Mot-clé : Machinisme

Par La rédaction

Les immatriculations de tracteurs ont baissé en France l’an passé selon les fabricants

Le syndicat des fabricants de machines agricoles, Axema, signale, dans un communiqué du 10 janvier, un effritement, en France, du nombre des premières immatriculations de tracteurs agricoles, de 5,8 % en 2024, pour tomber à 39 189 unités. Il s’agit du niveau le plus bas depuis 2020 (37 412 unités), et d’un repli de 2,8 % par rapport à la moyenne établie sur les quatre dernières années. Les baisses annuelles les plus notables concernent les tracteurs pour les vignes et vergers (-24,6 %, à 2 531 unités) et standards (-8,4 %, à 23 976 unités). «Ces résultats sont à nuancer. En effet, les statistiques d’immatriculation des tracteurs et chargeurs télescopiques ont été affectées par la nouvelle réglementation européenne sur le freinage des véhicules agricoles, entrée en vigueur au 1er janvier 2025. Une échéance qui a incité la profession à pré-immatriculer les tracteurs (ou chargeurs) concernés avant la fin de l’année», tempère le syndicat. Parmi les tracteurs standards et ceux destinés aux vignes et vergers, la marque John Deere reste la plus prisée, avec 5 541 unités immatriculées en 2024, soit 20,9 % de parts de marché (22,6 % l’an dernier). Viennent ensuite Fendt (4 223 immatriculations, 15,9 % de parts de marché), et New Holland (3 784 immatriculations, 14,3% de parts de marché).


National | Par La rédaction

Machinisme : les distributeurs face à une chute des commandes

Les prises de commande de matériel agricole sont prévues autour de -10 % jusqu’au début 2025 dans les concessions, prévoit leur organisation professionnelle Sedima. C’est « la confirmation d’un ralentissement de la demande déjà observé au premier semestre ». Au vu de l’enquête auprès des adhérents Sedima, les prises de commande de matériel agricole sont estimées à mi-octobre en « recul de l’ordre de 10 à 11 % » au…


Par La rédaction

Agroéquipements : le sénateur Menonville veut saisir l’Autorité de la concurrence

Lors d’une communication le 18 décembre à la commission des Affaires économiques du Sénat, le centriste Franck Menonville a annoncé vouloir saisir l’Autorité de la concurrence sur le fonctionnement du marché français de l’agroéquipement. Objectif: «Disposer d’une description de la formation des prix des machines et des équipements agricoles tout au long de la chaîne de valeur, jusqu’aux agriculteurs», a-t-il dit, alertant sur le poids de la mécanisation («plus de 25% des charges d’exploitation») et son évolution («en hausse de 30% en trois ans»). Déjà en 2021, un rapport du CGAAER (ministère de l’Agriculture) préconisait une étude sur le fonctionnement du marché des agroéquipements. La saisine de l’Autorité de la concurrence vise à faire la lumière sur les contrats d’exclusivité territoriale négociés entre constructeurs et concessionnaires pour distribuer leurs produits sur une zone géographique donnée. De tels accords sont vus comme «de potentiels éléments de déséquilibre des relations entre fournisseurs et acheteurs, car ils réduisent l’offre disponible et peuvent avoir un effet sur les prix de vente», rapporte le sénateur. Il s’agit aussi de «déterminer si les mécanismes [de financement] peuvent avoir pour effet indésirable d’augmenter les prix pour les agriculteurs».


National | Par La rédaction

AgriSima : prochaine édition en 2026

Le prochain salon international du machinisme agricole, qui renaît de ses cendres sous le nom AgriSIMA, a été mis officiellement sur sa rampe de lancement, lors d’une conférence de presse, à Paris début décembre. Nouveau nom, nouvelle équipe, nouvelle formule : ce salon ne se bornera pas à des visites de machines mais entend aussi apporter du contenu avec des réponses sur « comment produire ? ». Le salon de…


Par Eva DZ

Machinisme : les ETA prônent des aides à l’usage plutôt qu’à l’investissement

La FNEDT (entreprises de travaux agricoles) a proposé le 10 décembre à l’Etat de mettre en place des aides à l’usage d’agroéquipements au lieu des récurrentes aides aux investissements, un moyen selon elle de remédier à la «surmécanisation» des exploitations agricoles. «On demande des aides à l’usage, non pas des chèques en blanc sur une machine», a déclaré le nouveau président Philippe Largeau. «Depuis des décennies, l’Etat débloque des sommes d’argent pour permettre de financer du matériel agricole. Ce sont des chèques en blanc», a-t-il estimé. Et de critiquer des dispositifs «inéquitables», réservés aux exploitants agricoles et aux CUMA, les ETA n’étant «jamais éligibles», hormis quelques petites enveloppes pour deux ou trois machines, selon lui. Ces aides aux investissements «bénéficient aux constructeurs, dont une très forte majorité sont étrangers, et aux banques». «Quel est l’intérêt pour l’agriculteur ? Il n’y en a pas», considère Philippe Largeau.

