Mot-clé : Lactalis

Par La rédaction

Lait : le leader Lactel recule en volume, et choisit le Planet score pour le lait bio

Lactel (Lactalis) a annoncé le 11 mars ses ventes en volume pour 2024 : elles ont atteint 330 millions de litres (ML) de lait UHT en GMS en France, en léger recul par rapport à 2023 (345 ML). Lactel se félicite d’être la marque leader dans l’Hexagone pour le lait UHT, suivi par Candia (225 ML). Selon les sous-catégories lait classique, biologique ou délactosé, Lactel est talonné par Candia ou C’est qui le patron (CQLP). Dans un marché en baisse structurelle depuis plusieurs années, et dominé par les MDD qui représentent environ 60% de parts de marché du lait UHT, Lactel veut marquer sa différence sur les laits spécifiques. Fin 2024, Lactel a lancé Vita’Vie, un lait enrichi en 12 vitamines, sacré meilleure innovation 2024 en crèmerie par Circana, et en 2025, la marque lancera un lait délactosé enrichi en vitamine B12 et un lait délactosé entier en bouteilles de 50 cl. Pour ce qui concerne le volet environnemental, Lactel commencera à afficher, cette année sur le lait bio, le Planet Score – qui a choisi un indicateur contesté par les émissions de méthane. Et la marque poursuivra l’emballage en bouteilles RPEHD (plastique recyclé) pour atteindre 15 millions de bouteilles en 2025 (après 8,5 millions en 2024).

Source: AGRA


Par La rédaction

Lait bio : après Lactalis, Biolait annonce aussi un prix stable sur l’année 2024

Après Lactalis, c’est au tour de Biolait d’annoncer, dans un communiqué le 7 février, un prix stable pour ses adhérents sur l’année 2024. «Je suis fier d’annoncer ce prix du lait aux producteurs. Un prix stable, salutaire dans le contexte de la bio que nous connaissons», déclare le président Philippe Marquet, cité dans le communiqué. Le collecteur annonce un prix du lait payé en 2024 à 483 €/1000 litres (contre 482 €/1 000 l l’an passé), auprès des 2100 éleveurs (stable), dont la production 2024 a été de 245 millions de litres de lait bio (270 millions de litres en 2023). De son côté, Lactalis avait aussi annoncé il y a quelques semaines avoir maintenu le prix du lait à 508 €/1000 l (contre 504 €/1000 l en 2023). Une semaine après que le groupe Lactalis a annoncé son intention de réduire ses volumes de 450 millions de litres (Ml) de lait d’ici 2030, Biolait s’était engagée «à étudier toute demande de nouvelle adhésion» de la part de producteurs laitiers laissés sans contrat, à condition «de nouvelles dispositions» qui seraient prises par l’Etat. L’OP demandait la mise en place de programmes opérationnels (PO) dont bénéficient d’autres filières au titre de la politique agricole commune (Pac), ainsi que «le financement direct de la logistique sur les zones peu denses».


Par La rédaction

Lait : Lactalis refuse d’indemniser les éleveurs en rupture de contrat, selon l’Unell

«Lactalis refuse d’ouvrir la discussion sur une indemnisation collective» des éleveurs avec qui il rompt son contrat, a annoncé Yohann Serreau, le président de l’association d’organisations de producteurs (AOP) Unell, le 4 février en conférence de presse. En septembre 2024, le n°1 français du lait a annoncé une réduction de sa collecte et la rupture de ses contrats avec 272 éleveurs de l’ouest et de l’est. Les premiers courriers de résiliation ont été envoyés «la semaine dernière», selon l’AOP qui regroupe 5200 éleveurs livrant Lactalis. Les producteurs concernés ont désormais 18 mois (jusqu’au 31 juillet 2026 au plus tôt) pour trouver une nouvelle laiterie. Fin janvier, l’AOP a présenté «au moins une solution» de collecte à chaque producteur concerné. Ces propositions restent «fragiles», selon le président de l’Unell, et nécessiteront des investissements non anticipés de la part des éleveurs (tank à lait, parts sociales de coopératives, cahiers des charges). D’où la demande de «négociation amiable» pour une indemnisation collective formulée par l’Unell. De son côté, Lactalis privilégie «une approche individualisée», a-t-il indiqué à l’AFP (indemnisations individuelles prévues dans les contrats). Selon Yohann Serreau, l’industriel «considère que les producteurs qui trouveront une solution ne subiront pas de préjudice».


