Mot-clé : Royaume-Uni

Par Agra

Influenza aviaire : premier cas au monde sur un mouton, au Royaume-Uni (ministère)

Un cas d’influenza aviaire hautement pathogène (virus H5N1) a été confirmé sur un mouton dans le Yorkshire, dans le nord de l’Angleterre, a annoncé le gouvernement britannique dans un communiqué le 24 mars. Il s’agit du premier cas au monde sur cette espèce, selon le Département à l’environnement, à l’alimentation et aux affaires rurales (Defra). La contamination a été détectée après « plusieurs tests positifs sur le lait », dans le cadre de la surveillance de routine menée dans les élevages déjà atteints par l’influenza sur des volailles. Comme le rappelle le Defra, les autorités britanniques ont instauré ce suivi des autres espèces animales à la suite de l’épizootie chez les vaches laitières aux États-Unis – qui a causé un premier décès humain outre-Atlantique. Le mouton infecté dans le Yorkshire a été abattu « pour permettre des tests approfondis ». Aucune autre contamination n’a été observée dans l’élevage concerné. « Le risque pour l’élevage [au Royaume-Uni] reste faible », estime Christine Middlemiss, la chef des services vétérinaires britanniques (CVO), citée dans le communiqué. Elle appelle toutefois les éleveurs à la vigilance (surveillance des signes cliniques de l’influenza aviaire, maintien de la biosécurité).


Par La rédaction

UE/Royaume-Uni : un sommet en mai, l’agriculture parmi les priorités

Le Premier ministre britannique Keir Starmer accueillera en mai les dirigeants de l’UE pour un sommet, un nouveau pas dans sa volonté de rapprochement avec l’Union européenne qui reste prudent tant le sujet est miné du point de vue politique et diplomatique. Le dirigeant travailliste accueillera le 19 mai le président du Conseil européen Antonio Costa et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour ce qui se veut le premier d’une série de «sommets annuels», a indiqué le 4 février le porte-parole de Keir Starmer. «Ce sera l’occasion de progresser dans des domaines qui apporteront des avantages tangibles aux citoyens du Royaume-Uni et de l’Union européenne, et qui renforceront les relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne», a-t-il dit, l’agriculture et la reconnaissance des diplômes faisant notamment partie de ses priorités. Cette annonce intervient au lendemain du déplacement de Keir Starmer à Bruxelles pour des discussions sur la défense avec l’UE. Il s’agissait de la première participation d’un chef de gouvernement britannique à une réunion informelle des chefs d’Etat et de gouvernements des 27 depuis le Brexit il y a cinq ans.


Par La rédaction

Le roi de l’aspirateur ramène sa fraise

Milliardaire dans l’aspiration ménagère, Sir James Dyson a annoncé la construction d’un site monumental de production de fraises dans le Lincolnshire, dans le nord de l’Angleterre, indique le journal Les Echos le 15 décembre. Le site accueillera une serre de 760 m de long avec plus de 1450 rangs de culture susceptibles de porter plus de 1,2 million de plants de fraisiers. L’objectif est de produire 1250 tonnes de fraises par an pour approvisionner la distribution britannique. Fidèle à sa réputation, le milliardaire va développer toute une série d’innovations technologiques dans cette serre: électricité issue du biométhane, robots cueilleurs, capteurs dernier cri, etc. «Nous sommes déjà un très gros producteur de pommes de terre, ce sera bientôt le cas pour les fraises. Nous pourrons en produire de novembre à mars», explique Sir James Dyson. Celui-ci n’est en effet pas novice dans la production agricole. Depuis 2013, il a investi 140 millions de livres sterling (soit 168,4 M€) dans le secteur. Il est propriétaire de 14 500 ha de culture, réunis au sein de Dyson Farming. Le groupe se classe aujourd’hui parmi les cinq premiers producteurs britanniques de blé, d’orge brassicole, de graines oléagineuses, de pois et de pommes de terre (plus de 6 M€ de chiffre d’affaires en 2023).


Par La rédaction

Salades : au Royaume-Uni, une étude relie E. Coli et dérèglement climatique

Une étude publiée dans Eurosurveillance sur une épidémie d’E. Coli au Royaume-Uni en 2022 a identifié une laitue contaminée comme la source la plus probable de l’infection. Elle a déterminé que de fortes pluies pourraient avoir transporté la bactérie des excréments d’animaux aux cultures de laitue. Au travers d’une enquête à l’échelle nationale (questionnaire aux victimes), de l’étude des données des cartes de fidélité et des enquêtes sur la chaîne d’approvisionnement, l’étude révèle qu’un seul producteur était directement ou indirectement lié à tous les établissements de restauration ou détaillants touchés par cette épidémie. L’analyse épidémiologique et météorologique (analyse géospatiale, évaluation des risques d’inondation) et celle de l’utilisation des terres et des populations d’élevage dans la zone de production de ce maraîcher ont ensuite permis aux chercheurs d’établir une chronologie des événements, qui souligne un fort événement pluvieux juste avant la récolte des laitues incriminées. «Alors que les inondations et les fortes pluies devraient augmenter avec le changement climatique, cette approche pourrait améliorer la compréhension de l’impact du changement climatique sur la santé publique et éclairer les efforts d’adaptation climatique à l’avenir», est-il expliqué.


