Par eva dz
Prairies : production supérieure de près de 30% à la moyenne, mais difficile à valoriser
La production cumulée des prairies permanentes est supérieure de 29% à la moyenne de référence calculée sur la période 1989-2018 au 20 juillet, d’après une note du ministère de l’agriculture (indice Isop, simulation). «Les conditions météorologiques restent très favorables à la pousse de l’herbe avec des pluies fréquentes et l’absence de fortes chaleurs sur la quasi-totalité du pays, souligne la publication. Pour un quart des prairies permanentes, la pousse cumulée au 20 juillet atteint déjà le niveau normal de fin de campagne». Seules les prairies du sud-est de l’Occitanie sont déficitaires. Le Grand-Est, les Pays de la Loire et le Centre-Val de Loire sont les régions où l’excédent est le plus fort.
Cependant, la forte pousse de l’herbe n’annonce pas une bonne année fourragère. En effet, la récolte des foins a été perturbée par les pluies abondantes. «Les quantités récoltées sont satisfaisantes mais la qualité est médiocre : bien souvent l’herbe était bien trop avancée en stade faute d’avoir pu intervenir plus tôt à cause de la persistance de la pluie ce printemps», relève la note «agro-climatique et prairies» de l’Institut de l’élevage (Idele). Or, le dispositif (images satellite) utilisé pour calculer les pertes des éleveurs dans le cadre de l’assurance prairies est «inopérant» en cas d’excédent pluviométrique, dénonce la FNSEA.
La rédaction