Par La rédaction

Lait/Lactalis: la FNPL et les JA alertent sur les cas des jeunes installés et des bio

Dans un communiqué du 29 janvier, la FNPL (producteurs de lait, FNSEA) et les Jeunes agriculteurs indiquent qu’ils «accompagnent les éleveurs» qui ne seront bientôt plus collectés par Lactalis. Presque quatre mois après l’annonce de l’industriel d’une réduction de sa collecte, «certains producteurs conventionnels ont reçu un courrier de résiliation ces derniers jours», indique le directeur de la FNPL Benjamin Guillaumé. Plus largement, les syndicats alertent sur deux cas de figure : d’une part «les éleveurs récemment installés qui, sur la base d’engagements récents de volumes de Lactalis, ont investi ces dernières années» ; et d’autre part les producteurs bio. À ces derniers, «Lactalis dit: « On ne souhaite pas se séparer de vous. Mais si vous voulez rester, il faut passer en conventionnel »», rapporte le directeur de la FNPL. Autres écueils soulevés par le syndicat : les investissements provoqués par le changement de laiterie à venir (rachat éventuel de tanks à lait, changements de cahier des charges). Pour financer ces surcoûts, «il y aura un sujet d’indemnités de la part de Lactalis, mais aussi d’autres sujets», estime M. Guillaumé. Et de préciser que «nous nous donnons trois semaines pour recenser les différents cas auprès de nos sections départementales».


National | Par La rédaction

Toujours des bras de fer dans le secteur laitier

Les responsables de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) ont organisé fin janvier à Paris, une conférence de presse au cours de laquelle ils ont balayé l’actualité agricole. Négociations commerciales, interprofession, Lactalis, sanitaire… Les dossiers en tension restent nombreux.  © iStock-zmeel Les éleveurs laitiers aimeraient une année 2025 meilleure que l’an dernier, surtout beaucoup plus «apaisée». C’est le souhait de leur président Yohann Barbe, qui attend avec impatience…


Par Eva DZ

Prix du lait : Lactalis et l’Unell trouvent un accord pour 2025 avec une prime de durabilité

À l’issue d’une négociation, Lactalis et sa principale association d’organisations de producteurs Unell ont convenu d’une revalorisation de 10 euros/1000 litres du prix de revient agricole (PRA) dans leur formule de prix et d’une prime de RSE de 4€/1000l pour l’année 2025, annonce un communiqué commun du 15 novembre. Les deux parties avaient trouvé un accord sur la formule de prix lors d’une médiation en avril. La revalorisation de la matière première agricole (+10€/1000l) dans la composante PGC (produits de grande consommation) France de la formule de prix intervient «en amont des prochaines négociations commerciales avec la grande distribution», précise le communiqué.

Le PRA a été défini à 477€/1000l par l’Unell et Lactalis, en dessous de l’indicateur publié par le Cniel en septembre (485€/1000l). À noter que celui-ci porte sur l’année 2023. Le communiqué rappelle qu’une hausse de 20,4€/1000l sur la MPA avait déjà été appliquée en 2024 par rapport à 2023. Pour la première fois, une prime RSE de 4€/1000l «vise à encourager les progrès réalisés en matière de bien-être animal et de réduction de leur empreinte environnementale» sur la base de leur résultat au diagnostic Cap’2ER. «Cet accord permettra à Lactalis France d’entrer au plus tôt en négociations commerciales au niveau national avec la grande distribution», explique le communiqué.


Par La rédaction

Lait : le plan de l’Unell pour trouver une solution pour tous les producteurs Lactalis

