Mot-clé : Machinisme

Par Elisa Llop

Machinisme : le tracteur de pente

Le tracteur de pente, un engin tout-terrain, encore insuffisamment répandu dans le département. Depuis quelques mois, un groupe d'agriculteurs (situés entre Bor-et-Bar, et Morlhon) étudie la mise en place d'uns service tracteur en pente en CUMA, en service complet. Afin d'avancer dans ce projet, deux démonstrations ont eu lieu, les mercredi 16 et jeudi 17 avril respectivement sur les deux communes. L'outil, le tracteur en pente GRIP 4 de la…


Par La rédaction

Valorisation du bois énergie : Démos et retours d’expériences

La partie 2 de la vidéo sur la valorisation du bois énergie, en plaquettes, litières, bûches se focalise cette fois sur les démonstrations d'engins qui les produisent. Le 5 février dernier, l'association Caloé, le Cdas, la FD CUMA et leurs partenaires ont organisé une journée terrain afin de mieux faire connaître ces procédés, mais aussi les besoins des agriculteurs. Les thématiques précises étaient les suivantes : "Bordures de champ, haies…


Par Agra

Machinisme : baisse des crédits d’aide aux Cuma, quinzaine de parlementaires mobilisés

Plus d’une quinzaine de députés et sénateurs de tous bords alertent la ministre de l’Agriculture sur la baisse des crédits d’aide aux Cuma, peut-on lire en cette fin avril au Journal officiel qui publie leurs questions. Cette coupe budgétaire, inscrite dans la loi de finances pour 2025, concerne le Dispositif national d’accompagnement des projets et des initiatives (DiNA), unique dispositif de l’Etat en faveur des coopératives d’utilisation de matériel agricole. « Les dépenses d’aide aux entreprises sont les premières affectées par ce choix austéritaire », dénonce notamment la députée RN Hélène Laporte, rappelant que l’aide aux Cuma fait partie d’une enveloppe « ramenée au niveau de 2024 (lui-même en nette diminution par rapport à 2023) ». Le DiNA prend la forme d’un conseil stratégique visant à « réaliser un état des lieux de la Cuma (gouvernance, situation économique et financière, organisation des chantiers, charges de mécanisation etc.), et proposer un plan d’actions », décrit leur fédération. Ce dispositif permet d’« aller plus loin que le partage de machines (ex : projet en lien avec la transition agroécologique, la transition énergétique, etc.) ». Plus de 600 Cuma en bénéficient chaque année, écrivent les parlementaires.

Source: Agra


Par La rédaction

Dossier Spécial : Foire de Baraqueville 2025

Depuis 70 ans, le premier dimanche de mai c’est la Foire de Baraqueville. Un rendez-vous incontourable porté par une nouvelle association, qui propose 8 000 m2 d’exposition de matériel agricole et qui a su se renouveler avec l’accueil de concours grâce à son foirail Raymond Lacombe. Ce 70ème anniversaire propose une nouvelle fois, un programme riche en animations.


Par La rédaction

Les immatriculations de tracteurs ont baissé en France l’an passé selon les fabricants

Le syndicat des fabricants de machines agricoles, Axema, signale, dans un communiqué du 10 janvier, un effritement, en France, du nombre des premières immatriculations de tracteurs agricoles, de 5,8 % en 2024, pour tomber à 39 189 unités. Il s’agit du niveau le plus bas depuis 2020 (37 412 unités), et d’un repli de 2,8 % par rapport à la moyenne établie sur les quatre dernières années. Les baisses annuelles les plus notables concernent les tracteurs pour les vignes et vergers (-24,6 %, à 2 531 unités) et standards (-8,4 %, à 23 976 unités). «Ces résultats sont à nuancer. En effet, les statistiques d’immatriculation des tracteurs et chargeurs télescopiques ont été affectées par la nouvelle réglementation européenne sur le freinage des véhicules agricoles, entrée en vigueur au 1er janvier 2025. Une échéance qui a incité la profession à pré-immatriculer les tracteurs (ou chargeurs) concernés avant la fin de l’année», tempère le syndicat. Parmi les tracteurs standards et ceux destinés aux vignes et vergers, la marque John Deere reste la plus prisée, avec 5 541 unités immatriculées en 2024, soit 20,9 % de parts de marché (22,6 % l’an dernier). Viennent ensuite Fendt (4 223 immatriculations, 15,9 % de parts de marché), et New Holland (3 784 immatriculations, 14,3% de parts de marché).


