Mot-clé : ministère agriculture

Par La rédaction

Versement des aides : prime de gestion de crise à la rentrée pour certains fonctionnaires

Alors que la colère gronde dans les services instructeurs des aides Pac des préfectures, et que les aides bio et des Maec accusent plusieurs mois de retard de versement, la secrétaire générale du ministère de l’Agriculture, le directeur général de la DGPE, et le directeur de cabinet adjoint de Marc Fesneau ont sollicité et reçu les syndicats de fonctionnaires, le 27 juin, pour leur annoncer notamment qu’une prime de gestion de crise serait allouée à la rentrée à certains personnels des services d’économie agricole (SEA), indiquent les syndicats. Il s’agirait de reconnaître la surcharge de travail importante subie ces derniers mois. Des mesures relatives à la communication entre opérateurs ainsi qu’à la gestion des problèmes informatiques avec le prestataire Cap Gemini ont été annoncées. Des demandes de moyens humains auraient également été transmises à Bercy. Le 18 juin, une réunion de la formation spécialisée (FS) du conseil social d’administration (CSA) du ministère de l’Agriculture avait été «écourtée» par les syndicats. Le 13 mai, le SEA de la DDT d’Isère s’était mis en grève. Un mois plus tôt, une lettre signée de «cadres» des SEA avait été adressée au ministre de l’Agriculture pour l’alerter sur «des conditions professionnelles extrêmement dégradées».


Par eva dz

Prairies permanentes : des dérogations pour lutter contre le campagnol, salue le ministère

Marc Fesneau s’est félicité, à l’occasion d’un déplacement en Lozère le 22 mars de la proposition de la Commission européenne de simplifier les règles de la conditionnalité de la PAC notamment en révisant les conditions de dérogations aux bonnes conditions agricoles et environnementales 9 (BCAE) concernant les prairies permanentes sensibles des sites Natura 2000. «La stricte application de la BCAE9 complique très fortement la lutte contre le campagnol terrestre, espèce nuisible et invasive qui ravage les surfaces agricoles de ce département, tout en entraînant des pertes de revenus pour les agriculteurs et la dégradation de la biodiversité des prairies», rappelle dans un communiqué le ministère de l’agriculture. «L’expérience a montré qu’il peut y avoir des situations exceptionnelles dans lesquelles ces prairies permanentes écologiquement sensibles sont endommagées, par exemple par des prédateurs ou des espèces envahissantes» où il devient nécessaire de labourer «pour restaurer ces prairies permanentes», souligne le règlement de la Commission européenne qui devrait recevoir le feu vert des États membres dès le 26 mars. «Une simple notification à la Direction Départementale Territoriale (DDT) sera désormais possible en lieu et place d’un recours à la force majeure», précise le ministère.

La rédaction