L’association d’organisations de producteurs (AOP) Unell a présenté à la presse, le 5 novembre, son plan pour «trouver une solution collective» pour les producteurs concernés par les annonces de réduction de la collecte de Lactalis d’ici 2026, y compris ceux qui ne sont pas adhérents de l’AOP. «Nous voulons trouver une solution pour chaque producteur d’ici la fin de l’année [2025]», explique Yohann Serreau, le président de l’AOP (11 OP). Les producteurs ont mandaté l’entreprise de conseil Triangle pour rechercher de nouveaux débouchés pour les éleveurs concernés: 121 dans le sud des Pays de la Loire et 151 dans l’Est (160 millions de litres de lait). Des rendez-vous ont eu lieu «avec plus de 20 laiteries», indique l’Unell. À date, le «potentiel d’achat» dans l’Ouest «permet de couvrir les volumes produits par les fermes concernées». La situation est plus complexe dans l’Est, compte tenu de la diversité des laiteries et du «contexte topographique de montagne» qui «complexifie les circuits de collecte». «Les contacts sont encore en cours», précise l’Unell. Le mois de novembre sera consacré à s’assurer que les «attentes» des producteurs et des nouveaux clients concordent. Enfin, à partir du début 2025, l’Unell se donne pour objectif de mettre en relation des groupes d’éleveurs avec les acheteurs «de manière collective pour contractualiser».


Par Eva DZ

Production laitière : LSDH prêt à collecter 50 éleveurs lâchés par Lactalis

L’entreprise laitière LSDH est prête à collecter le lait d’une cinquantaine de fermes sur le point de perdre leur contrat avec Lactalis, a annoncé le 11 octobre son dirigeant à l’AFP. «On estime qu’on va pouvoir reprendre 50 exploitations», a déclaré le président de LSDH, Emmanuel Vasseneix. Ce sont environ 300 fermes qui ne seront plus collectées à terme par Lactalis dans l’est de la France et autour de la Vendée, suite à la récente annonce du géant laitier. «Un certain nombre de producteurs abandonnés sont très proches de notre usine de production de Cholet» (Maine-et-Loire), explique M. Vasseneix. Or cette nouvelle usine, qui conditionne du lait liquide vendu en supermarchés, ne tourne pas au maximum de ses capacités et «on a des clients – Leclerc, Auchan, Lidl – qui nous demandent des volumes en plus» pour les vendre sous leurs propres marques, détaille-t-il. Emmanuel Vasseneix calcule pouvoir reprendre «entre 50 et 60 millions de litres» de lait par an. Lactalis veut réduire sa collecte d’environ 450 millions de litres en France. «Il y a un peu de conditionnalité. Il faut que les éleveurs adhèrent à notre philosophie» relève le patron de LSDH. L’alimentation des vaches sans OGM et l’accès au pâturage font partie du socle demandé aux postulants. «Cela ne se fera pas d’un claquement de doigts», complète Jérôme Chapon, président de l’APLBC et éleveur dans la Manche.


Aveyron | National | Par La rédaction

Baisse de collecte de Lactalis sans indemnisation ni perspective : « une déflagration pour le milieu laitier »

Le groupe Lactalis annonce, dans un communiqué du 26 septembre, réduire ses volumes de 450 millions de litres (Ml) de lait d’ici 2030, soit plus de 8% de la collecte de la laiterie en France (5,1 milliards de litres). L’industriel baissera sa collecte de 160 Ml dans l’Est et le sud des Pays de la Loire à l’horizon 2026. La FDSEA s'était mobilisée le 2 février dernier, devant les locaux…


Par Eva DZ

Yaourts : General Mills vend ses activités nord-américaines à Lactalis et Sodiaal

Dans un communiqué paru le 12 septembre, l’américain General Mills (Häagen-Dazs) annonce qu’il vend ses activités de fabrication et de commercialisation de yaourts en Amérique du nord aux groupes français Sodiaal et Lactalis, pour un montant de 2,1 milliards de dollars (Md$). Une fois l’opération réalisée – à horizon 2025 selon les parties prenantes -, Sodiaal détiendrait les activités du Canada et Lactalis celle des États-Unis. L’activité concernée dégageait un chiffre de d’affaires de 1,5 Md$ en 2024, incluant l’exploitation de marques comme Yoplait et Liberté, ainsi que des usines aux États-Unis et au Canada. Fondateur de la marque Yoplait, vendue dans les années 2000 à un fonds d’investissement, Sodiaal avait déjà racheté en 2021 les marques Yoplait et Liberté au niveau mondial, ainsi que les activités de Yoplait en Europe.

Créée en 1965 par une coopérative de l’Isère, l’entreprise Yoplait avait été cédée, pour moitié, en 2002, au fonds d’investissement PAI. En 2011, le groupe General Mills avait déboursé 800 millions d’euros pour prendre le contrôle de Yoplait, rachetant les parts du fonds d’investissement et une partie de celles de Sodiaal.