Mot-clé : MHE

Par La rédaction

Assouplissement des conditions sanitaires pour l’exportation de bovins vers l’Italie

Les autorités sanitaires italiennes viennent en effet de confirmer que la vaccination FCO ou une analyse PCR négative n’étaient plus nécessaires pour les mouvements de bovins, ovins et caprins originaires de France vers les régions non indemnes de FCO de l’Italie à savoir toutes les régions à l’exception de la province autonome de Bolzano et de la région Frioul-Vénétie Julienne. « Cette évolution représente une avancée sans précédent pour les éleveurs, permettant de fluidifier les échanges et de réduire les contraintes », a commenté la FNB qui a beaucoup œuvré pour cet assouplissement.

Par ailleurs, les conditions sanitaires vis-à-vis de la Maladie Hémorragique Épizootique (MHE) restent, quant à elles, inchangées : vaccination avec HEPIZOVAC depuis 21 jours ou désinsectisation accompagnée d’une analyse PCR négative. La FNB continue à demander que cette exigence soit retirée comme l’a fait l’Espagne.

La rédaction


National | Par La rédaction

Assurances prairies, ICPE… FNB et FNPL demandent à l’Etat d’agir !

La FNPL et la FNB appellent les éleveurs bovins à se mobiliser très activement dans tous les départements, dans le cadre du mot d’ordre d’action lancé par la FNSEA et JA pour débloquer des mesures en faveur de l'élevage. Concernant le secteur bovin, plusieurs sujets sont depuis un moment sur la table du gouvernement et de ses prédécesseurs, notamment dans le cadre du Plan élevage. Dans un communiqué commun, la…


Par La rédaction

Bovins/MHE: rupture d’approvisionnement du vaccin «pour quelques semaines» (entreprise)

L’Hepizovac, seul vaccin sur le marché pour lutter contre la maladie hémorragique épizootique (MHE) chez les bovins, est actuellement «en rupture d’approvisionnement pour quelques semaines», indique son fabricant Ceva Santé animale le 18 février. Par conséquent, «toute commande passée depuis le 13 février 2025 ne pourra vraisemblablement être livrée qu’à partir de fin mars», prévient l’entreprise, qui demande à ses clients, «face à l’afflux très important d’appels téléphoniques», de passer par messagerie électronique: vetorum@ceva.com. Et d’assurer que les commandes «sont enregistrées en reliquats et les expéditions seront traitées par ordre de réception.» Fin janvier, il avait déjà été constaté que les doses de vaccins financées par l’Etat contre la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3) et la MHE n’étaient plus disponibles. Au 6 février, le GDS de Bourgogne-Franche Comté signalait déjà que l’approvisionnement en vaccins contre FCO-3, FCO-8 et MHE pouvait prendre «plusieurs semaines», avec des délais très variables selon les produits. Au-delà de la protection qu’il offre contre la MHE, le vaccin Hepizovac peut être utilisé pour la certification des animaux à l’export, permettant aux animaux de partir sans PCR vers l’Italie 21 jours après la seconde injection.


Par La rédaction

Bovins viande : les prix des broutards «s’approchent des coûts de production» (FNB)

Les prix payés aux éleveurs de bovins viande «sont en train d’atteindre le niveau des coûts de production sur certaines catégories d’animaux», a indiqué Patrick Bénézit, le président de la FNB (éleveurs allaitants, FNSEA), lors d’une conférence de presse le 28 janvier. C’est le cas pour les broutards, dont les cours sont proches de 4,3 €/kg vif, selon le dernier bulletin d’Interbev (interprofession) publié le 22 janvier. L’indicateur interprofessionnel de coût de production s’établit, lui, à 4,1 €/kg au premier semestre 2024; le chiffre sera réactualisé dans les prochaines semaines. Les jeunes bovins (JB) suivent le même chemin, avec des cotations supérieures à 5,7 €/kg pour un coût de production de 6 €/kg début 2024, ainsi que les laitonnes (jeunes femelles). Mais «on est encore loin du compte pour les vaches», note Patrick Bénézit. Ces niveaux de prix s’expliquent par «des fondamentaux de marché révolutionnaires pour notre filière», selon le secrétaire général de la FNB Cédric Mandin: un manque d’offre persistant en raison de la décapitalisation et des maladies vectorielles, alors que la demande est «présente en maigre, notamment en Italie et en Espagne». Toutefois, «la situation des élevages reste compliquée», relativise M. Mandin, en raison de charges en hausse.