La FNEDT propose à la place des aides à l’usage, comme celles pour les semis de couverts végétaux en Bretagne, ou dans le cadre du plan national d’arrachage des vignes. Un des avantages serait de remédier au «suréquipement» des fermes, selon la fédération. 


Par La rédaction

Machinisme : la FNCuma réclame une mission parlementaire sur le fonctionnement du marché

La FNCuma (coopératives d’utilisation de matériel agricole) a réclamé le 27 août une mission parlementaire sur le fonctionnement du marché des agroéquipements. C’est l’une de ses sept propositions «pour une mécanisation agricole qui conjugue compétitivité et sobriété». L’idée est de «rééquilibrer les relations entre les acheteurs et les fournisseurs en étudiant notamment les avantages et les inconvénients du contrat d’exclusivité» entre constructeur et concessionnaire. En parallèle, la fédération reprend une proposition parlementaire visant à étendre les missions de l’Observatoire des prix et des marges au secteur amont, notamment aux agroéquipements. Une autre proposition phare consiste à inclure dans la Planification écologique un objectif de 30% de mutualisation du parc de machines. Cela passe par l’instauration d’«un crédit d’impôt mécanisation collective», évalué à 17 M€ par an. La FNCuma préconise aussi une démarche stratégique pour le conseil et l’accompagnement en agroéquipement, comme l’a recommandé le CGAAER (ministère) dans un rapport en avril 2021. Autres propositions des Cuma : inclure un volet mécanisation dans les diagnostics du parcours à l’installation; soutenir le reconditionnement de matériel agricole et une conversion énergétique «réaliste» du parc de machines.


Par Eva DZ

Un salon du machinisme couplé au SIA se tiendra au Bourget en 2025

Forts du «grand succès» du Sia’Pro lancé en 2024, les organisateurs ont annoncé le 29 mai sa transformation, dès l’an prochain, en «Salon international des équipements et des solutions agricoles», réservé aux professionnels de l’ensemble de la filière. L’évènement, délocalisé au parc des expositions de Paris Le Bourget Bourget (Seine-Saint-Denis) du 23 au 25 février 2025, comprendra «une offre complète allant du machinisme, aux équipements, composants, services, nouvelles technologies et énergies», selon le communiqué du Ceneca et de Comexposium. Cette annonce intervient après l’annulation du Sima 2024. Axema, co-organisateur avec Comexposium, l’avait justifiée le 2 février par «le contexte actuel de baisse de marché et de crise agricole». Le grand rendez-vous du secteur est aussi victime du «désistement d’acteurs majeurs du machinisme agricole», d’après le syndicat des industriels de l’agroéquipement. De son côté, Sia’Pro se veut une «vitrine de solutions efficientes et méthodes innovantes pour améliorer l’efficacité, la durabilité et la rentabilité des exploitations agricoles». Le salon organisera un concours récompensant «les meilleures évolutions technologiques».


Par La rédaction

Machinisme : Strasbourg rejette le permis de conduire pour les tracteurs

A l’occasion du vote en séance plénière le 28 février de la position du Parlement européen sur la directive Permis de conduire, les eurodéputés ont très largement rejeté l’ensemble des amendements du projet de rapport de la commission parlementaires des Transports qui prévoyaient l’instauration d’une nouvelle catégorie de permis de conduire européenne concernant les tracteurs (catégorie T). A présent, des négociations interinstitutionnelles avec le Conseil de l’UE vont devoir être menées pour que la révision des règles relatives au permis de conduire dans l’UE puisse entrer en vigueur. Si les Etats membres se sont déjà positionnés dès décembre, ce sera probablement au nouveau Parlement européen, issu des élections du 6 au 9 juin, de suivre l’avancée des travaux. Lors du dernier débat à la veille du vote, la rapporteure de ce texte, la Française Karima Delli (Verts) s’était exprimée en faveur du retrait de ces amendements « mis en place par le PPE (droite, ndlr) ».


Par La rédaction

Dossier manutention : des bras mécanisés

Réutiliser une vieille grange grâce à un mini-chargeur. S’occuper de l’entièreté de la manutention avec un chargeur à bras articulé. Mutualiser une mélangeuse automotrice pour l’alimentation. De nombreuses solutions existent pour faciliter la manutention.


Aveyron | Par La rédaction

Semis direct Un semoir tout terrain pour revitaliser les prairies

Dans le domaine de la simplification du travail du sol, l'entreprise de travaux agricoles de Jean-Noël Lacombe propose un service de semis direct «passe partout», particulièrement bien adapté à la régénération de prairies.Le semoir direct HE-VA, parfaitement adapté à la régénération des prairies qui souffrent du climat et de la sauvagine.Éleveur de vaches allaitantes sur les hauteurs de Firmi, Jean-Noël Lacombe crée son ETA en 2020. Il propose dès le…