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National | Par La rédaction

La restauration collective au service de la souveraineté alimentaire

Dans le cadre du salon de l’agriculture, la FNSEA a organisé une table ronde sur la restauration collective. Intitulée «Restauration collective : entre engagements et défis pour la valorisation d’une agriculture durable sur nos territoires», le débat a réuni plusieurs acteurs de ce secteur. Photo source Actuagri Le secteur de la restauration collective rassemble plus de 81 000 structures qui servent 3,6 milliards de repas par an pour un chiffre…


Par La rédaction

Restauration collective: la région Occitanie fédère ses achats avec des collectivités

Le conseil régional d’Occitanie annonce par un communiqué qu’un Groupement d’intérêt public (GIP) gère depuis le 28 février sa plateforme d’achats publics de produits régionaux Occit’alim, au bénéfice de la restauration scolaire de toute collectivité locale souhaitant y adhérer. Le GIP est constitué de la région et de 12 collectivités locales (département de l’Ariège, métropoles Toulouse et Montpellier, communauté d’agglomération du Sicoval, communes de Montpellier, Argelès-sur-Mer, Launaguet, Lavaur, Foix, Millau, Pujaudran et l’établissement public local d’enseignement du Val d’Aros). Créée en 2020 et approvisionnant aujourd’hui 172 lycées régionaux, la plateforme s’étend maintenant aux écoles et collèges de ses nouveaux membres. Ces derniers « s’investissent pour assurer des débouchés aux producteurs régionaux tout en proposant des produits locaux de qualité dans les restaurants collectifs », déclare la région dans le communiqué, en précisant que 130 producteurs régionaux sont référencés, qui fournissent 2000 produits dont plus de 50 % sous labels et 40 % en bio. Ces produits, peut-on voir sur la plateforme en ligne, sont de toutes filières : fruits-et -légumes, viandes, produits laitiers, etc.

Source: AGRA


Par Eva DZ

Viandes/RHD : nouveaux projets de décret en vue sur l’affichage obligatoire de l’origine

Le gouvernement va publier «très prochainement» deux nouveaux décrets instaurant l’obligation d’afficher l’origine des viandes ovines, porcines et de volailles servies en restauration hors domicile (RHD), a indiqué Odile Cluzel, de la DGCCRF (Fraudes), le 30 mai. «Cette obligation est suspendue depuis le 29 février, mais va être rétablie très prochainement», a déclaré la sous-directrice des produits et marchés agroalimentaires lors d’une audition de la commission d’enquête sur la perte de souveraineté alimentaire de la France. Après les viandes bovines en 2002, l’Hexagone avait mis en place, en janvier 2022, l’obligation d’afficher l’origine des autres viandes.

Comme le rappelle la fonctionnaire, à l’époque, «la Commission européenne s’apprêtait à réviser le règlement Inco (information des consommateurs sur les denrées alimentaires) et avait demandé que cette obligation soit prévue pour une durée limitée». Deux ans après, «la Commission n’a pas encore lancé les travaux de révision», note-t-elle, poussant Paris à notifier deux nouveaux projets de décret (l’un sur les restaurants, l’autre sur les «dark kitchen»). La période de «statu quo» ouverte par cette notification s’est achevée le 29 mai. Très attendus par les professionnels, ces textes vont donc pouvoir être publiés afin de «maintenir de manière durable cette obligation d’information des consommateurs», selon Mme Cluzel.


Par Eva DZ

Viandes/RHD : l’obligation d’afficher l’origine étendue aux produits transformés

Comme le prévoit un décret paru le 6 mars au Journal officiel, les restaurateurs devront, à partir du 7 mars, afficher l’origine des viandes «utilisées en tant qu’ingrédients dans les préparations de viandes et les produits à base de viande». Prise en application de la loi Egalim 2, cette obligation concerne les viandes bovine, porcine, ovine et de volailles. Elle s’applique lorsque l’opérateur «a connaissance [de l’origine] en application d’une réglementation nationale ou de l’Union européenne». Le texte stipule que le pays d’élevage et d’abattage doit être indiqué.

Par «dérogation», il peut être remplacé par la mention «UE» ou «hors UE», lorsque «la réglementation mentionnéele prévoit». Cette nouvelle obligation vient en complément de celle d’afficher l’origine pour les viandes crues en restauration: un autre texte est attendu sous peu afin de pérenniser cette mesure, prévue dans le cadre d’une expérimentation qui s’est achevée le 29 février. Les professionnels des filières animales demandent aussi une modification du règlement européen Inco (information des consommateurs), afin d’imposer dans toute l’UE l’affichage de l’origine des viandes dans les produits transformés.