National | Par La rédaction

Machinisme : les distributeurs face à une chute des commandes

Les prises de commande de matériel agricole sont prévues autour de -10 % jusqu’au début 2025 dans les concessions, prévoit leur organisation professionnelle Sedima. C’est « la confirmation d’un ralentissement de la demande déjà observé au premier semestre ». Au vu de l’enquête auprès des adhérents Sedima, les prises de commande de matériel agricole sont estimées à mi-octobre en « recul de l’ordre de 10 à 11 % » au…


Par La rédaction

Agroéquipements : le sénateur Menonville veut saisir l’Autorité de la concurrence

Lors d’une communication le 18 décembre à la commission des Affaires économiques du Sénat, le centriste Franck Menonville a annoncé vouloir saisir l’Autorité de la concurrence sur le fonctionnement du marché français de l’agroéquipement. Objectif: «Disposer d’une description de la formation des prix des machines et des équipements agricoles tout au long de la chaîne de valeur, jusqu’aux agriculteurs», a-t-il dit, alertant sur le poids de la mécanisation («plus de 25% des charges d’exploitation») et son évolution («en hausse de 30% en trois ans»). Déjà en 2021, un rapport du CGAAER (ministère de l’Agriculture) préconisait une étude sur le fonctionnement du marché des agroéquipements. La saisine de l’Autorité de la concurrence vise à faire la lumière sur les contrats d’exclusivité territoriale négociés entre constructeurs et concessionnaires pour distribuer leurs produits sur une zone géographique donnée. De tels accords sont vus comme «de potentiels éléments de déséquilibre des relations entre fournisseurs et acheteurs, car ils réduisent l’offre disponible et peuvent avoir un effet sur les prix de vente», rapporte le sénateur. Il s’agit aussi de «déterminer si les mécanismes [de financement] peuvent avoir pour effet indésirable d’augmenter les prix pour les agriculteurs».


National | Par La rédaction

AgriSima : prochaine édition en 2026

Le prochain salon international du machinisme agricole, qui renaît de ses cendres sous le nom AgriSIMA, a été mis officiellement sur sa rampe de lancement, lors d’une conférence de presse, à Paris début décembre. Nouveau nom, nouvelle équipe, nouvelle formule : ce salon ne se bornera pas à des visites de machines mais entend aussi apporter du contenu avec des réponses sur « comment produire ? ». Le salon de…


Par Eva DZ

Machinisme : les ETA prônent des aides à l’usage plutôt qu’à l’investissement

La FNEDT (entreprises de travaux agricoles) a proposé le 10 décembre à l’Etat de mettre en place des aides à l’usage d’agroéquipements au lieu des récurrentes aides aux investissements, un moyen selon elle de remédier à la «surmécanisation» des exploitations agricoles. «On demande des aides à l’usage, non pas des chèques en blanc sur une machine», a déclaré le nouveau président Philippe Largeau. «Depuis des décennies, l’Etat débloque des sommes d’argent pour permettre de financer du matériel agricole. Ce sont des chèques en blanc», a-t-il estimé. Et de critiquer des dispositifs «inéquitables», réservés aux exploitants agricoles et aux CUMA, les ETA n’étant «jamais éligibles», hormis quelques petites enveloppes pour deux ou trois machines, selon lui. Ces aides aux investissements «bénéficient aux constructeurs, dont une très forte majorité sont étrangers, et aux banques». «Quel est l’intérêt pour l’agriculteur ? Il n’y en a pas», considère Philippe Largeau.

La FNEDT propose à la place des aides à l’usage, comme celles pour les semis de couverts végétaux en Bretagne, ou dans le cadre du plan national d’arrachage des vignes. Un des avantages serait de remédier au «suréquipement» des fermes, selon la fédération. 


Par La rédaction

Machinisme : la FNCuma réclame une mission parlementaire sur le fonctionnement du marché

La FNCuma (coopératives d’utilisation de matériel agricole) a réclamé le 27 août une mission parlementaire sur le fonctionnement du marché des agroéquipements. C’est l’une de ses sept propositions «pour une mécanisation agricole qui conjugue compétitivité et sobriété». L’idée est de «rééquilibrer les relations entre les acheteurs et les fournisseurs en étudiant notamment les avantages et les inconvénients du contrat d’exclusivité» entre constructeur et concessionnaire. En parallèle, la fédération reprend une proposition parlementaire visant à étendre les missions de l’Observatoire des prix et des marges au secteur amont, notamment aux agroéquipements. Une autre proposition phare consiste à inclure dans la Planification écologique un objectif de 30% de mutualisation du parc de machines. Cela passe par l’instauration d’«un crédit d’impôt mécanisation collective», évalué à 17 M€ par an. La FNCuma préconise aussi une démarche stratégique pour le conseil et l’accompagnement en agroéquipement, comme l’a recommandé le CGAAER (ministère) dans un rapport en avril 2021. Autres propositions des Cuma : inclure un volet mécanisation dans les diagnostics du parcours à l’installation; soutenir le reconditionnement de matériel agricole et une conversion énergétique «réaliste» du parc de machines.