Mot-clé : FNB

Par La rédaction

Bovins viande : les prix des broutards «s’approchent des coûts de production» (FNB)

Les prix payés aux éleveurs de bovins viande «sont en train d’atteindre le niveau des coûts de production sur certaines catégories d’animaux», a indiqué Patrick Bénézit, le président de la FNB (éleveurs allaitants, FNSEA), lors d’une conférence de presse le 28 janvier. C’est le cas pour les broutards, dont les cours sont proches de 4,3 €/kg vif, selon le dernier bulletin d’Interbev (interprofession) publié le 22 janvier. L’indicateur interprofessionnel de coût de production s’établit, lui, à 4,1 €/kg au premier semestre 2024; le chiffre sera réactualisé dans les prochaines semaines. Les jeunes bovins (JB) suivent le même chemin, avec des cotations supérieures à 5,7 €/kg pour un coût de production de 6 €/kg début 2024, ainsi que les laitonnes (jeunes femelles). Mais «on est encore loin du compte pour les vaches», note Patrick Bénézit. Ces niveaux de prix s’expliquent par «des fondamentaux de marché révolutionnaires pour notre filière», selon le secrétaire général de la FNB Cédric Mandin: un manque d’offre persistant en raison de la décapitalisation et des maladies vectorielles, alors que la demande est «présente en maigre, notamment en Italie et en Espagne». Toutefois, «la situation des élevages reste compliquée», relativise M. Mandin, en raison de charges en hausse.


Par La rédaction

Assises du sanitaire : au-delà du financement, la FNB veut pousser la vaccination

Dans le cadre des Assises du sanitaire en élevage, qui seront lancées jeudi 30 janvier, «si la répartition du financement est le seul sujet, on va passer à côté de l’exercice», prévient le président de la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA), Patrick Bénézit, le 28 janvier en conférence de presse. Et l’éleveur cantalou de réclamer «une politique sanitaire cohérente au service des éleveurs», mettant l’accent notamment sur l’anticipation et la vaccination. «Nous avions obtenu de l’ancien ministre de l’Agriculture Marc Fesneau la mise en place d’une banque d’antigènes pour produire des vaccins plus rapidement», retrace M. Bénézit. Pour la fièvre catarrhale ovine (FCO), par exemple, «les sérotypes sont connus». Mais le projet «est au point zéro», selon le président de la FNB. «Non seulement nous ne sommes pas prêts pour les futurs sérotypes, mais nous sommes même en rupture de stock sur les sérotypes actuels», s’agace-t-il. S’exprimant le 17 janvier lors de l’examen par le Sénat du PLF 2025, Annie Genevard avait confirmé que le financement serait la question centrale des Assises du sanitaire. «La France est la seule à payer les vaccins et l’indemnisation» pour les maladies vectorielles (FCO, MHE), avait rappelé la ministre de l’Agriculture. «Ce n’est pas possible, on ne peut pas continuer comme ça.»


Europe | Par La rédaction

Mercosur : la FNB dénonce «le coup de poignard» de von der Leyen

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a conclu avec le MERCOSUR, les négociations en vue d'un accord de libre-échange avec les pays d'Amérique du Sud, ce vendredi 6 décembre. La Fédération nationale bovine a de suite réagi en dénonçant «le coup de poignard» de l'Europe envers ses agriculteurs. © PAMAC «La Présidente de la Commission européenne vient de trahir les éleveurs, agriculteurs, citoyens et consommateurs européens.…


