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Par eva dz

Santé animale : les ministres de l’agriculture favorables à la création de banques de vaccins

La plupart des ministres de l’agriculture de l’UE, réunis le 21 octobre à Luxembourg, ont apporté leur soutien à la demande portée par la France et l’Espagne de réfléchir à une approche coordonnée au niveau de l’UE pour anticiper les besoins vaccinaux et améliorer la disponibilité des vaccins en santé animale (en matière de quantités et de délais). Face aux épizooties d’ampleur qui se multiplient ces derniers mois (FCO, PPA, MHE…), la France et l’Espagne estiment que «la disponibilité de volumes suffisants de vaccins sûrs et efficaces constitue un enjeu crucial pour lutter contre la diffusion de ces maladies, limiter leurs impacts et assurer la sécurité des échanges d’animaux vivants». Les deux pays suggèrent de constituer des banques d’antigènes ou de vaccins pour garantir réactivité et disponibilité à l’échelle de l’UE.

Une démarche réclamée par les professionnels et annoncée début octobre, par la ministre française, qui réclame «une stratégie européenne pour mieux anticiper, en matière de recherche, en matière de prévention, en matière de stockage des vaccins». Quatorze États membres de l’UE sont touchés par le sérotype 3 de la FCO (fièvre catarrhale ovine) et quatre par la MHE (maladie hémorragique épizootique). Sans oublier les autres maladies : influenza aviaire, peste porcine africaine, peste des petits ruminants, etc.

La rédaction


Par eva dz

FCO-3/MHE : la vaccination peut permettre la sortie de zone régulée

Un arrêté paru au Journal officiel le 13 octobre permet désormais aux animaux vaccinés de sortir des zones régulées (ZR) au titre de la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3) ou au titre de la maladie hémorragique épizootique (MHE). Les animaux sensibles à ces maladies (ovins, bovins, caprins) doivent avoir été «vaccinés avec un vaccin qui prévient la virémie» (présence du virus dans le sang) et doivent se trouver «dans la période d’immunité garantie par les spécifications du vaccin». Les mouvements deviennent donc possibles pour les bovins vaccinés avec l’Hepizovac (MHE) ou le Bultavo 3 (FCO-3). Aucun vaccin autorisé sur ovins pour ces maladies ne présente les conditions requises (une «réduction» de la virémie ne suffit pas).

Il est toujours possible de sortir des animaux des zones régulées MHE et FCO-3 selon le protocole déjà en vigueur : PCR négative, traitement insecticide pendant 14 jours et désinsectisation des moyens de transport. Par ailleurs, la désinsectisation n’est plus obligatoire pour les retours d’estive (de même que le test PCR au-dessus de 1000 m d’altitude). Enfin, pour la MHE, le texte instaure une dérogation à l’interdiction de mouvements pour les animaux de moins de 70 jours «destinés à un établissement d’engraissement fermé ou aux échanges», avec désinsectisation seule (et PCR si le pays de destination le demande).

La rédaction


Par eva dz

Maladies animales : Annie Genevard veut pousser le sujet au niveau européen

Lors du prochain Conseil des ministres de l’agriculture de l’UE le 21 octobre, Paris et Madrid vont «faire une proposition» pour que la question des maladies animales «soit véritablement traitée au niveau européen pour une meilleure anticipation», a indiqué Annie Genevard devant les députés le 9 octobre. «Il nous faut une stratégie européenne pour mieux anticiper, en matière de recherche, en matière de prévention, en matière de stockage des vaccins», a précisé la ministre de l’agriculture lors des questions au gouvernement. «Les maladies vectorielles se jouent des frontières», a-t-elle rappelé, alors que 14 pays européens sont touchés par le sérotype 3 de la FCO (fièvre catarrhale ovine) et quatre par la MHE (maladie hémorragique épizootique).

Sans oublier les autres maladies qui frappent actuellement le Vieux continent : influenza aviaire, peste porcine africaine, peste des petits ruminants, etc. «On sera condamnés à courir après une nouvelle maladie vectorielle si on n’a pas de meilleure stratégie d’anticipation et de prévention, et ça ne peut se faire qu’au niveau européen», a estimé Mme Genevard lors d’un débat au Sénat le 8 octobre. À cette occasion, elle s’est aussi dite favorable à «reprendre l’idée» de son prédécesseur Marc Fesneau de mettre en place une «banque d’antigènes pour travailler des vaccins qui soient multi-cibles».

