur livrent», indique le président.


National | Par Eva DZ

Le SNIA veut préserver son potentiel de production

Le Syndicat national de l'industrie de la nutrition animale (SNIA) a organisé, le 30 août, sa conférence de presse de rentrée. L’occasion pour ses dirigeants, de rappeler la nécessité de préserver les élevages et de favoriser la souveraineté alimentaire… tout en s’engageant dans la décarbonation.François Cholat, président du SNIA, est par nature un homme optimiste. Il est certain que les industriels privés de l’alimentation animale parviendront à l’horizon 2030 à…


National | Par Didier Bouville

Alimentation animale : des prix élevés «pour encore quelques mois» (Snia)

La flambée des aliments pour le bétail - dans le sillon des céréales et oléoprotéagineux - est «une tendance amenée à s’installer pour encore quelques mois», prévient François Cholat, le président du Snia (fabricants d'alimentation animale), cité dans un communiqué du 7 janvier.Cette hausse «est une réalité que les filières françaises doivent intégrer dans leur stratégie», insiste-t-il. Entre décembre 2020 et décembre 2019, l'indice IPAA (prix de 16 matières premières…