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Par Agra

Forêt : un numéro d’urgence contre le pillage des forêts privées en France

Coupes illégales, escroqueries : Fransylva, la fédération des forestiers privés de France, a lancé le 8 avril une « ligne d’urgence » (01.47.20.90.58) pour mieux lutter contre les vols de bois en forêt et documenter l’ampleur du phénomène. Ces vols de bois sur pied sont une « menace sérieuse » pour le renouvellement forestier, la biodiversité, la capacité de la forêt à stocker du carbone, affirme Antoine d’Amécourt, président de Fransylva. Selon la fédération qui rassemble environ 70 syndicats départementaux, les vols sont « le plus souvent le fait de réseaux criminels très organisés qui pillent les forêts et alimentent un trafic international », notamment pour l’exportation de chêne vers la Chine. Le dispositif permettra aussi d’évaluer l’ampleur des préjudices et de voir si les vols sont en hausse ou pas, alors que le prix du chêne, principal arbre pillé, a beaucoup augmenté ces dernières années, passant en moyenne de 64 euros le m3 en 2020 à 94 euros en 2022, avant de redescendre autour de 84 euros en 2023. De plus, Fransylva demande au gouvernement de créer « une cellule dédiée mobilisant le renseignement, les forces de l’ordre et les douanes » pour mieux lutter contre ces pillages, et plaide pour un « alourdissement des sanctions pénales, notamment des amendes »


Par Elisa Llop

Forêts : les forestiers privés appellent à des «mesures urgentes» contre les vols de bois

Le syndicat Fransylva (forestiers privés) appelle, dans un communiqué du 23 janvier, à des «mesures urgentes» de l’État face aux «pillages» des forêts françaises qui alimentent le trafic de bois à l’étranger. Selon le syndicat, les forêts des départements des Vosges, de la Haute-Marne et de l’Aube ont été le théâtre de nouveaux vols de bois, après une série d’opérations criminelles découvertes en Occitanie, en Ile-de-France, en Moselle et en Meuse ces derniers mois. «Les particuliers propriétaires de forêts représentent 75% de la surface forestière française et doivent faire face à des réseaux mafieux avec des professionnels du pillage, des informateurs sur place et des ramifications vers l’étranger», alerte Antoine d’Amécourt, président de Fransylva. Concrètement, le syndicat demande la création d’une cellule dédiée sur tout le territoire mobilisant le renseignement, les forces de l’ordre et les douanes. En outre, il demande une accélération des procédures, via leur instruction par le Garde des Sceaux, mais également un alourdissement des sanction pénales contre ces actes. Enfin, il souhaite la création d’un fonds de dédommagement pour les particuliers propriétaires de forêt, soulignant qu’ils ne sont pas assurés contre de tels vols.