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Par eva dz

Manifestations : mobilisation multiforme partout en France contre l’accord UE/Mercosur

Barrages filtrants, «feux de la colère», manifestations devant les préfectures, dépôts de panneaux de signalisation : c’est une journée de mobilisation multiforme que les militants FNSEA/JA ont menée lundi 18 novembre. Au micro de RMC, le président de JA Pierrick Horel recensait «85 points de manifestation» dans l’Hexagone. Les syndicalistes protestent notamment contre l’accord UE/Mercosur, tout en pressant le gouvernement de mettre en œuvre les promesses obtenues lors des précédentes mobilisations de l’hiver 2023-2024. 

Dès dimanche soir, des manifestants ont partiellement bloqué la RN 118 à Villacoublay (Yvelines), non loin de l’aéroport militaire d’où décolle fréquemment le Président de la République pour ses déplacements à l’étranger ; de son côté, Emmanuel Macron est arrivé à Rio de Janeiro (Brésil) le 18 novembre pour participer au G20. «Nous allons continuer de nous opposer» à l’accord UE/Mercosur, a-t-il déclaré la veille depuis l’Argentine.

Autres actions notables : le blocage du pont de l’Europe à Strasbourg, cinq convois de tracteurs convergeant vers Périgueux, ou encore le blocage d’un pont à Avignon.

La rédaction


Aveyron | Par eva dz

Actions FDSEA-JA : Des feux dans les campagnes

La colère monte crescendo dans les campagnes. Il y a quelques semaines, la FDSEA et les JA invitaient leurs équipes locales à bâcher les panneaux de signalisation, invitant les agriculteurs à faire entendre leur colère face à l’inertie du gouvernement (lire la VP du 17 octobre). Toujours dans l’attente de réponses concrètes, la mobilisation monte d’un cran avec la mise en place de feux dans les communes et cantons pour…


Aveyron | National | Par La rédaction

La FNSEA et JA appellent à la mobilisation «mi-novembre»

L’évocation d’une possible signature de l’accord avec le Mercosur et de dédommagements accordés à l’agriculture a été le catalyseur du mécontentement. Une intense mobilisation se profile pour les semaines à venir. La décision a été prise le 21 octobre au soir à l’occasion d’un conseil d’administration commun FNSEA/JA associant l’ensemble de leurs réseaux respectifs : une action nationale de mobilisation agricole sera organisée mi-novembre par le syndicalisme majoritaire. L’annonce en…


Par eva dz

Versement des aides : des agriculteurs forcent leur entrée au conseil de Bourgogne-Franche-Comté

Une dizaine d’agriculteurs, échappés d’un groupe de 300 manifestants, ont forcé l’entrée du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté le 18 octobre afin de protester contre les retards de paiement de fonds européens, gérés par la région, a constaté un journaliste de l’AFP. Selon les Jeunes agriculteurs (JA) et la FDSEA de Côte-d’Or, qui avaient appelé à la manifestation, 3447 dossiers sont en souffrance depuis un an et demi, empêchant le versement d’aides européennes du Feader (2d pilier de la PAC), gérées par la région.

«À la vitesse où ils avancent, ils sont dans l’incapacité de traiter les dossiers avant le 30 juin 2025. Ce qui est grave car, à cette date, l’argent retournera à l’Europe», avertit Thibault Renaud, vice-président des JA de la région. Une petite dizaine de manifestants a réussi à forcer les portes de l’édifice régional, poussant la présidente PS de la région, Marie-Guite Dufay à les inviter à rejoindre les débats, où des membres des JA ont témoigné de leur «malaise». «Ces retards sont anormaux», a répondu en séance la présidente de la région, estimant la «colère légitime». «On a mis les moyens pour avancer. Nous sommes englués dans une masse de dossiers et nous faisons tout pour nous désengluer». Les agriculteurs ont ensuite quitté l’hémicycle, rejoignant leurs collègues manifestant à l’extérieur.

