Mot-clé : Pousse de l'herbe

Par La rédaction

Prairies : une pousse inégalée depuis 2007, supérieure de 28% à la moyenne (Agreste)

Au 20 octobre, la production des prairies permanentes françaises dépasse de 28% la pousse moyenne observée sur la période de référence (1989-2018), d’après la dernière note de conjoncture d’Agreste (ministère de l’Agriculture). À un mois de la fin de la campagne, «le niveau habituel de fin d’année est déjà dépassé de 24%», et la pousse de l’herbe atteint un niveau inégalé depuis 2007. «Les températures élevées et les sols humides permettent une pousse continue depuis le début de la campagne», explique Agreste. La production est «excédentaire sur l’ensemble du territoire à l’exception du Roussillon». L’excédent est supérieur à la moyenne de 20% dans deux tiers des régions fourragères. Dans 10% des prairies permanentes françaises – notamment en Bourgogne et Pays de la Loire –, la pousse est excédentaire de plus de 50%. Cependant, en raison de «l’humidité parfois excessive des sols» après de fortes pluies ou des inondations, «l’herbe n’a toutefois pas pu être entièrement valorisée du fait des difficultés d’accès aux prairies», souligne Agreste. À noter que, au 20 août, la pousse d’herbe cumulée des prairies permanentes françaises était «déjà supérieure de 2% à celle atteinte normalement sur une année entière», selon une précédente note du service du ministère de l’Agriculture.


Par La rédaction

Prairies : l’équivalent d’une année de pousse déjà réalisée au 20 août (Agreste)

Grâce aux «conditions climatiques favorables», la pousse d’herbe cumulée des prairies permanentes françaises au 20 août est «déjà supérieure de 2% à celle atteinte normalement sur une année entière» (moyenne 1989-2018), d’après le dernier bilan d’Agreste. «Normalement, seulement 80% de la production annuelle est réalisée à cette date», rappelle le service statistique du ministère de l’Agriculture dans sa note de conjoncture. La production cumulée est «excédentaire de 29% par rapport à la normale observée [au 20 août] sur la période 1989-2018». La pousse est «excédentaire presque partout» en France, constate Agreste, hormis la bande pyrénéenne de Toulouse à la Méditerranée, la seule à afficher des résultats négatifs par rapport à la normale. C’est dans le Grand Est que l’excédent est le plus important (+50%); dans la majorité de l’Hexagone, il est «souvent compris entre 20% et 40%». La Normandie et la Bretagne sont les régions les moins en avance, avec respectivement +14% et +16%. «Les pluies fréquentes et le maintien de températures supérieures aux normales de saison permettent une pousse continue et abondante», explique le ministère. Toutefois, «l’herbe n’a pas été entièrement valorisée au printemps», rappelle Agreste, «du fait des difficultés d’accès aux prairies».


Par La rédaction

Prairies : pousse «largement excédentaire» dans «la quasi-totalité du pays»

Grâce à des conditions climatiques très favorables, la pousse cumulée des prairies permanentes est «supérieure de 45% à la moyenne observée sur la période de référence 1989-2018», indique Agreste dans une note publiée le 26 avril. Et le service statistique du ministère de l’Agriculture de préciser que, «sur les 30 dernières années, 2024 arrive en seconde position derrière 2017». Arrêté au 20 avril, ce premier point d’étape de la campagne de pousse d’herbe montre que la production annuelle de référence est déjà réalisée à hauteur de 30%, contre 21% en moyenne. La pousse est supérieure à la moyenne «dans 97% des régions fourragères», à l’exception des côtes du Roussillon (10 000 ha de prairies permanentes), «restées à l’écart des pluies». L’excédent est supérieur à 70% dans quatre régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est, Paca et Bourgogne-Franche-Comté). À l’autre bout du classement, les régions de l’Ouest présentent des surplus inférieurs à 30% (Bretagne, Pays de la Loire et Nouvelle-Aquitaine). Comme le rappelle Agreste, le printemps a été marqué par des conditions climatiques très bénéfiques à la pousse de l’herbe : températures «nettement supérieures aux normales» (sauf début mars et mi-avril), pluies «fréquentes» et sols «humides».