Mot-clé : Machinisme

Par Agra

Machinisme : Bruxelles simplifie ses prescriptions en matière de freinage

Dans un règlement délégué publié au Journal officiel de l’UE le 12 juin, la Commission européenne simplifie la législation de l’UE concernant les prescriptions en matière de freinage pour les véhicules agricoles et forestiers. Dans les faits, il est désormais possible pour les tracteurs équipés d’une double ligne hydraulique de freinage d’être attelés à des outils en simple ligne. Bruxelles justifie sa décision par le fait qu’« un nombre important de véhicules tractés sont encore utilisés avec des attelages à simple ligne ». Elle ajoute des dispositions techniques afin de « prévenir les accidents provoqués par des systèmes de freinage mal reliés » mais également « de garantir le bon fonctionnement des véhicules tractés équipés d’un système à simple ligne lorsqu’ils sont attelés à des tracteurs dotés de deux conduites de commande ». Le nouveau texte rappelle que « l’immatriculation ou la mise en service de tracteurs neufs équipés de systèmes de freinage uniquement compatibles avec des liaisons hydrauliques du type à une seule conduite » est interdite depuis le 1er janvier 2025. Plusieurs autres problèmes de conformités ont émergé ces derniers mois, soulignaient nos confrères de la France agricole dans un article le 5 juin.

source: Agra


Par Agra

Machinisme : après deux années de baisse, rebond du marché attendu en 2026

Le syndicat français des constructeurs de machines agricoles, Axema, a indiqué, lors d’une conférence de presse le 13 mai, qu’il s’attendait à un rebond du marché français en 2026, après une année 2024 en berne, et une nouvelle baisse plus légère attendue en 2025. Le marché du neuf est passé de 9,3 milliards d’euros (Md€) en 2023, à 8 Md€ en 2024. Le repli annuel observé en 2024 s’expliquait par de multiples facteurs, notamment les difficultés de l’agriculture française l’an dernier, avec l’effritement notable des productions céréalières et viticoles, entre autres. Le syndicat rappelle que l’année 2023 avait été exceptionnelle, en raison, entre autres, d’un nombre plus élevé que d’habitude de report de commandes réalisées en 2022, et exécutées en 2023. Axema envisage un nouveau recul du marché en 2025, à 7,8 Md€, avant de repartir à 8,3 Md€ en 2026. Le syndicat rapporte un rebond des commandes en ce début 2025. Mais il considère que le climat des affaires reste tout de même baissier actuellement, justifiant l’effritement attendu sur l’ensemble de l’année 2025, et le faible rebond projeté en 2026. « Notre marché fonctionne par cycle. Nous sommes actuellement dans la période baissière, qui pourrait rebondir de manière plus marquée en 2027-2028 » déclare David Targuy, directeur des affaires économiques et internationales d’Axema.


Par Elisa Llop

Machinisme : le tracteur de pente

Le tracteur de pente, un engin tout-terrain, encore insuffisamment répandu dans le département. De fait, depuis quelques mois, un groupe d'agriculteurs (situés entre Bor-et-Bar, et Morlhon) étudie la mise en place d'un service tracteur en pente en CUMA, en service complet. Afin d'avancer dans ce projet, deux démonstrations ont eu lieu, les mercredi 16 et jeudi 17 avril respectivement sur les deux communes. L'outil, le tracteur en pente GRIP 4…


Par La rédaction

Valorisation du bois énergie : Démos et retours d’expériences

La partie 2 de la vidéo sur la valorisation du bois énergie, en plaquettes, litières, bûches se focalise cette fois sur les démonstrations d'engins qui les produisent. Le 5 février dernier, l'association Caloé, le Cdas, la FD CUMA et leurs partenaires ont organisé une journée terrain afin de mieux faire connaître ces procédés, mais aussi les besoins des agriculteurs. Les thématiques précises étaient les suivantes : "Bordures de champ, haies…


Par Agra

Machinisme : baisse des crédits d’aide aux Cuma, quinzaine de parlementaires mobilisés

Plus d’une quinzaine de députés et sénateurs de tous bords alertent la ministre de l’Agriculture sur la baisse des crédits d’aide aux Cuma, peut-on lire en cette fin avril au Journal officiel qui publie leurs questions. Cette coupe budgétaire, inscrite dans la loi de finances pour 2025, concerne le Dispositif national d’accompagnement des projets et des initiatives (DiNA), unique dispositif de l’Etat en faveur des coopératives d’utilisation de matériel agricole. « Les dépenses d’aide aux entreprises sont les premières affectées par ce choix austéritaire », dénonce notamment la députée RN Hélène Laporte, rappelant que l’aide aux Cuma fait partie d’une enveloppe « ramenée au niveau de 2024 (lui-même en nette diminution par rapport à 2023) ». Le DiNA prend la forme d’un conseil stratégique visant à « réaliser un état des lieux de la Cuma (gouvernance, situation économique et financière, organisation des chantiers, charges de mécanisation etc.), et proposer un plan d’actions », décrit leur fédération. Ce dispositif permet d’« aller plus loin que le partage de machines (ex : projet en lien avec la transition agroécologique, la transition énergétique, etc.) ». Plus de 600 Cuma en bénéficient chaque année, écrivent les parlementaires.