La rédaction


Par eva dz

Versement des aides : rassemblement FDSEA/JA devant l’ASP à Strasbourg lundi

Dénonçant le non-versement d’aides de la PAC, la FDSEA et les Jeunes agriculteurs (JA) du Bas-Rhin appellent à manifester lundi 21 octobre devant les locaux de l’Agence de services et de paiement (ASP) à Strasbourg. Les versements des avances sur les aides PAC 2024 «étaient attendus avec impatience dans les fermes pour le 15 octobre», rappellent les syndicats dans un communiqué. «Malheureusement près de 20% des fermes ne toucheront pas l’argent, soit plus de 500 agriculteurs», déplorent-ils, pointant «l’incompétence de l’État». Et les syndicats de promettre de «secouer l’administration française».

Au niveau national, dans un communiqué du 16 octobre, le ministère de l’agriculture s’était félicité du versement de 4,3 Md€ d’avances d’aides PAC (premier pilier et ICHN) «dès le premier jour permis par la réglementation européenne». Il restait «7% de dossiers non encore payés», reconnaît la Rue de Varenne, soit «un peu moins de 20 000 exploitations». L’exécutif avance «différentes causes» à ce non-paiement dans les temps, les deux principales étant les «modifications tardives de déclarations» (cultures d’été notamment) «dans le cadre du droit à l’erreur» et des vérifications de la qualité d’agriculteur actif. Le ministère annonce des prochains paiements le 30 octobre, courant novembre, puis le solde «pendant la première quinzaine de décembre».

La rédaction


Par eva dz

Normes : la FDSEA et les JA manifestent mercredi à Nancy pour la simplification

La FDSEA et les Jeunes agriculteurs (JA) de Meurthe-et-Moselle appellent à manifester mercredi 9 octobre à Nancy devant la DDT (préfecture), selon un communiqué diffusé la veille. Les syndicats réclament un «changement de cap urgent» sur les normes et leur application, dénonçant des «réglementations incohérentes et vides de bon sens». Parmi les sujets cités : les contrôles administratifs, la directive nitrates, les phytos ou encore le drainage. Le 3 octobre, à la veille de sa visite au Sommet de l’élevage, le Premier ministre avait indiqué  vouloir «faire une pause sur les normes» pour «encourager» les agriculteurs touchés par les crises. «Michel Barnier n’a pas compris la gravité de la situation», estiment la FDSEA et les JA de Meurthe-et-Moselle.

La rédaction


Par eva dz

Versement des aides : la FNSEA maintient son ultimatum au 15 juin, actions la semaine prochaine

Questionné le 13 juin par l’AFP sur l’ultimatum fixé par la FNSEA au gouvernement dans le versement des aides bio et des MAEC avant le 15 juin, son président Arnaud Rousseau indique que «l’ultimatum demeure». Et d’annoncer que «des actions qui sont menées la semaine prochaine dans les départements.» Dans un communiqué paru le 7 juin, la FNSEA et les JA avaient annoncé qu’ils «appeller(aie)nt leurs réseaux à la mobilisation» à partir du 17 juin s’ils n’observaient pas une «régularisation totale et définitive» des versements des MAEC et des aides à l’agriculture biologique d’ici le 15 juin – elles sont habituellement versées au 15 mars. «Il en va de la crédibilité de la parole publique», estimaient les syndicats, qui affirment que «lors des mobilisations du début d’année, le gouvernement a alors pris l’engagement d’un versement avant le 15 juin».

Interrogé le 7 juin par Agra presse sur un éventuel engagement du gouvernement à verser les aides bio et les MAEC avant le 15 juin, le cabinet du ministre de l’agriculture Marc Fesneau indiquait n’avoir «jamais communiqué sur cette date». Les communications gouvernementales connues portaient sur un versement des aides autour du mois de juin.

