Mot-clé : GMS

Par eva dz

Lait : Leclerc signe 290 Ml en contrats tripartites et élargit à l’ultra-frais

Le distributeur E. Leclerc annonce, dans un communiqué le 21 novembre, avoir contractualisé un total de 290 millions de litres (Ml) de lait en contrats tripartites pour les produits vendus sous marques de distributeur (Eco+, Marque repère, Délisse). Après un premier accord sur le prix du lait en 2021, l’enseigne renouvelle ses contrats pour trois ans avec plusieurs transformateurs et organisations de producteurs*, sur 230 millions de litres de lait. «Ces volumes concernent 100% du lait UHT conventionnel commercialisé par l’enseigne sous les marques Marque repère et Eco+», précise le communiqué. En outre, Leclerc signe son premier contrat tripartite sur les produits laitiers ultra-frais avec Novandie (Andros) et l’organisation de producteurs APLBC. Ce contrat porte sur 60 Ml par an pour une durée de «quatre ans et demi». Ils seront «utilisés principalement pour la fabrication de yaourts Délisse de Marque repère», indique E. Leclerc.

Selon le panéliste Kantar, les 734 magasins et 731 «drives», propriété des près de 600 patrons adhérents au «mouvement» E. Leclerc, représentent 24,1% du marché français de la grande distribution.
*Lactalis, Orlait, LSDH, Unell, OPLB, Unicoolait, Ucanel, Sodiaal, Lact’union, Terra Lacta, APLBC 

La rédaction


Par eva dz

Sommet de l’élevage : attendu vendredi, Barnier promet du soutien et pointe les GMS

À l’occasion de son discours de politique générale, le 1er octobre, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a expliqué vouloir «soutenir» les agriculteurs «lorsqu’ils sont frappés par les crises». La ministre de l’agriculture Annie Genevard est attendue ce jeudi au Sommet de l’élevage pour y faire des annonces d’aides aux éleveurs, et Michel Barnier le lendemain. Toutefois l’agenda du Premier ministre reste encore fluctuant. Dans son discours, Michel Barnier a également plaidé, sans préciser la méthode, pour «renforcer la transparence sur les marges pratiquées dans la grande distribution (…) et encourager les contrats tripartites entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs».

Plus tôt dans son discours, le Premier ministre a plaidé pour que la baisse de l’inflation soit «répercutée» dans les caisses des supermarchés. La FCD (distributeurs) a déploré une «stigmatisation insupportable» sur le réseau social LinkedIn. «Cette stigmatisation de notre secteur est insupportable alors que les enseignes de la grande distribution publient déjà chaque année leurs marges sur l’ensemble des rayons frais traditionnels, rayon par rayon, dans le cadre de l’Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM)», a réagi sur son compte LinkedIn la déléguée générale de la FCD, principale organisation représentant la grande distribution, Layla Rahhou.

La rédaction


Par eva dz

Grande distribution : le CGAAER veut inciter les GMS à instaurer une «durabilité plancher»

Dans un rapport au périmètre très vaste – les «systèmes alimentaires durables» – paru le 11 juin, deux hauts fonctionnaires du CGAAER (ministère de l’agriculture) font plusieurs propositions déjà connues, telles que le soutien à l’alimentation durable chez les plus démunis (citant les tests de chèques alimentaires ou de sécurité sociale de l’alimentation), la fiscalité sur les «produits défavorables à la santé» ou l’encadrement de la publicité. Ils proposent d’«engager la grande distribution à garantir une durabilité plancher de toute son offre, premiers prix comme les autres, et quelle que soit l’origine des produits». Ils ne précisent pas les politiques publiques à mettre en œuvre.

Dans leur exposé, ils relèvent toutefois que les pratiques RSE des entreprises agroalimentaires «ne sont pratiquement jamais prises en considération dans les négociations commerciales». La conduite d’une enquête annuelle dédiée à ce sujet depuis cinq ans a même été abandonnée, relèvent-ils. Par ailleurs, les deux auteurs estiment que «la distribution doit prendre conscience de son rôle important dans la construction du répertoire alimentaire personnel et inciter ses clients, par tous les moyens à sa disposition y compris la promotion, à élargir leur répertoire alimentaire, notamment en exploitant les cartes de fidélité pour cibler les remises et bons d’achat sur les produits sains et durables».

