Mot-clé : Plan loup

Par Agra

Loup : population estimée à 1 082 individus en France, en légère hausse (préfecture)

La population de loups en France en sortie d’hiver 2024-2025 est estimée à 1 082 individus, en hausse de 6,8 % par rapport à l’année précédente (1 013 animaux), a annoncé la préfète coordinatrice du Plan loup dans un communiqué le 25 novembre. Cette estimation est assortie d’un intervalle de confiance de 95 %, entre 989 et 1 187 individus. Pour la préfète, ce résultat « confirme la tendance à la stabilisation des effectifs constatée ces dernières années ». Le nombre maximum de loups pouvant être abattus (plafond de prélèvements) est habituellement fixé à 19 % de la population estimée ; il devrait donc être de 206 individus en 2026. Par ailleurs, la préfète coordinatrice a annoncé la tenue d’un Groupe national loup le 12 décembre, au cours duquel sera présentée cette estimation de la population lupine. Également à l’ordre du jour de la réunion : le nouveau cadre de gestion de la population de loups, résultat de l’abaissement de son statut de protection. Le futur arrêté – qui rend les tirs de défense possibles sur simple déclaration – vient d’être mis en consultation. Cette évolution a suscité la déception et la colère de la FNSEA, qui critique des dispositions « technocratiques ».


National | Par Actuagri

Loup : vers un assouplissement supplémentaire des règles

L’État français devrait passer d’un régime d’autorisation à un régime de déclaration pour les tirs de défense contre le loup. Une revendication défendue de longue date par les éleveurs et qui suscite de vives oppositions chez les associations environnementales. Lors de la réunion du Groupe national loup (GNL) qui s’est tenue le 23 septembre, Fabienne Bucchio, préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA) en charge du dossier « loup », a…


Par Agra

Loup : la FNSEA vent debout contre une réduction du recours aux louvetiers

Dans un communiqué du 30 juin, la FNSEA, ses associations spécialisées animales* et les JA demandent à l’État de revenir sur sa « décision (…) de restriction de l’action des louvetiers » sur les tirs de défense contre le loup. Selon les syndicats, la préfète coordinatrice du Plan loup a envoyé une instruction aux préfets afin de « restreindre l’envoi de la louveterie aux seules exploitations ayant subi au moins deux prédations dans les quatre derniers mois ». « Restreindre la capacité d’intervention des louvetiers, c’est priver les éleveurs de moyens de se défendre », considère la FNSEA, car « 75% des tirs en direction d’un loup étaient mis en œuvre par la louveterie » en février 2024, selon « les services de l’État ». L’explication de cette restriction ? Un rythme de prélèvement particulièrement rapide cette année, dans un contexte de hausse des dégâts dus aux loups : « À la mi-juin, 67 loups avaient déjà été décomptés du plafond, la crainte est qu’on arrive trop vite au plafond de 192 loups » (19 % de l’effectif), ce qui interdirait tout tir supplémentaire, explique-t-on à la FNO (ovins). Les syndicats majoritaires demandent au contraire le relèvement du plafond annuel de deux points (à 21 %) ; une disposition possible s’il est atteint en cours de campagne, mais encore jamais utilisée. * FNO (ovins), FNB (bovins viande), FNPL (bovins lait), FNC (équins), Fnec (caprins)


Par La rédaction

Loup : un arrêté sur la non-protégeabilité des bovins mis en consultation

Le ministère de la Transition écologique a mis en consultation, jusqu’au 17 janvier, un arrêté fixant le cadre de la non-protégeabilité des élevages de bovins et d’équins face au loup, autorisant ainsi les préfets de département à leur accorder des tirs de défense. Selon le projet de texte, les représentants de l’État pourraient accorder ces autorisations de tir selon deux modalités: soit à des élevages déjà prédatés «dans la dernière année» (sous réserve de «démarches engagées en matière de réduction de vulnérabilité»); soit à des élevages situés dans des «territoires particuliers soumis à un risque avéré de prédation au sens de l’arrêté ministériel du 30 décembre 2022». Dans ce deuxième cas, une «analyse technico-économique territoriale» sera nécessaire et devra être validée par le préfet coordonnateur sur le plan loup. Réalisée à l’échelle d’un territoire homogène (en termes de géographie et de mode de production), cette analyse comporte trois volets: elle «établit les difficultés techniques ou économiques à assurer une protection efficace»; elle «qualifie la vulnérabilité du territoire à la prédation»; elle «met en avant les moyens pouvant être développés collectivement pour réduire la prédation». Les éleveurs concernés pourront alors demander une dérogation au préfet de département, en justifiant «de leur situation au regard de cette analyse et des mesures de réduction de la vulnérabilité».