Mot-clé : Sanitaire

Par Agra

Les États-Unis suspendent à nouveau les importations de bétail du Mexique

La secrétaire américaine à l’Agriculture, Brooke Rollins, a de nouveau ordonné, le 9 juillet, la fermeture immédiate du commerce de bétail avec le Mexique via les ports d’entrée du sud des États-Unis en raison de la lucilie bouchère (NWS). Alors qu’un plan de réouverture progressive de cinq ports pour le bétail, les bisons et les équidés mexicains (entre le 7 juillet et le 15 septembre) était en cours après une première suspension en mai, la présence de ce parasite surnommé «mouche de viande» chez un bovin mexicain a tout fait basculer. «Les États-Unis ont promis d’être vigilants et, après avoir détecté un nouveau cas, nous suspendons la réouverture prévue des ports afin de renforcer la quarantaine et de cibler ce parasite mortel au Mexique», a déclaré Brooke Rollins. Et d’ajouter : «Nous devons constater des progrès supplémentaires dans la lutte contre le NWS à Veracruz et dans d’autres États mexicains voisins afin de rouvrir les ports d’entrée du bétail le long de la frontière sud».

Source Agra


Par Agra

Le lait cru réautorisé en Savoie, la France réserve des vaccins contre la DNC

Les préfètes de Savoie et de Haute-Savoie ont annoncé, le 2 juillet, la levée de l’obligation de pasteuriser le lait dans la zone réglementée autour du foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) détecté dans un élevage bovin le 29 juin. Un nouvel arrêté est paru le 2 juillet qui abroge l’ancien du 29 juin. Le nouveau texte ne contient plus l’article interdisant les mouvements de lait cru, une disposition qui avait été dénoncée par la FDSEA des Savoie, car elle pénalisait la production de fromages AOP.

Alors que la DNC n’est pas transmissible à l’homme, «la littérature scientifique confirme que la pasteurisation n’est pas nécessaire pour le lait pour les produits à destination de la consommation» humaine, expliquent les pouvoirs publics. Le nouvel arrêté instaure également la possibilité d’une dérogation de déplacement des animaux pour abattage. Par ailleurs, «l’Union européenne dispose d’une banque vaccinale, que la France a décidé de solliciter pour réserver des doses», ont indiqué les autorités. Trois autres suspicions de la maladie sont en cours d’analyse : une dans l’Ain et deux en Savoie –  «deux situations sous observation dont une qui va faire l’objet d’une euthanasie», selon la préfète Vanina Nicoli.

Source Agra


Par Agra

FCO : les vaccins contre les sérotypes 1 et 8 mis à disposition jusqu’au 31 décembre

Dans le cadre de la vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO), l’État «fournit gratuitement» aux éleveurs, jusqu’au 31 décembre, près de 1,7 million de doses contre le sérotype 1 et 7 millions de doses contre le sérotype 8, d’après un arrêté paru au Journal officiel le 2 juillet. Une commande déjà annoncée en avril. Présente en Espagne, la FCO-1 n’a pas encore atteint la France ; les bovins et ovins pourront être vaccinés dans les départements pyrénéens pour «former un cordon sanitaire» et empêcher l’introduction de la maladie, selon le site internet du ministère de l’agriculture.

Quant au vaccin contre la FCO-8, il vise à «protéger le cheptel ovin de France métropolitaine, le plus touché par une surmortalité due à la maladie en 2024». Par ailleurs, l’arrêté publié le 2 juillet prévoit que l’État prenne en charge les analyses de «dépistage» de la FCO commandées par les préfets (en plus des tests de confirmation, déjà financés). Entre le 1er juin (date du début de la campagne 2025-2026) et le 26 juin, 5 foyers de FCO-3 et 30 foyers de FCO-8 ont été recensés en France. En 2024-2025, l’Hexagone a subi une épizootie d’ampleur (plus de 10 800 cas de FCO-3 et de 17 000 cas de FCO-8), marquée notamment par l’arrivée du sérotype 3.

Source Agra


Par Agra

Assises du sanitaire : la FNSEA pousse une «gouvernance professionnelle», autour du FMSE

Dans le cadre des Assises du sanitaire lancées le 30 janvier, la FNSEA a présenté un projet de réforme de la gouvernance du sanitaire donnant une plus grande place au FMSE (fonds sanitaire professionnel), et ce faisant aux éleveurs et aux coopératives, indique Laurent Saint-Affre, élu en charge des questions sanitaires à la FNSEA. «Si l’Etat nous dit qu’il ne va pas pouvoir accompagner pour des raisons budgétaires, si ce sont les éleveurs qui paient, alors la gouvernance ne peut pas revenir à d’autres», explique l’Aveyronnais. Aux côtés du Cnopsav piloté par le ministère, la FNSEA propose ainsi d’«élargir le spectre d’action du FMSE», avec, ce faisant, pour ambition «d’anticiper» davantage les politiques sanitaires. En somme, le syndicat se dit favorable à une «gouvernance professionnelle», appuyée sur des «outils techniques», que seraient les vétérinaires, les laboratoires, les GDS, les Fredon ou encore l’Anses. Une proposition qui ressemble à une réponse du berger à la bergère, après que le GDS a proposé, il y a quelques semaines, un «Cnopsav réduit», autour de «trois ou quatre acteurs légitimes», citant des «acteurs de terrain» (dont le réseau des GDS), «l’appui technique et scientifique», ou encore les opérateurs économiques (directement concernés par le transport d’animaux).

