Mot-clé : Marché

Aveyron | National | Par Bérangère Carel

Réquista accueille les Marchés au bétail vif de France

La Fédération des Marchés de Bétail Vif (FMBV) a tenu son congrès annuel à Réquista les 14 et 15 avril. L’occasion pour le marché ovin local d’exposer sa nouvelle dynamique. L'équipe du marché de Réquista avec les congressistes La FMBV rassemble 42 marchés adhérents, soit la grande majorité des marchés bovins et ovins d’importance en France. Elle est présidée par Bruno Debray, représentant le marché de Châteaubriant en Loire-Atlantique. Les…


Aveyron | National | Par Bérangère Carel

Marchés au cadran : unis pour leur déploiement numérique

Vendredi 14 mars, le Cadran Ségali de Baraqueville a été le théâtre du lancement d’une toute nouvelle entreprise, la SAS Enchères Business Solutions (EBS), spécialisée dans les outils numériques au service des marchés. Dix marchés au cadran se sont associés pour créer la SAS EBS, prestataire d’outils numériques. «Le projet de création de la SAS EBS a démarré ici même il y a deux ans», annonce Martial Tardivon, président de…


Aveyron | Par Eva DZ

Marché aux bestiaux de Laissac : appel à participation

Afin de conforter sa première place de marché aux bestiaux de France, Laissac met en place à compter de septembre, un nouveau système de gestion et de fonctionnement pour son marché bovin et ovin hebdomadaire. Une SEM dont le capital est ouvert à tous les usagers, et complété par la municipalité, est en construction. Cette semaine à Laissac, 714 bovins étaient proposés à la vente et plus d’une centaine d’ovins.…


Aveyron | Par La rédaction

Laissac : Le marché aux bestiaux fait peau neuve

Marché au cadran avec garantie de paiement pour tous les vendeurs (bovins et ovins)… Le marché de Laissac change de braquet. Une réunion d’information, ouverte à tous, est organisée jeudi 16 janvier à 20h pour présenter et expliquer les évolutions à venir. Les marchés ovins et bovins de Laissac seront dans quelques semaines, organisés au cadran, avec une garantie de paiement pour tous les vendeurs (photo archives). Le marché aux…


Par Eva DZ

Chou-fleur : un marché déséquilibré par une offre abondante

Si le début de campagne du chou-fleur français, en septembre, a montré des prix élevés (+110% par rapport à 2023), la situation s’est inversée par la suite à cause d’un élargissement rapide des disponibilités, soulignent les services du ministère de l’agriculture (Agreste) le 20 décembre. Cet afflux de volumes a entraîné les cours à un niveau inférieur de 17% à celui de la campagne précédente en octobre, puis de 74% en novembre. «Les demandes d’approvisionnement à l’exportation étant par ailleurs mesurées, la situation génère des invendus et des retraits, certains producteurs renonçant même à récolter», indique Agreste. Ce marché déséquilibré s’inscrit dans un contexte de production pourtant en baisse.

La production nationale de choux-fleurs est estimée à 186 900 tonnes sur la campagne 2024-2025. Elle serait en baisse de 3% sur un an et inférieure de 16% à la moyenne quinquennale. «Seule la Basse-Normandie connaîtrait une hausse de production, en raison d’une amélioration des rendements par rapport à la campagne précédente», détaille la note. «La campagne de production du chou-fleur en Hauts-de-France est concentrée sur la saison d’été mais a pris quelques semaines de retard cette année en raison de l’humidité excessive sur les parcelles. Ce retard a été rattrapé par les producteurs entre juillet et août».


Par Eva DZ

UE/Mercosur : les négociations commerciales finalisées, des garanties sur le climat

Après 25 ans de négociations, l’UE et les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) ont officiellement annoncé le 6 décembre à Montevideo (Uruguay), avoir finalisé leurs discussions en vue d’un accord de libre-échange. «Aujourd’hui, une étape historique est franchie» a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Et d’ajouter qu’il s’agit d’une «victoire pour l’Europe» et d’un «accord gagnant-gagnant». Après une première conclusion en 2019, des négociations s’étaient engagées afin de répondre aux préoccupations liées au développement durable.

Dans le détail, Bruxelles envisage cet accord comme «l’un des accords les plus ambitieux en matière de développement durable» qui va même «au-delà de certains de nos accords les plus récents», citant le Ceta et l’accord avec le Chili. Par rapport au texte de 2019, celui de 2024 fait de l’accord de Paris «un élément essentiel de la relation UE-Mercosur». Cela signifie que des avantages commerciaux pourront être suspendus «si l’une des parties enfreint gravement l’accord de Paris ou décide de s’en retirer». En outre, il prévoit «des engagements concrets» pour mettre fin à la déforestation d’ici 2030. Il contient de nouvelles dispositions sur les marchés publics, les droits à l’exportation et les véhicules mais rien de nouveau concernant le secteur agricole.


