Mot-clé : réchauffement climatique

Par Agra

Pac post-2027 : une conférence des parties pour marquer le début des travaux en France

Annie Genevard a conclu la « conférence des parties » sur la Pac post-2027 le 15 avril, marquant officiellement le début des réflexions en France. Un événement qui n’a été l’occasion d’aucune annonce, car il visait à « faire intervenir des personnes avec des visions différentes », afin notamment « d’enrichir la vision des responsables politiques », a rappelé la ministre de l’Agriculture devant la presse. Mme Genevard a insisté sur quatre points, et en premier lieu sur « la souveraineté et la sécurité alimentaire », argument à ses yeux pour un budget préservé pour la Pac. Un combat qu’elle a qualifié de « difficile » dans son discours de clôture de la conférence, car « d’autres priorités se sont interposées entre temps, en particulier la défense ». Selon elle, la future Pac devra aussi permettre de « chercher la meilleure adaptation de l’agriculture au réchauffement climatique », tout en assurant le renouvellement des générations – et donc le revenu des agriculteurs. Enfin, Annie Genevard a mentionné la « simplification », une « priorité partagée par l’ensemble des acteurs », a-t-elle estimé dans son discours introductif. À ce sujet, la ministre a indiqué qu’elle allait « assister en direct à une déclaration Pac faite par un agriculteur » pour « voir là où ça bloque ».


National | Par La rédaction

L’agriculture littorale face à la montée des eaux

D’ici 75 ans, plusieurs dizaines, voire centaines de milliers d’hectares agricoles sont menacés en France par la montée des eaux, par submersion marine ou remontée du biseau salé. En 2019, la tempête Xynthia a donné un aperçu des drames qui pourraient se multiplier à l’avenir : 32 000 ha submergés et 71,5 millions d’euros de perte. Face à une menace difficile à endiguer, le Conservatoire du littoral tente de nouvelles…


Par La rédaction

Eau : la consommation pourrait doubler d’ici 2050, l’agriculture particulièrement affectée

La consommation en eau pourrait doubler d’ici 2050 en France si le réchauffement climatique s’intensifie et si les tendances d’usage actuelles se poursuivent, estime France Stratégie dans un rapport publié le 20 janvier. Commandé à l’automne 2023 par la Première ministre de l’époque, Élisabeth Borne, ce travail présente l’évolution de la demande en eau en France selon trois scénarios: «tendanciel» qui prolonge les tendances passées; «politiques publiques» qui simule la mise en place de politiques publiques récemment annoncées; et «de rupture», qui se caractérise par un usage sobre de l’eau. Selon le rapport, l’agriculture est le secteur pour lequel l’évolution du climat jouera un rôle essentiel. Une diminution des précipitations engendrerait «une augmentation de la demande en eau d’irrigation si on veut maintenir les mêmes rendements», exacerbée par l’augmentation des surfaces irriguées, souligne Hélène Arambourou, co-autrice du rapport. Et les retenues de substitution n’auront qu’un «effet limité» pour contenir cette hausse, précise le rapport. En outre, la demande en eau en 2050 devrait également être davantage concentrée au cours des mois les plus chauds de l’année, quand la ressource en eau est au plus bas. Le service prévoit d’étudier dans un prochain rapport les tensions entre la ressource en eau potentiellement disponible en 2050 et la demande.


Par La rédaction

Climat : les États-Unis vont sortir une nouvelle fois de l’accord de Paris

L’administration du nouveau président américain Donald Trump a annoncé le 20 janvier que les États-Unis se retireraient une deuxième fois de l’accord de Paris sur le climat, mettant ainsi en péril les efforts mondiaux visant à freiner le réchauffement climatique. «Le président Trump se retirera de l’accord de Paris sur le climat», a déclaré la Maison-Blanche dans un communiqué. Les États-Unis, deuxième pollueur mondial derrière la Chine et premier pollueur historique, avaient déjà quitté brièvement l’accord sous le premier mandat du républicain, avant que Joe Biden n’acte leur retour. Le nouveau retrait entrera en vigueur un an après l’annonce officielle. «Nous allons forer à tout-va», a aussi lancé le président américain lors de son discours d’investiture, réitérant sa promesse de campagne de doper la production de pétrole et de gaz des États-Unis, déjà premier producteur mondial, pour faire baisser les coûts de l’énergie. Pour ce faire, le républicain a annoncé qu’il décréterait un état d’«urgence énergétique» national et reviendrait sur nombre de mesures climatiques prises par son prédécesseur Joe Biden pour favoriser la transition énergétique. Parmi celles-ci, les financements alloués aux énergies renouvelables ou à l’achat de véhicules électriques.


Par La rédaction

Climat : le seuil de 1,5°C de réchauffement dépassé en 2024 (Copernicus)

Selon les données publiées par l’observatoire européen Copernicus le 10 janvier, la température moyenne mondiale de 2024 a dépassé le seuil de 1,5°C de réchauffement climatique par rapport à l’ère préindustrielle. Un record qui «exige une action climatique novatrice en 2025», a exhorté le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. L’organisation internationale qu’il dirige a confirmé, via l’Organisation météorologique mondiale (OMM), que 2024 est la première année au-dessus du seuil de 1,5°C de réchauffement, avec une température moyenne à la surface de la planète supérieure de 1,55°C à la moyenne de la période 1850-1900. À noter que ce seuil symbolique correspond à la limite la plus ambitieuse fixée par l’accord de Paris de 2015 (COP21). «Il est important de souligner qu’une seule année à plus de 1,5°C ne signifie pas que nous avons échoué à atteindre les objectifs de température à long terme de l’accord de Paris, lesquels portent sur des décennies», a relevé Celeste Saulo, secrétaire générale de l’OMM. Mais «cela souligne le fait que des températures mondiales grimpent au-delà de ce que les humains modernes ont connu», indique Copernicus. Le bilan intervient à quelques jours du retour au pouvoir de Donald Trump, ouvertement climatosceptique, à la tête des États-Unis, deuxième pollueur mondial.


National | Par La rédaction

Un outil de Météo-France simule les évolutions des dates de maturité des cultures et les effets du stress thermique en élevages

Le service météorologique Météo-France, avec l’association Solagro, propose désormais 250 indicateurs dans son outil Climadiag Agriculture destiné à aider les agriculteurs à visualiser les effets du changement climatique sur leur activité. Créé il y a deux ans, le portail s’est étoffé pour permettre aux agriculteurs et aux conseillers agricoles de calculer, par exemple, l’évolution de la température moyenne annuelle ou de la pluviométrie dans une zone donnée à différents horizons…