Mot-clé : GMS

Par Agra

Fruits et légumes/importations : bientôt des « visites de courtoisie » des producteurs en GMS

Les producteurs de fruits et légumes alertent les distributeurs « sur leur vigilance à privilégier l’origine France pour leurs approvisionnements », d’après un communiqué commun de Légumes de France et de la FNPF (producteurs de fruits, FNSEA) diffusé le 17 avril. Les deux syndicats annoncent de prochaines « visites de courtoisie » dans les magasins afin de constater la provenance des fruits et légumes en rayon, en espérant y trouver l’origine France. Ils n’excluent pas de durcir le ton et leur action si ce n’était pas le cas. Les producteurs s’inquiètent que, en ce début de campagne de production française, de « trop nombreux produits d’importation présents en rayons, dans les supermarchés et autres magasins spécialisés ». « La guerre des prix alimente les importations et met en péril nos producteurs », martèlent les syndicats. Légumes de France et la FNPF rappellent par ailleurs que plusieurs productions sont actuellement « dans le rouge », comme les endives, les tomates cerises qui doivent faire face aux importations marocaines, ou encore la pomme. Et d’interpeller directement les distributeurs : « Il est temps d’honorer vos beaux discours de soutien à l’agriculture française ».

source: AGRA


Par Agra

Bio/distribution : FNH regrette un manque de «stratégie» et fait des propositions

Dans une étude dévoilée le 10 avril, la Fondation pour la nature et pour l’homme (FNH) constate « la part de responsabilité de la grande distribution » dans la baisse des ventes de produits bio de 12%, entre 2020 et 2023. FNH épingle notamment l’absence de « stratégie » et d’« objectifs » bio chez les huit principaux distributeurs français. Pour y remédier, et atteindre l’objectif de 21% de SAU bio d’ici 2030 – inscrit récemment dans la LOA, FNH estime qu’il « va falloir multiplier par deux la part de bio dans la consommation à domicile, en passant de 6 à 12% ». Pour cela elle appelle les distributeurs à « s’engager » sur un objectif de 12% au moins de chiffres d’affaires bio d’ici 2030 ; à « systématiser la contractualisation et les engagements tripartites » avec l’amont agricole ; et à « travailler à la double implantation » en magasin (en rayon bio dédié et rayons classiques). En outre, FNH appelle l’Etat à « ancrer l’objectif de 12% de chiffre d’affaires biologique dans la loi » ; à « exiger plus de transparence sur la construction des prix bio » ; et à « poser les bases d’une réflexion autour de la structuration d’une démarche de type interprofessionnelle ».

source: AGRA


Par La rédaction

Négociations commerciales : les coopératives appellent à «plus de responsabilité» des GMS

Le représentant des coopératives agricoles a appelé le 16 février le secteur de la distribution à «plus de coopération et de responsabilité», notamment en évitant une «guerre des prix». «Plutôt que de persister dans une logique de guerre des prix, les distributeurs devraient considérer qu’une chaîne alimentaire a la résistance de son maillon le plus faible», soit les agriculteurs, a lancé Dominique Chargé, président de La Coopération agricole, dans une interview au Journal du Dimanche (JDD). Les fabricants agroalimentaires et la grande distribution sont engagés actuellement dans des négociations commerciales tendues, qui doivent se conclure d’ici au 1er mars. «Aujourd’hui, nous faisons face à une situation de négociation inédite avec les distributeurs», a souligné Dominique Chargé. «Nos entreprises subissent une pression considérable pour baisser les prix, tout en ayant dû fixer leurs tarifs à l’automne sans aucune visibilité sur le cadre fiscal de 2025», a lancé M. Chargé. «Vouloir faire baisser les prix à tout prix est une absurdité alimentée par des publicités comparatives qui dévalorisent notre alimentation et en font une simple variable d’ajustement du pouvoir d’achat. Résultat: des fermes disparaissent, des usines ferment et des territoires s’appauvrissent», a poursuivi Dominique Chargé.


Aveyron | Par Eva DZ

Analyses systématiques du lait : quelles incidences pour les éleveurs ?

A partir du 1er janvier, à chaque livraison de lait de vache, des échantillons seront prélevés pour analyser la matière grasse, la matière protéique, le point de congélation et les cellules somatiques, en plus du critère résidus d’antibiotiques déjà systématiquement analysé. Christophe Malgouyres et Claude Falip, co-présidents de la section bovins lait FDSEA expliquent cette évolution issue d’un accord interprofessionnel national qui s’applique en Aveyron pour les producteurs de SODIAAL,…


Par Eva DZ

Lait : Leclerc signe 290 Ml en contrats tripartites et élargit à l’ultra-frais

Le distributeur E. Leclerc annonce, dans un communiqué le 21 novembre, avoir contractualisé un total de 290 millions de litres (Ml) de lait en contrats tripartites pour les produits vendus sous marques de distributeur (Eco+, Marque repère, Délisse). Après un premier accord sur le prix du lait en 2021, l’enseigne renouvelle ses contrats pour trois ans avec plusieurs transformateurs et organisations de producteurs*, sur 230 millions de litres de lait. «Ces volumes concernent 100% du lait UHT conventionnel commercialisé par l’enseigne sous les marques Marque repère et Eco+», précise le communiqué. En outre, Leclerc signe son premier contrat tripartite sur les produits laitiers ultra-frais avec Novandie (Andros) et l’organisation de producteurs APLBC. Ce contrat porte sur 60 Ml par an pour une durée de «quatre ans et demi». Ils seront «utilisés principalement pour la fabrication de yaourts Délisse de Marque repère», indique E. Leclerc.