La rédaction


Par eva dz

Viande ovine : FDSEA de l’Aveyron en action contre les importations néozélandaises

A l’approche de Pâques, la FDSEA de l’Aveyron a dénoncé l’effet des importations de viande d’agneau néozélandaise sur les revenus des éleveurs français, et annoncé des actions syndicales dans les prochains jours.  Elle annonce que des «actions en GMS auront lieu en fin de semaine». La fédération pointe particulièrement du doigt les offres promotionnelles, citant «une publicité pour du gigot d’agneau à 8,78 € le kilogramme». La FDSEA demande «la prise en compte du coût de production» et dénonce des importations qui ne «soutiennent pas l’économie locale». L’année 2023 avait été marquée par un recul de la production française de viande ovine (-8% en volumes) en raison de la sécheresse, entrainant des prix record. FranceAgrimer prévoyait des volumes en légère hausse sur 2024.

La rédaction


Aveyron | Par La rédaction

A la veille de Pâques : FDSEA et JA font la chasse aux promos !

Des prix cassés, des viandes d’importation à des prix défiants toute concurrence,… À la veille de Pâques, les promotions vont bon train dans les grandes surfaces. La FDSEA et les JA en appellent à leur réseau pour aller vérifier dans les GMS du département, l’origine des produits, le niveau de prix et dénoncer les concurrences déloyales. Comme il y a quelques semaines pour les produits laitiers, la FDSEA et les…


Aveyron | Par eva dz

FDSEA et JA maintiennent la pression sur les prix

Un comité de suivi des relations commerciales s’est tenu le 23 février. Une semaine avant la fin des négociations commerciales, il y a urgence à ce que la grande distribution reconnaisse la valeur de l’alimentation et cesse de brandir la défense du pouvoir d’achat pour baisser les prix.La FDSEA et JA de l'Aveyron continuent à maintenir la pression dans la GMS pour défendre une nécessaire revalorisation des prix et l’application…


National | Par Didier Bouville

Négociations commerciales: une déflation de 0,3% en 2021 (médiateur)

«Le point d’atterrissage de la négociation commerciale 2021 des produits alimentaires vendus sous marque nationale est de l’ordre de -0,3% en prix 3-nets toutes catégories de produits confondues», annonce le médiateur des relation commerciales agricoles dans un communiqué de presse publié le 20 avril.Dans le détail, comme l’année dernière, seuls les produits laitiers, incluant également le rayon œufs, bénéficient d’une hausse de tarifs (+0,5%). Les produits frais non laitiers accusent…


National | Par Didier Bouville

La PPL Egalim 2 propose d’imposer des contrats écrits pluriannuels obligatoires

Envoyé à cosignature le 15 avril à ses collègues députés, la tant attendue proposition de loi (PPL) «visant à protéger la rémunération des agriculteurs», dite Egalim 2, de Grégory Besson-Moreau (LREM), notre photo, fait deux propositions principales: les contrats pluriannuels obligatoires, et la sanctuarisation de la part agricole dans les négociations commerciales.L’examen de la PPL est prévu en séance publique la première semaine juin en procédure accélérée. Dans un communiqué…


Aveyron | National | Par Didier Bouville

Produits laitiers : «prix hors la loi» (FDSEA-JA Aveyron)

Les producteurs de lait de vache de la FDSEA et des JA lors des relevés de prix dans les rayons d’une GMS de l’agglomération ruthénoise, mercredi 10 février.Communiqué de la section bovins lait FDSEA et JA Aveyron :«La loi (1) est pourtant simple. Les prix des produits alimentaires doivent être construits à partir des coûts de production des éleveurs. La Fédération Nationale des Producteurs de Lait a fait le calcul.…


National | Par Didier Bouville

Julien Denormandie en faveur d’une nouvelle loi Egalim

Auditionné par les sénateurs sur les carences de la loi Egalim, le ministre de l'Agriculture a promis un renforcement du texte avant l'automne. Et admis que la loi n'avait pas tenu ses promesses et qu'il était nécessaire de la renforcer.C'est peu de dire que les sénateurs, de tous bords confondus, n'ont pas été convaincus par la loi Egalim. Ils l'ont même clouée au pilori, à l'occasion de l'audition de Julien…