Par La rédaction

Assises du sanitaire : au-delà du financement, la FNB veut pousser la vaccination

Dans le cadre des Assises du sanitaire en élevage, qui seront lancées jeudi 30 janvier, «si la répartition du financement est le seul sujet, on va passer à côté de l’exercice», prévient le président de la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA), Patrick Bénézit, le 28 janvier en conférence de presse. Et l’éleveur cantalou de réclamer «une politique sanitaire cohérente au service des éleveurs», mettant l’accent notamment sur l’anticipation et la vaccination. «Nous avions obtenu de l’ancien ministre de l’Agriculture Marc Fesneau la mise en place d’une banque d’antigènes pour produire des vaccins plus rapidement», retrace M. Bénézit. Pour la fièvre catarrhale ovine (FCO), par exemple, «les sérotypes sont connus». Mais le projet «est au point zéro», selon le président de la FNB. «Non seulement nous ne sommes pas prêts pour les futurs sérotypes, mais nous sommes même en rupture de stock sur les sérotypes actuels», s’agace-t-il. S’exprimant le 17 janvier lors de l’examen par le Sénat du PLF 2025, Annie Genevard avait confirmé que le financement serait la question centrale des Assises du sanitaire. «La France est la seule à payer les vaccins et l’indemnisation» pour les maladies vectorielles (FCO, MHE), avait rappelé la ministre de l’Agriculture. «Ce n’est pas possible, on ne peut pas continuer comme ça.»


Par La rédaction

Vaccins FCO et MHE : ruptures de stock pour les campagnes de vaccination publiques

Les doses de vaccins financées par l’État contre la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3) et contre la maladie hémorragique épizootique (MHE) ne sont plus disponibles, ont repéré nos confrères de Réussir Bovins viande sur le site web du ministère de l’Agriculture. Les pouvoirs publics avaient mis à disposition des éleveurs deux millions de doses d’Hepizovac (MHE), ainsi que 13,7 millions de doses de Bluevac-3 et de Bultavo-3 (FCO). Les professionnels souhaitant vacciner leurs animaux doivent désormais acheter eux-mêmes les doses via leur vétérinaire, à moins d’une nouvelle commande publique. Les délais d’approvisionnement sont de «quelques jours» pour l’Hepizovac et le Bultavo-3 (certifiant pour les échanges), précise la fédération des GDS (groupements de défense sanitaire) de Bourgogne-Franche-Comté sur son site web. En revanche, pour le Bluevac-3, il faudra attendre «les prochaines semaines et mois», selon les GDS, qui appellent les éleveurs à «commander [leurs] vaccins sans délai auprès de [leur] vétérinaire». Pour les sérotypes 4 et 8 de la FCO (vaccination à la charge des éleveurs), les prochaines livraisons sont attendues en juillet pour le BTVPur 4 et 8, «début février 2025 puis en avril 2025» pour le Syvazul 4-8 et «fin février et d’ici l’été» pour le Bluevac-8.


Par La rédaction

Viande bovine: en 2025, baisse prévue de la production, «bousculée par le sanitaire» (Idele)