La rédaction


Par eva dz

La FNSEA espère rencontrer Macron début avril pour «sortir de la crise»

«Ce qui se profile, c’est que l’on puisse rencontrer le Président de la République pour essayer de sortir de cette crise dans les premiers jours d’avril», a indiqué le président de la FNSEA Arnaud Rousseau en conférence de presse le 20 mars. Une déclaration qui intervient après le report d’une réunion prévue la veille avec Emmanuel Macron. «On n’est là pour faire durer le mouvement, on est là pour obtenir des décisions concrètes», a appuyé M. Rousseau, alors que la mobilisation a démarré en novembre. Les syndicats majoritaires ont rencontré Gabriel Attal le 19 mars pour faire le point sur les 62 mesures annoncées début février par le gouvernement.

De son côté, la FNSEA lui a présenté les «cinq blocs» qu’elle estime prioritaires (élevage, moyens de production, compétitivité, trésorerie et «dignité», dont les retraites). «Notre principal sujet, c’est comment et quand», résume le président de la FNSEA.

Une nouvelle réunion avec le Premier ministre est prévue lundi 25 mars, à la veille du congrès du syndicat, du 26 au 28 mars à Dunkerque. «Marc Fesneau a confirmé sa venue» à la clôture de l’événement jeudi 28, a affirmé M. Rousseau. Et de prédire que les agriculteurs «risquent de lui demander des comptes», en particulier sur le curage des cours d’eau, sujet sensible dans la région après les récentes inondations.

La rédaction


Par eva dz

Manifestations : la réunion de la FNSEA à l’Elysée ce mardi 19 mars est «reportée»

Une réunion prévue le 19 mars à l’Elysée avec la FNSEA a été «reportée», a annoncé le 16 mars soir le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, selon qui «les conditions pour sortir de la crise agricole ne sont pas réunies». «Faire porter aux syndicats cette responsabilité témoigne du fossé entre les déclarations et les actes», ajoute le dirigeant syndical dans un post sur X (ex-Twitter) à propos du report de la réunion. Il vise en particulier des propos rapportés par la presse, selon lesquels les pouvoirs publics auraient fustigé des «syndicats incapables de se mettre d’accord sur 4 ou 5 mesures fortes».

La FNSEA insiste sur l’ensemble de ses 62 demandes et souhaite qu’elles soient toutes prises en compte. Elles ont été formulées après les manifestations qui ont eu lieu de fin janvier à début février, avant et pendant le salon de l’agriculture à Paris. «Nous attendons la déclinaison des mesures de Gabriel Attal sur retraites, eau, phytos, élevage, trésorerie, simplification… Le rythme n’y est pas du tout», détaille M. Rousseau dans son post sur X. Il a néanmoins salué les «avancées» obtenues à Bruxelles, où des révisions législatives ont été proposées vendredi pour alléger drastiquement les règles environnementales de la Politique agricole commune (PAC) autour des jachères, des haies et des rotations de cultures notamment.

La rédaction


Par eva dz

Le Copa-Cogeca prévoit une action le 12 mars devant le Parlement européen

Le Copa-Cogeca (organisations et coopératives agricoles de l’UE) et la FDSEA du Bas Rhin annoncent une manifestation devant le Parlement européen à Strasbourg le 12 mars en marge de la plénière lors de laquelle devraient être examinés la révision de la directive sur les émissions industrielles ainsi que les mesures autonomes commerciales concernant les importations ukrainiennes.

Dans un communiqué l’organisation agricole dénonce les «messages contradictoires» du Parlement européen où malgré les promesses de soutien de la part de la plupart des partis politiques, «le même Parlement européen a voté il y a peu la loi sur la restauration de la nature et affiche un soutien limité au secteur agricole lorsque des questions sont soulevées concernant le commerce avec l’Ukraine». Le Copa-Cogeca demande «des simplifications immédiatement efficaces, des réponses sur le commerce agricole avec l’Ukraine, un arrêt des négociations de l’accord UE Mercosur dans sa forme actuelle, une avancée sur les NBT et une directive sur les émissions industrielles qui n’attaque pas les élevages familiaux de porcs et de volailles».

La rédaction