Par Eva DZ

Elevage : la part du marché de la restauration va grimper d’ici 2033

Selon une étude prospective de l’élevage dans 10 ans, présentée au Space par Abcis et le Crédit Agricole, la part de consommation en restauration de chaque production animale va croître d’ici 2033, au risque de favoriser les importations. Cette part (versus grande distribution) progresserait entre 2023 et 2033 pour chaque filière : en poulet (de 34 à 39%), en porc (de 15 à 18%), en bœuf (de 27 à 31%) et en lait (de 13 à 15%). L’Abcis, société de conseil fondée par trois instituts en bovins, porc, volailles (Idele, Ifip, Itavi), prévoit une forte progression de la consommation de produits avicoles, en particulier poulet et œufs, aux dépens des viandes de porc et bovine, grâce à la restauration. Elle prend le parti de considérer que la production pourra se développer. Aussi, le taux d’auto-approvisionnement (production/consommation) du poulet se stabilise-t-il. Celui de l’œuf suivrait un pente douce accidentée en 2026 par les distributeurs qui ne commanderaient plus d’œufs de poules élevées en cages (les cages disparaîtraient effectivement en 2031). La Bretagne y perdrait une part de production.


Par Eva DZ

Porc : avec les beaux jours, le prix au MPF repart à la hausse

Le Marché du porc français (MPF, nouveau nom du MPB) a clôturé sa séance du jeudi 13 juin en hausse de 1,8 ct€/kg, à 2,021 €/kg, renouant avec la hausse après quatre semaines de stabilité. «La baisse de l’offre saisonnière s’accentue», constatent les analystes du marché de Plérin, qui notent une «chute des poids [moyens des cochons] de près de 600 g pour les trois premiers jours d’activité sur la zone Uniporc». Pour la semaine passée, les abattages sont «en baisse par rapport à la semaine dernière et celle de l’an passé» (à 355 000 porcs), lit-on dans le commentaire de la séance. Ailleurs en Europe, le MPF estime que «les cours du porc vont probablement évoluer entre stabilité et hausse».

Après 15 semaines sans fluctuation, la filière allemande, en revanche, pourrait connaître de nouvelles difficultés, car «le commerce extérieur allemand pourrait être à nouveau restreint» après le retour de la PPA en élevage. Chez l’ensemble des grands producteurs européens, la hausse saisonnière des prix du porc s’est faite attendre, en raison d’un «commerce plutôt calme» et de «méventes au grand export», qui alourdissent le marché, selon la note hebdomadaire du MPF du 10 juin.


Par Eva DZ

Le Marché du porc breton (MPB) devient le Marché du porc français (MPF)

À l’occasion de son assemblée générale le 6 juin, le Marché du porc breton (MPB) est devenu le Marché du porc français (MPF). «Quoi de plus normal, me direz-vous, quand on sait que le prix affiché en fin de séances de vente sert de référence à toute la filière française ?», a lancé son président François Pot dans son discours. Basé à Plérin (Côtes-d’Armor), le MPB tient deux séances par semaine (lundi et jeudi), au cours desquelles la cotation est fixée par des enchères dégressives. Son élargissement fait suite à l’arrivée des trois premiers abattoirs hors Bretagne : Vallégrain (Sarthe) et Tradival (Loiret) à l’automne dernier, puis Holvia (Mayenne).

L’année 2023 a également été marquée par le départ des deux premiers acteurs français du porc, Bigard et la Cooperl. «J’invite les éleveurs des autres régions de France à présenter leurs porcs sur le catalogue», a exhorté François Pot, tout en promettant que, par la suite, «les lignes [du marché] bougeront encore pour s’adapter». Selon son rapport annuel, l’activité du MPB a été fortement influencée par la décapitalisation porcine en 2023, avec un offre réduite de 1,5% par rapport à 2022 (à 1,34 million de porcs charcutiers) et un prix de base moyen de 2,115 €/kg (+22,6%), un plus haut historique.


National | Par La rédaction

Les matières premières agricoles sous tension

Biocarburants, lin, bois, céréales, jus de pommes, viandes, cuivre, minerai de fer, or…. Depuis 38 ans déjà, le rapport CyclOpe scrute les évolutions des commodités et des produits de toute nature. Les cadres géopolitique et climatique pèsent sur les cours mondiaux. Philippe Chalmin professeur d'histoire économique à l'Université Paris-Dauphine est l'auteur du 38ème rapport Cyclope. Philippe Chalmin professeur d'histoire économique à l'Université Paris-Dauphine et coordinateur du Cyclope a rappelé qu’en…