Par La rédaction

Bovins / MHE : après la première commande publique, la FNB exige plus de vaccins

Alors que Marc Fesneau a annoncé le 30 août une commande publique de deux millions de doses de vaccin contre la maladie hémorragique épizootique (MHE), «il semblerait que tout s’arrête, ce qui est problématique», s’est inquiété le président de la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA) Patrick Bénézit le 10 septembre. «Il faut que l’État continue à commander des doses», a-t-il exhorté lors de la conférence de presse de rentrée de son syndicat. Selon lui, «le cheptel souche français, c’est 10 millions de bêtes (vaches et génisses, NDLR), il faut donc 20 millions de doses», à raison de deux doses par animal. «On peut comprendre qu’il y ait des délais de fabrication ou des problèmes logistiques, mais si les doses ne sont pas commandées, elles n’arriveront pas», a insisté cet éleveur du Cantal. Début août, à peine un an après l’émergence de la MHE en France, le vaccin Hepizovac a décroché une autorisation temporaire d’utilisation (ATU). Sous pression des professionnels depuis plusieurs semaines, le ministère a annoncé une campagne de vaccination volontaire pour un million de bovins, financée par les pouvoirs publics et lancée «à la deuxième quinzaine de septembre». En parallèle, le vaccin est disponible pour des commandes privées, à la charge des éleveurs.


Par La rédaction

FCO / MHE : la FNB demande l’activation de la réserve de crise européenne

Face aux dégâts causés par les maladies vectorielles FCO (fièvre catarrhale ovine) et MHE (maladie hémorragique épizootique), «il est absolument indispensable d’activer la réserve de crise européenne», a estimé Patrick Bénézit, président de la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA) le 10 septembre. «Les éleveurs ne pourront pas assumer les pertes», a-t-il fait valoir, vu l’ampleur de l’impact sanitaire. Selon lui, le précédent épisode de MHE en 2023-2024 (plus de 4000 cas) «a coûté près de 100 M€» d’indemnisations à l’État et aux éleveurs: 50 M€ de pertes indirectes, 30 M€ de pertes directes et 15 M€ versés par le FMSE (fonds professionnel) avec cofinancement public. Ces enveloppes «n’ont pas pris en charge 100% des dégâts» et ont concerné le seul sud-ouest, qui «représente 5% du cheptel français», rappelle M. Bénézit. Cette année, outre la réémergence de la MHE, les éleveurs bovins et ovins font face à deux nouveaux sérotypes de FCO, plus virulents que les précédents. Le président de la FNB a exigé des «réponses» sur les indemnisations, alors que Marc Fesneau s’est engagé sur le principe d’un cofinancement public du FMSE. Par ailleurs, «le sujet [des maladies vectorielles] est européen», a justifié Patrick Bénézit, avec de nombreux pays touchés en Europe de l’ouest.


Par Eva DZ

Assurance prairies : un dispositif «inopérant» en cas de fortes pluies et de grêle

Dans un communiqué du 25 juillet, les associations spécialisées (AS) animales de la FNSEA (FNB, FNPL, FNO, FNEC) déclarent que le dispositif de gestion des risques climatiques pour les prairies (indice de production d’herbe calculé sur des photos satellites) est «inopérant» sur la détection des pertes liées aux aléas climatiques rencontrés par les éleveurs cette année : excès de pluviométrie, orages, grêle… «Avec le satellite, on ne voit pas ces aléas», souligne le directeur de la FNPL (lait), Benjamin Guillaumé. «Nous avons beaucoup de remontées d’éleveurs qui nous disent que leur assureur ne va pas prendre en compte leurs pertes parce que l’indice ne les montrent pas», rapporte-t-il.

En 2022 et en 2023, les limites de l’indice en cas de sécheresse avaient également été pointées. Les AS dénoncent les «engagements non tenus» du ministre de l’agriculture démissionnaire Marc Fesneau qui s’était engagé au printemps à revoir le décret encadrant les possibilités de recours contre l’indice et à développer le réseau de «fermes de référence» dans le cadre de l’Observatoire national de la pousse de l’herbe, en incluant 200 fermes supplémentaires. Ces deux dossiers sont «en suspens», indique Benjamin Guillaumé. «Il faut que la puissance publique permette des recours avec des expertises de terrain, comme cela existe en céréales, en viticulture et en arboriculture», affirme le président de la FNB (viande bovine), Patrick Bénézit.