Selon le panéliste Kantar, les 734 magasins et 731 «drives», propriété des près de 600 patrons adhérents au «mouvement» E. Leclerc, représentent 24,1% du marché français de la grande distribution.
*Lactalis, Orlait, LSDH, Unell, OPLB, Unicoolait, Ucanel, Sodiaal, Lact’union, Terra Lacta, APLBC 


Par Eva DZ

Sommet de l’élevage : attendu vendredi, Barnier promet du soutien et pointe les GMS

À l’occasion de son discours de politique générale, le 1er octobre, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a expliqué vouloir «soutenir» les agriculteurs «lorsqu’ils sont frappés par les crises». La ministre de l’agriculture Annie Genevard est attendue ce jeudi au Sommet de l’élevage pour y faire des annonces d’aides aux éleveurs, et Michel Barnier le lendemain. Toutefois l’agenda du Premier ministre reste encore fluctuant. Dans son discours, Michel Barnier a également plaidé, sans préciser la méthode, pour «renforcer la transparence sur les marges pratiquées dans la grande distribution (…) et encourager les contrats tripartites entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs».

Plus tôt dans son discours, le Premier ministre a plaidé pour que la baisse de l’inflation soit «répercutée» dans les caisses des supermarchés. La FCD (distributeurs) a déploré une «stigmatisation insupportable» sur le réseau social LinkedIn. «Cette stigmatisation de notre secteur est insupportable alors que les enseignes de la grande distribution publient déjà chaque année leurs marges sur l’ensemble des rayons frais traditionnels, rayon par rayon, dans le cadre de l’Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM)», a réagi sur son compte LinkedIn la déléguée générale de la FCD, principale organisation représentant la grande distribution, Layla Rahhou.


Par Eva DZ

Grande distribution : le CGAAER veut inciter les GMS à instaurer une «durabilité plancher»

Dans un rapport au périmètre très vaste – les «systèmes alimentaires durables» – paru le 11 juin, deux hauts fonctionnaires du CGAAER (ministère de l’agriculture) font plusieurs propositions déjà connues, telles que le soutien à l’alimentation durable chez les plus démunis (citant les tests de chèques alimentaires ou de sécurité sociale de l’alimentation), la fiscalité sur les «produits défavorables à la santé» ou l’encadrement de la publicité. Ils proposent d’«engager la grande distribution à garantir une durabilité plancher de toute son offre, premiers prix comme les autres, et quelle que soit l’origine des produits». Ils ne précisent pas les politiques publiques à mettre en œuvre.

Dans leur exposé, ils relèvent toutefois que les pratiques RSE des entreprises agroalimentaires «ne sont pratiquement jamais prises en considération dans les négociations commerciales». La conduite d’une enquête annuelle dédiée à ce sujet depuis cinq ans a même été abandonnée, relèvent-ils. Par ailleurs, les deux auteurs estiment que «la distribution doit prendre conscience de son rôle important dans la construction du répertoire alimentaire personnel et inciter ses clients, par tous les moyens à sa disposition y compris la promotion, à élargir leur répertoire alimentaire, notamment en exploitant les cartes de fidélité pour cibler les remises et bons d’achat sur les produits sains et durables».


Par Eva DZ

Viande ovine : FDSEA de l’Aveyron en action contre les importations néozélandaises

A l’approche de Pâques, la FDSEA de l’Aveyron a dénoncé l’effet des importations de viande d’agneau néozélandaise sur les revenus des éleveurs français, et annoncé des actions syndicales dans les prochains jours.  Elle annonce que des «actions en GMS auront lieu en fin de semaine». La fédération pointe particulièrement du doigt les offres promotionnelles, citant «une publicité pour du gigot d’agneau à 8,78 € le kilogramme». La FDSEA demande «la prise en compte du coût de production» et dénonce des importations qui ne «soutiennent pas l’économie locale». L’année 2023 avait été marquée par un recul de la production française de viande ovine (-8% en volumes) en raison de la sécheresse, entrainant des prix record. FranceAgrimer prévoyait des volumes en légère hausse sur 2024.


Aveyron | Par La rédaction

A la veille de Pâques : FDSEA et JA font la chasse aux promos !

Des prix cassés, des viandes d’importation à des prix défiants toute concurrence,… À la veille de Pâques, les promotions vont bon train dans les grandes surfaces. La FDSEA et les JA en appellent à leur réseau pour aller vérifier dans les GMS du département, l’origine des produits, le niveau de prix et dénoncer les concurrences déloyales. Comme il y a quelques semaines pour les produits laitiers, la FDSEA et les…


Aveyron | Par Eva DZ

FDSEA et JA maintiennent la pression sur les prix

Un comité de suivi des relations commerciales s’est tenu le 23 février. Une semaine avant la fin des négociations commerciales, il y a urgence à ce que la grande distribution reconnaisse la valeur de l’alimentation et cesse de brandir la défense du pouvoir d’achat pour baisser les prix.La FDSEA et JA de l'Aveyron continuent à maintenir la pression dans la GMS pour défendre une nécessaire revalorisation des prix et l’application…