Sous l’effet cumulé de la décapitalisation et des maladies vectorielles, la production française de viande bovine devrait chuter de 1,8% en 2025 (à 1,29 Mtéc), selon les prévisions de l’Institut de l’élevage (Idele). La maladie hémorragique épizootique (MHE) et la fièvre catarrhale ovine (FCO) provoquent «une surmortalité et des problèmes de fertilité», analyse l’institut technique dans un communiqué le 22 janvier. Des difficultés de reproduction qui ont incité les éleveurs à faire abattre plus de vaches. Le contrecoup? Une reprise de la décapitalisation à l’automne 2024, suivie en 2025 de moindres réformes et donc d’une baisse attendue de la production de femelles (-3,6%). La production de broutards, elle, devrait chuter lourdement (-8,2%, à 862 000 têtes), cumulant déficit de naissances et réorientation des jeunes animaux vers l’engraissement. «Les engraisseurs français sont parvenus à stabiliser leurs achats en 2024», note l’Idele, avec une production de taureaux et taurillons stable en 2025 (après +2,1% en 2024). Quant à la production de veaux de boucherie, après deux années de forte chute aggravée par la flambée de l’énergie, elle voit sa «baisse structurelle» ralentir en 2024 (-4,3%) et probablement en 2025 (-2%).


National | Par La rédaction

Toujours des bras de fer dans le secteur laitier

Les responsables de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) ont organisé fin janvier à Paris, une conférence de presse au cours de laquelle ils ont balayé l’actualité agricole. Négociations commerciales, interprofession, Lactalis, sanitaire… Les dossiers en tension restent nombreux.  © iStock-zmeel Les éleveurs laitiers aimeraient une année 2025 meilleure que l’an dernier, surtout beaucoup plus «apaisée». C’est le souhait de leur président Yohann Barbe, qui attend avec impatience…


Par La rédaction

Élevage : «pas possible» de continuer à payer vaccins et indemnisations, selon Genevard

S’exprimant lors de l’examen par le Sénat du projet de loi de finances (PLF) pour 2025, Annie Genevard a confirmé que le financement sera la question centrale des Assises du sanitaire en élevage, qui seront lancées le 30 janvier. «La France est la seule à payer les vaccins et l’indemnisation» pour les maladies vectorielles (FCO, MHE), a rappelé la ministre de l’Agriculture. «Ce n’est pas possible, on ne peut pas continuer comme ça», a-t-elle répété. «Les budgets n’y suffiront pas.» Dans un rapport publié en décembre 2024, le CGAAER constatait qu’il n’y avait «pas de consensus» sur ce sujet. Missionnés par l’ancien ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, ses deux auteurs avaient testé auprès des parties prenantes une nouvelle doctrine consistant à mutualiser une «part significative» du budget «au sein du maillon amont (…) voire au sein de la filière». Le projet visait à ce que l’État continue à financer les indemnisations sanitaires (abattages sur ordre de l’administration), mais pas les indemnisations économiques (pertes dues à la maladie et aux mesures de lutte). La question du financement «reste un gros point d’interrogation», note la directrice de GDS France Kristel Gache. Selon elle, «un des attendus des Assises, c’est d’arriver à un modèle financier plus équilibré et plus anticipé».


Par Eva DZ

Bovins : les maladies vectorielles font repartir la décapitalisation à la hausse

Alors qu’il ralentissait depuis le début de l’année, le rythme de décapitalisation du cheptel bovin français est reparti à la hausse à l’automne 2024, notamment en raison des maladies vectorielles, indique l’Institut de l‘élevage (Idele) dans son bulletin Tendances paru le 20 décembre. L’effectif de vaches allaitantes est ainsi en recul de 1,7% sur un an au 1er octobre 2024, puis de 2% au 1er novembre. Plus tôt dans l’année, le rythme de baisse était passé de 1,8% au 1er janvier 2024 à 1,5% au 1er septembre. Au 1er novembre, on comptait dans l’Hexagone 3,392 millions de vaches allaitantes et 3,305 millions de vaches laitières (-2,2% sur un an).

L’accélération de la décapitalisation est «lié[e] au très faible nombre de génisses entrées dans les troupeaux», explique l’Idele. En raison des épizooties de maladies vectorielles, «la fertilité a été affectée et des avortements se sont produits, en partie chez des génisses», qui ne sont donc pas entrées dans le troupeau des mères, relève l’institut technique. Au 2 janvier, la France comptait 9155 foyers de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3), ainsi que 3750 cas de maladie hémorragique épizootique (MHE). Sans oublier des milliers de cas de FCO-8.