Source: AGRA


Par La rédaction

Assouplissement des conditions sanitaires pour l’exportation de bovins vers l’Italie

Les autorités sanitaires italiennes viennent en effet de confirmer que la vaccination FCO ou une analyse PCR négative n’étaient plus nécessaires pour les mouvements de bovins, ovins et caprins originaires de France vers les régions non indemnes de FCO de l’Italie à savoir toutes les régions à l’exception de la province autonome de Bolzano et de la région Frioul-Vénétie Julienne. « Cette évolution représente une avancée sans précédent pour les éleveurs, permettant de fluidifier les échanges et de réduire les contraintes », a commenté la FNB qui a beaucoup œuvré pour cet assouplissement.

Par ailleurs, les conditions sanitaires vis-à-vis de la Maladie Hémorragique Épizootique (MHE) restent, quant à elles, inchangées : vaccination avec HEPIZOVAC depuis 21 jours ou désinsectisation accompagnée d’une analyse PCR négative. La FNB continue à demander que cette exigence soit retirée comme l’a fait l’Espagne.

La rédaction


Par Eva DZ

Influenza : la France recouvre son statut indemne, mais maintient la vigilance

La France demande à nouveau son statut de pays indemne d’influenza aviaire auprès de l’Omsa (Organisation mondiale de la santé animale) a-t-on appris lors d’un bref point presse en ligne des autorités sanitaires (ministères de l’agriculture et de la santé) le 6 février. Pour autant, un haut niveau de vigilance est maintenu, pour les animaux comme pour les hommes. Le statut indemne résulte de l’absence de nouveau foyer depuis un mois. L’Hexagone avait brièvement recouvré ce statut à la mi-décembre, avant que deux nouveaux cas ne se déclarent pas en élevage à la fin de l’année 2024. Maud Faipoux, directrice générale de la DGAL (ministère de l’agriculture), a souligné que le risque pour l’élevage demeurait «élevé» dans l’Hexagone, soit le niveau maximum, du fait de la circulation active du virus dans la faune sauvage. Elle invite les professionnels de l’élevage au respect des règles de biosécurité en élevage et à se faire vacciner contre la grippe saisonnière. À l’attention de la population, elle invite à se garder de toucher un animal sauvage trouvé mort. Les autorités sanitaires veillent en effet à limiter au maximum les risques possibles de recombinaison des virus grippaux entre espèces, pouvant potentiellement engendrer l’émergence d’un virus transmissible entre humains.


Aveyron | Par La rédaction

FCO 8 : une aide d’urgence pour prendre en charge la surmortalité

Le gouvernement a annoncé une aide d’urgence pour les éleveurs qui subissent les conséquences sanitaires et économiques de la fièvre catarrhale ovine (FCO), dans le cadre d’une enveloppe globale de 75 M€. Cette aide ouverte aux éleveurs ovins et caprins déclarés foyers ayant constaté une surmortalité, peuvent déposer un dossier jusqu'au 14 février. Crédits photos : freepik et annashvets.pexels.com Cette aide «FCO» vise à prendre en charge les surmortalités liées…


National | Par La rédaction

Les assises du sanitaire animal concrétisent le travail collectif

Annie Genevard, ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, a lancé les Assises du sanitaire animal ce 30 janvier, en présence de plus de 200 représentants des filières d'élevage. Plus de 200 représentants des filières d’élevage françaises ont été réunis, jeudi 30 janvier, au ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, à l’invitation d’Annie Genevard. Quinze ans après les États généraux du sanitaire (2010), l’objectif était de conduire…


National | Par La rédaction

Arboriculture : encore une molécule menacée de retrait

La filière arboricole écrit à la ministre de l’agriculture pour demander le maintien de la molécule lambda-cyhalothrine. ©iStock - Brane La lambda-cyhalothrine est un insecticide crucial pour la protection des cultures fruitières. Cette substance est en cours de réhomologation au niveau européen. Les travaux menés par l’Agence Sanitaire grecque, en tant qu’’État membre rapporteur zonal’, ont abouti à une réhomologation des produits concernant cette molécule pour tous les usages historiques.…


Par Elisa Llop

FCO: première évaluation des impacts sanitaires en ovins et bovins, très hétérogènes

La plateforme Épidémiosurveillance en santé animale (ESA) a publié le 7 janvier une première évaluation des impacts sanitaires de la fièvre catarrhale ovine (sérotypes 3 et 8), marqués par une «forte variabilité» tant en filière ovine que bovine. Chez les ovins, la mortalité peut aller de 0 à 35% des animaux malades pour la FCO-3, et de 0 à 33% pour la FCO-8. «La mortalité chez les brebis est présente dans au moins la moitié des élevages enquêtés», indique la plateforme ESA, et elle «peut être très importante dans certains cheptels». Chez les bovins, «la mortalité chez les [animaux] adultes semble limitée à l’échelle collective», malgré des pertes importantes dans certains élevages. Elle peut atteindre 0 à 50% pour la FCO-3, et 0 à 29% pour la FCO-8. L’étude a aussi montré que les éleveurs ont observé des avortements, sans pouvoir les relier directement à la maladie (en bovins, au moins 44% pour la FCO-3 et 20% pour la FCO-8; en ovins, 7% pour la FCO-3 et 15% pour la FCO-8). Les données ont été récoltées en octobre et novembre 2024 par les GDS (groupements de défense sanitaire), par téléphone, auprès de quelque 314 élevages foyers dans 15 départements.