Mot-clé : Grandes cultures

Par La rédaction

Bio/grandes cultures : l’Itab lance un projet pour connaître la qualité des sols

L’Institut de l’agriculture biologique (Itab) annonce le lancement d’un projet de caractérisation de la qualité des sols en grandes cultures conduites en bio, dans un communiqué le 16 décembre. Baptisé QualiSolsBio, ce projet comporte trois volets. Il vise tout d’abord à «caractériser l’état actuel» de la qualité des sols de 150 parcelles agricoles, dans différents contextes agropédoclimatiques. Il vise ensuite à produire «des outils opérationnels de diagnostic et de suivi régionalisés». Enfin, le but sera de «valoriser et transférer les résultats» aux agriculteurs, aux conseillers et à l’enseignement agricole, avec des connaissances acquises qui seront par ailleurs «transférables à d’autres filières». Piloté par l’Itab et mené avec 18 partenaires (dont la Fnab, l’Inrae, Terres Inovia, l’Isara…), ce projet démarrera le 1er janvier, pour une durée de trois ans et demi, et sera financé par le Casdar co-Innovation 2025-2028.


Par La rédaction

Eau : stress hydrique et climat variable menacent un quart des grandes cultures

En s’appuyant sur les données de sa nouvelle plateforme Aqueduct Food, le World Resources Institute (WRI) a publié, le 16 octobre, une analyse des risques liés à la disponibilité de l’eau pour la production agricole et la sécurité alimentaire. Selon le WRI, un quart des grandes cultures sont cultivées dans des zones où l’approvisionnement en eau est fortement contraint, très variable, ou les deux. Plus précisément, le riz, le blé et le maïs sont particulièrement vulnérables, avec 33% de ces trois grandes cultures produites avec des ressources en eau soumises à une forte pression ou une grande variabilité. À noter que les cultures irriguées comme pluviales sont confrontées à «des menaces croissantes». Les cultures irriguées, qui représentent 34% de la production mondiale totale en poids, sont vulnérables à une concurrence accrue pour les ressources en eau partagées. À eux seuls, dix pays* concentrent 72% des cultures irriguées mondiales, dont deux tiers font face à des niveaux de stress élevés à extrêmement élevés. «Cela constitue un problème non seulement pour la sécurité alimentaire, mais aussi pour l’économie, car les cultures irriguées sont souvent des cultures de rente exportées vers d’autres nations», précise le WRI. Les cultures pluviales sont quant à elles menacées par la variabilité des précipitations, qui devrait augmenter de 40% d’ici 2050.
* Chine, Égypte, États-Unis, Inde, Indonésie, Mexique, Pakistan, Thaïlande, Vietnam