Mot-clé : Manifestations

Par eva dz

Crise agricole : semaine d’actions

Les syndicats agricoles annoncent des actions dans les prochains jours. En Occitanie, berceau du mouvement de colère agricole de l’hiver 2023-2024, la FDSEA et les JA de Haute-Garonne donnent rendez-vous à leurs adhérents dans la soirée du 16 octobre pour un «retournement et bâchage des panneaux de communes». Un mode opératoire déjà utilisé en Dordogne, dans le Loir et Cher et dans le Loiret, où les militants ont échangé des panneaux d’entrée de ville. En Aveyron, la FDSEA et les JA prévoient de bâcher les panneaux d’entrée et de sortie des communes dans tout le département.

La rédaction


Par eva dz

Pologne : de nouvelles manifestations contre les normes environnementales européennes

Après avoir été en début d’année l’épicentre de la contestation agricole en Europe orientale, les agriculteurs polonais ont une nouvelle fois manifesté le 10 mai contre l’impact négatif sur l’économie des réglementations environnementales de l’UE. Les représentants réclament notamment la mise en place d’un référendum sur le Green Deal européen. «Nous voulons un référendum en Pologne sur l’obligation pour le président, le parlement et le gouvernement de rejeter le Green Deal», a ainsi déclaré à l’AFP Adrian Wawrzyniak, porte-parole du syndicat des agriculteurs Solidarité qui est à l’origine de la manifestation.

Ce mouvement est soutenu par Droit et Justice (conservateurs eurosceptiques), principal parti d’opposition au gouvernement pro-européen de Donald Tusk, dont est issu l’actuel commissaire à l’agriculture Janusz Wojciechowski. S’exprimant sur le réseau social X, celui s’est d’ailleurs posé en défenseur des protestataires en indiquant que plusieurs mesures avaient déjà été retirées de son initiative.

La rédaction


Par eva dz

Manifestations : Macron promet un «discours de Rungis 2», pour septembre ou début 2025

À l’occasion d’une réunion, ce 2 mai à l’Élysée, le Président de la République a promis un discours d’orientation, de la même envergure que celui qu’il avait tenu au marché de Rungis en 2017. Emmanuel Macron a proposé deux échéances possibles : la rentrée de septembre, ou après les élections des Chambres d’agriculture de janvier, craignant que le scrutin n’entrave le bon déroulé de son allocution et de la concertation qui la précèderait, dès l’été. «Je ne veux pas me retrouver seul au milieu de la pampa», aurait-il déclaré.

En conférence de presse le 2 mai, les présidents de la FNSEA et des JA ont plaidé pour que ce discours se tienne dès septembre : «L’agriculture ne doit pas attendre», estime Arnaud Rousseau.

Selon les professionnels, le discours pourrait inclure une «approche par filière», et par territoire. La suite du plan pour «l’agriculture méditerranéenne» est également attendue.

La rédaction


Par La rédaction

Manifestations : FNSEA et JA soumettent 5 «blocs» prioritaires à Matignon

À une semaine du congrès de la FNSEA, le syndicat majoritaire et les Jeunes agriculteurs ont exposé le 19 mars cinq «blocs» de priorités au Premier ministre Gabriel Attal, qui les recevra à nouveau lundi 25 mars soir, a annoncé le président de la FNSEA Arnaud Rousseau à l’AFP à l’issue de son entretien à Matignon. Le responsable de la FNSEA a précisé qu’il attendait un calendrier et des arbitrages sur l’élevage, les moyens de production (eau et pesticides, NDLR), la compétitivité, la trésorerie, et les retraites.  En matière de trésorerie, Arnaud Rousseau expliquait, la semaine dernière à Agra Presse, attendre des mesures supplémentaires pour les profils d’agriculteurs qui ne pourraient pas bénéficier des prêts bonifiés annoncés fin février: «Pour les exploitations en situation délicate, l’État doit entrer en action pour accompagner, soit par des prêts supplémentaires, soit une prise en charge de cotisation – sur ce dernier point, il faut aller plus loin que le budget annuel actuel de la MSA», plaide l’agriculteur. Dans un entretien publié le 19 mars dans les Echos, Arnaud Rousseau a précisé la position de la FNSEA sur les prix plancher: «Nous voulons que les indicateurs de coûts de production interprofessionnels soient à 75% pris en compte dans les calculs de prix».