Par La rédaction

Royaume-Uni : le Parti travailliste arrive au pouvoir, après avoir promis de bannir le foie gras

Le Parti travailliste du Royaume-Uni a largement remporté, le 4 juillet, les élections générales britanniques. Avec 412 sièges obtenus contre 121 pour leurs rivaux du Parti conservateur, les travaillistes retrouvent le pouvoir 14 ans après l’avoir quitté. Keir Starmer, leur dirigeant depuis 2020, devient donc le nouveau Premier ministre du Royaume-Uni. Au niveau agricole, le poste de secrétaire d’Etat pour l’Environnement, l’alimentation et les affaires rurales devrait échoir à Steve Reed qui occupe cette fonction dans le cabinet fantôme de l’opposition depuis 2023. De son côté, la NFU (National Farmers’ Union), principal syndicat agricole britannique, a indiqué dans un communiqué que cette élection représente «un nouveau départ pour l’agriculture britannique» tout en espérant établir un nouveau partenariat avec le gouvernement Starmer afin de rétablir la confiance dans le secteur agricole. En juin, Steve Reed déclarait au quotidien The Times qu’en cas de victoire, le gouvernement travailliste souhaitait interdire l’importation commerciale de foie gras, dont la production est déjà prohibée outre-Manche, pour «mettre fin à la cruauté envers les animaux».


Par La rédaction

Élevage : le Royaume-Uni interdit l’exportation d’animaux vivants

Le Parlement britannique a voté le 14 mai en faveur de l’interdiction de l’exportation d’animaux d’élevage vivants, une décision pionnière pour le Royaume-Uni, qui se démarque de l’UE où cette pratique est toujours en vigueur. Ce projet de loi doit mettre fin à l’exportation de milliers de bovins, porcs, chèvres, moutons, sangliers et chevaux destinés à l’abattage ou à l’engraissement depuis ou via l’Angleterre, le Pays de Galles et l’Écosse. Déjà approuvé par la Chambre des Communes, le texte a été adopté le 14 mai par la Chambre des Lords. Il sera inscrit dans la loi une fois qu’il aura reçu le sceau royal, une formalité. Annoncée fin 2023, cette proposition avait été formulée une première fois en 2017 par les conservateurs et présentée comme un «avantage du Brexit», les règles commerciales de l’UE empêchant les États membres d’interdire les exportations d’animaux vivants vers d’autres pays de l’Union. Lors du vote mardi, plusieurs membres de la Chambre des Lords ont regretté que la loi ne s’applique pas en Irlande du Nord, qui en vertu des règles post-Brexit, voit continuer de s’appliquer certaines réglementations de l’UE. Les ONG de protection animale exhortent l’UE à interdire elle aussi l’exportation d’animaux vivants vers les pays tiers, mais cette option a récemment été écartée par la Commission.


Par Eva DZ

Influenza aviaire : le Royaume-Uni suspend l’importation de viande de canards vaccinés

Les autorités britanniques ont suspendu, depuis le 7 mars, les importations de viande de canards vaccinés contre l’influenza aviaire en provenance de France, a appris Agra Presse le 18 avril de sources concordantes. Cette mesure concerne les canards à rôtir (et les produits qui en sont issus), mais aussi le foie gras. «Les échanges entre les administrations sont toujours en cours», indique une source proche du dossier, selon laquelle les pouvoirs publics français ont récemment envoyé leurs réponses aux questions de leurs homologues britanniques. La Commission européenne participe également aux négociations. Sollicité par Agra Presse, le ministère de l’agriculture n’a pas encore répondu.

En 2023, l’Hexagone a exporté au Royaume-Uni environ 1500 t de viande de canard à rôtir (soit 8,5% du total des exportations), ainsi que 28 t de foie gras cru et 15 t de foie gras transformé (soit 1,5 M€ pour la filière canards gras). Depuis le lancement, en octobre dernier, de la campagne de vaccination des canards contre l’influenza aviaire, au moins sept pays ont mis en place des embargos à divers degrés*. La France est le premier pays au monde à vacciner contre cette maladie tout en continuant à exporter, avec la mise en place d’un plan de surveillance.
* Canada, États-Unis, Hong Kong, Japon, Philippines, Taïwan, Thaïlande