La rédaction


Par eva dz

Vaccins MHE : comme attendu, le gouvernement choisit la stratégie de la bande tampon

Comme attendu, le ministère de l’agriculture a choisi la stratégie de la «bande tampon» pour définir la zone de vaccination volontaire qui bénéficiera de la commande de publique de deux millions de vaccins contre la maladie hémorragique épizootique (MHE). «Elle vise à limiter la progression de la maladie par la mise en place d’une zone tampon vaccinale», explique le ministère dans un communiqué paru le 20 septembre. Concrètement, la Rue de Varenne a annoncé qu’elle venait de publier au Bulletin officiel la liste des communes inclues dans cette zone, qui forme un trait large de 50km «le long de la limite interne de la zone régulée» autrement dit entre la Manche et les Bouches du Rhône.

Le 30 août, le ministère de l’agriculture avait annoncé la commande de 2 millions de vaccins pour cette campagne. «Du point de vue scientifique, la position est entendable», reconnaîssait Laurent Saint-Affre, membre du bureau de la FNSEA, à l’annonce de cette stratégie le début septembre. «Mais nous demandons à l’État de commander plus de doses pour inciter le laboratoire à produire.» D’après lui, «500 000 doses sont disponibles sur le marché libre», en plus des deux millions réservés à la campagne publique. «Il semblerait que le laboratoire puisse produire trois millions de doses supplémentaires d’ici la fin de l’année.

La rédaction


Aveyron | Par eva dz

MHE – FCO 3 et 8 : comprendre pour mieux anticiper et se protéger

FODSA - GDS Aveyron a organisé lundi 16 septembre, une réunion d’information sur la situation sanitaire et en particulier sur l’évolution de la FCO 8 et 3 et de la MHE, tant d’un point de vue national que départemental, en présence de Cyril Pailhous, responsable du service santé animale à la DDCSPP. Plus de 150 personnes y ont assisté dans les locaux de la FODSA ainsi qu’en visio-conférence.  En présentiel…


Par eva dz

Bovins : les contraintes FCO et MHE ralentissent le commerce en vif

Alors que les maladies vectorielles FCO et MHE continuent de progresser en France, les contraintes sanitaires freinent le commerce des bovins vivants, d’après un article de Réussir Bovins viande. L’évolution rapide des zonages et les tests PCR avant mouvement complexifient le tri des animaux et les échanges. «Que les marchés se situent en zone indemne ou régulée, les apports sont en baisse», parfois de plusieurs centaines d’animaux par séance, indique Sophie Villanova, la directrice du FMBV (marchés de bétail vif). «Si les règles ne sont pas assouplies à l’export, certains marchés n’auront d’autre choix que de fermer leurs portes». Une «part croissante d’animaux jeunes asymptomatiques mais qui ressortent positifs à la PCR se retrouvent donc non éligibles à l’export». Cela a été le cas pour «15 à 20% des effectifs exportables» de petits veaux (soit 600 animaux positifs en une semaine) dans «quatre grosses structures exportatrices basées en Rhône-Alpes», selon Michel Fénéon, élu de la FFCB (négociants en bestiaux). Autre cas de figure problématique, d’après lui : «les lots non vaccinés» de broutards, testés en groupe avant export pour la FCO, et qui peuvent afficher «des taux de positivité souvent plus élevés, allant jusqu’à 80% dans certains cas». Avec à la clé, des difficultés pour les réorienter vers l’engraissement en France.

La rédaction


Par eva dz

Bovins/MHE : la zone de vaccination attendue incessamment

Alors que Marc Fesneau a annoncé une commande publique de deux millions de doses de vaccin contre la maladie hémorragique épizootique (MHE), la liste des départements concernés par cette vaccination volontaire était attendue aujourd’hui au Bulletin officiel. D’après Laurent Saint-Affre, membre du bureau de la FNSEA, «la DGAL a décidé, sur préconisation de l’Anses, de vacciner dans un bandeau autour de la zone régulée, afin d’empêcher l’extension de la maladie». «Du point de vue scientifique, la position est entendable», reconnaît l’élu de la FNSEA. «Mais nous demandons à l’État de commander plus de doses pour inciter le laboratoire à produire». D’après lui, «500 000 doses sont disponibles sur le marché libre», en plus des deux millions réservés à la campagne publique. «Il semblerait que le laboratoire puisse produire trois millions de doses supplémentaires d’ici la fin de l’année».

