À l’occasion d’une conférence de presse le 8 octobre, le président de l’institut national de la qualité et de l’origine (Inao), Philippe Brisebarre, a annoncé le lancement d’une campagne de communication au bénéfice de l’ensemble des signes de qualité, à partir de novembre. L’objectif est de relancer la consommation de ces produits généralement haut de gamme et dont la consommation a été entamée par l’inflation, en moyenne de 5% selon Philippe Brisebarre. Intitulée «Il y a des signes qui ne trompent pas», la campagne visera les «jeunes», au travers de plusieurs canaux (réseaux sociaux, influenceurs, télévisions, animations en magasins…). Elle sera dotée de 650 000 euros, sur les «réserves» de l’institut, précise Philippe Brisebarre à Agra Presse, soit un budget «modeste» pour une campagne d’envergure nationale. L’institut compte toutefois sur les relais des fédérations et des organismes de défense et de gestion (ODG). Par ailleurs, le président fait état d’une situation financière compliquée au sein de l’Inao, en raison notamment de l’inflation, répercutée dans les salaires des fonctionnaires de l’institution, mais pas, pour l’instant, dans les lignes budgétaires. L’Inao a sollicité une entrevue avec la nouvelle ministre de l’agriculture Annie Genevard pour aborder notamment ce dossier.
La rédaction