Par Agra
Affichage environnemental : le dispositif restera volontaire au moins «quelques années»
Interrogé sur la feuille de route du gouvernement concernant l’affichage environnemental, le cabinet de la ministre de la Transition écologique indique que le dispositif restera volontaire pendant «quelques années», le temps de l’«évaluer», et pourrait devenir obligatoire selon sa pertinence et «en fonction des évolutions au niveau européen». Une première version a été notifiée mi-février auprès de la Commission européenne, une procédure qui dure au minimum trois mois. Moyennant un mois de délai, le cabinet s’attend à une entrée en vigueur du dispositif dans le courant de l’été. Sur le fond, la méthode qui se dessine est en tout cas « décevante », indiquait Anna Cohen, cheffe de projet à France Nature Environnement (FNE), le 3 avril, qui saluait cependant les « avancées » permises sous l’influence du ministère de la Transition écologique. Le mode de calcul (Ecobalyse) incluae, en plus de l’ACV Agribalyse et de la méthode Environnemental Footprint « corrigé en augmentant l’indicateur éco-toxicité eau douce », « cinq services écosystémiques » afin de prendre en compte les externalités positives. « La présence de haies », liste Anna Cohen, « la taille des parcelles, la diversité culturale, les prairies permanentes et le chargement (densité d’animaux sur une surface) »