En l’état des discussions, la vaccination publique se limiterait donc à une zone qui irait de la Normandie à la Côte-d’Azur, en passant par la Bourgogne. Ce qui exclurait le sud-ouest, pourtant durement touché par la MHE. Dans le Tarn, la FDSEA et les JA ont mené une action syndicale le 11 septembre au soir pour réclamer «le déblocage immédiat de doses de vaccin».

La rédaction


Aveyron | Par eva dz

Une rentrée agricole sous haute tension

En cette rentrée, l’urgence prévaut pour la profession agricole. Entre la situation sanitaire inquiétante qui prend en tenaille l’Aveyron entre FCO et MHE, l’absence de ministre de l’agriculture, l’arrêt du projet de loi d’orientation agricole, des retards de paiements PAC, un prix du fermage qui continue de s’envoler… La liste s’allonge. Une fois de plus, la FDSEA et les JA tirent la sonnette d’alarme auprès des parlementaires du département. «Il…


Par La rédaction

Bovins / MHE : après la première commande publique, la FNB exige plus de vaccins

Alors que Marc Fesneau a annoncé le 30 août une commande publique de deux millions de doses de vaccin contre la maladie hémorragique épizootique (MHE), «il semblerait que tout s’arrête, ce qui est problématique», s’est inquiété le président de la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA) Patrick Bénézit le 10 septembre. «Il faut que l’État continue à commander des doses», a-t-il exhorté lors de la conférence de presse de rentrée de son syndicat. Selon lui, «le cheptel souche français, c’est 10 millions de bêtes (vaches et génisses, NDLR), il faut donc 20 millions de doses», à raison de deux doses par animal. «On peut comprendre qu’il y ait des délais de fabrication ou des problèmes logistiques, mais si les doses ne sont pas commandées, elles n’arriveront pas», a insisté cet éleveur du Cantal. Début août, à peine un an après l’émergence de la MHE en France, le vaccin Hepizovac a décroché une autorisation temporaire d’utilisation (ATU). Sous pression des professionnels depuis plusieurs semaines, le ministère a annoncé une campagne de vaccination volontaire pour un million de bovins, financée par les pouvoirs publics et lancée «à la deuxième quinzaine de septembre». En parallèle, le vaccin est disponible pour des commandes privées, à la charge des éleveurs.


Par La rédaction

FCO / MHE : la FNB demande l’activation de la réserve de crise européenne

Face aux dégâts causés par les maladies vectorielles FCO (fièvre catarrhale ovine) et MHE (maladie hémorragique épizootique), «il est absolument indispensable d’activer la réserve de crise européenne», a estimé Patrick Bénézit, président de la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA) le 10 septembre. «Les éleveurs ne pourront pas assumer les pertes», a-t-il fait valoir, vu l’ampleur de l’impact sanitaire. Selon lui, le précédent épisode de MHE en 2023-2024 (plus de 4000 cas) «a coûté près de 100 M€» d’indemnisations à l’État et aux éleveurs: 50 M€ de pertes indirectes, 30 M€ de pertes directes et 15 M€ versés par le FMSE (fonds professionnel) avec cofinancement public. Ces enveloppes «n’ont pas pris en charge 100% des dégâts» et ont concerné le seul sud-ouest, qui «représente 5% du cheptel français», rappelle M. Bénézit. Cette année, outre la réémergence de la MHE, les éleveurs bovins et ovins font face à deux nouveaux sérotypes de FCO, plus virulents que les précédents. Le président de la FNB a exigé des «réponses» sur les indemnisations, alors que Marc Fesneau s’est engagé sur le principe d’un cofinancement public du FMSE. Par ailleurs, «le sujet [des maladies vectorielles] est européen», a justifié Patrick Bénézit, avec de nombreux pays touchés en Europe de l’ouest.