Par Eva DZ

Fruits et légumes : Nestlé cède ses petits pots pour bébés à un fonds spécialisé

Le géant de l’agroalimentaire Nestlé a cédé des marques d’aliments pour bébé (hors laits infantiles) en France à FnB, selon un communiqué le 3 juillet de ce fonds d’investissement spécialisé dans la transformation d’entreprises agro-industrielles et notamment propriétaire des purées Mousline ou de Café Legal. FnB rachète à Nestlé, pour un montant non communiqué, les marques NaturNes, Babicao, Babivanille et les franchises P’tit, «regroupées au sein d’Azuré holding et produites sur le site d’Arches» où travaillent 235 personnes, dans les Vosges, selon le communiqué de ce fonds d’investissement publié dans la nuit du 2 au 3 juillet. FnB précise devenir «majoritaire au capital d’Azuré holding». L’entreprise rachetée réalise environ 100 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel en France, selon FnB. Les négociations sur ce dossier avaient débuté début février. Nestlé avait indiqué vouloir se concentrer sur les laits infantiles, un des produits phares du groupe. De son côté, FnB signe ainsi sa « 13e transaction », dont les plus emblématiques sont la purée Mousline, déjà rachetée à Nestlé, et Café Legal, grand nom du café brièvement détenu par l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon.


Par Eva DZ

Élevage/élections européennes : la FNB appelle à «inverser la trajectoire»

Lors d’une conférence de presse le 23 avril, le président de la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA) Patrick Bénézit a appelé à «inverser la trajectoire» qui consiste à «baisser la production [de viande bovine] au niveau européen tout en favorisant les importations par des accords internationaux». «Refuser de produire moins pour importer plus», c’est le premier axe – et «la pierre angulaire», selon M. Bénézit – des propositions du syndicat pour les élections européennes. «Tant qu’il n’y aura pas de clauses miroir dans les accords, on ne souhaite pas de nouveau quota d’importation», résume-t-il, tout en remarquant que les accords commerciaux récemment signés ou en cours de négociation comportent «à chaque fois une offre de contingent de viande bovine». Les autres volets proposés par la FNB portent sur des «prix rémunérateurs pour les producteurs» et sur «l’enjeu d’une PAC soutenant l’élevage bovin». Réformées dans la nouvelle programmation PAC, «les aides couplées animales doivent être renforcées», et la PAC doit mieux reconnaître les «aménités positives» de l’élevage, plaide le syndicat. Enfin, le quatrième et dernier axe vise une «transition écologique reconnaissant nos systèmes d’élevage bovins, durables et porteurs de services».


Europe | National | Par La rédaction

FNB : « sans clause miroir, l’accord avec le Canada doit être rejeté »

Le Sénat doit se prononcer cette semaine sur l'accord commercial liant l'Union européenne et le Canada, le CETA. Cette semaine, les Commissions des affaires étrangères et des affaires économiques du Sénat s’exprimeront concernant l’accord commercial entre l’Union Européenne et le Canada : le CETA.Alors que l’accord n’intègre aucune clause de réciprocité concernant les méthodes de production européennes, pourtant bien différentes de celles utilisées outre-Atlantique, la Fédération Nationale Bovine appelle l’ensemble…


National | Par Eva DZ

La FNB en colère contre les grandes surfaces et Bruno Le Maire

La Fédération nationale bovine (FNB) appelle à une «inversion de logique immédiate de la part des opérateurs» de l’aval. Elle s’insurge notamment contre les faibles prix payés aux éleveurs et contre le fait que ces opérateurs seraient tentés de moins s’approvisionner en viande française qu’ils jugent trop chère. Stigmatisant ses baisses de prix au producteur et la «dégradation de valeur par une course aux promotions», les éleveurs de bovins juge…