Source: Agra


Par La rédaction

Dossier Spécial : Foire de Baraqueville 2025

Depuis 70 ans, le premier dimanche de mai c’est la Foire de Baraqueville. Un rendez-vous incontourable porté par une nouvelle association, qui propose 8 000 m2 d’exposition de matériel agricole et qui a su se renouveler avec l’accueil de concours grâce à son foirail Raymond Lacombe. Ce 70ème anniversaire propose une nouvelle fois, un programme riche en animations.


Par La rédaction

Les immatriculations de tracteurs ont baissé en France l’an passé selon les fabricants

Le syndicat des fabricants de machines agricoles, Axema, signale, dans un communiqué du 10 janvier, un effritement, en France, du nombre des premières immatriculations de tracteurs agricoles, de 5,8 % en 2024, pour tomber à 39 189 unités. Il s’agit du niveau le plus bas depuis 2020 (37 412 unités), et d’un repli de 2,8 % par rapport à la moyenne établie sur les quatre dernières années. Les baisses annuelles les plus notables concernent les tracteurs pour les vignes et vergers (-24,6 %, à 2 531 unités) et standards (-8,4 %, à 23 976 unités). «Ces résultats sont à nuancer. En effet, les statistiques d’immatriculation des tracteurs et chargeurs télescopiques ont été affectées par la nouvelle réglementation européenne sur le freinage des véhicules agricoles, entrée en vigueur au 1er janvier 2025. Une échéance qui a incité la profession à pré-immatriculer les tracteurs (ou chargeurs) concernés avant la fin de l’année», tempère le syndicat. Parmi les tracteurs standards et ceux destinés aux vignes et vergers, la marque John Deere reste la plus prisée, avec 5 541 unités immatriculées en 2024, soit 20,9 % de parts de marché (22,6 % l’an dernier). Viennent ensuite Fendt (4 223 immatriculations, 15,9 % de parts de marché), et New Holland (3 784 immatriculations, 14,3% de parts de marché).


National | Par La rédaction

Machinisme : les distributeurs face à une chute des commandes

Les prises de commande de matériel agricole sont prévues autour de -10 % jusqu’au début 2025 dans les concessions, prévoit leur organisation professionnelle Sedima. C’est « la confirmation d’un ralentissement de la demande déjà observé au premier semestre ». Au vu de l’enquête auprès des adhérents Sedima, les prises de commande de matériel agricole sont estimées à mi-octobre en « recul de l’ordre de 10 à 11 % » au…


Par La rédaction

Agroéquipements : le sénateur Menonville veut saisir l’Autorité de la concurrence

Lors d’une communication le 18 décembre à la commission des Affaires économiques du Sénat, le centriste Franck Menonville a annoncé vouloir saisir l’Autorité de la concurrence sur le fonctionnement du marché français de l’agroéquipement. Objectif: «Disposer d’une description de la formation des prix des machines et des équipements agricoles tout au long de la chaîne de valeur, jusqu’aux agriculteurs», a-t-il dit, alertant sur le poids de la mécanisation («plus de 25% des charges d’exploitation») et son évolution («en hausse de 30% en trois ans»). Déjà en 2021, un rapport du CGAAER (ministère de l’Agriculture) préconisait une étude sur le fonctionnement du marché des agroéquipements. La saisine de l’Autorité de la concurrence vise à faire la lumière sur les contrats d’exclusivité territoriale négociés entre constructeurs et concessionnaires pour distribuer leurs produits sur une zone géographique donnée. De tels accords sont vus comme «de potentiels éléments de déséquilibre des relations entre fournisseurs et acheteurs, car ils réduisent l’offre disponible et peuvent avoir un effet sur les prix de vente», rapporte le sénateur. Il s’agit aussi de «déterminer si les mécanismes [de financement] peuvent avoir pour effet indésirable d’augmenter les prix pour les agriculteurs».


National | Par La rédaction

AgriSima : prochaine édition en 2026

Le prochain salon international du machinisme agricole, qui renaît de ses cendres sous le nom AgriSIMA, a été mis officiellement sur sa rampe de lancement, lors d’une conférence de presse, à Paris début décembre. Nouveau nom, nouvelle équipe, nouvelle formule : ce salon ne se bornera pas à des visites de machines mais entend aussi apporter du contenu avec des réponses sur « comment produire ? ». Le salon de…