Mot-clé : FCO

Par Agra

Bovins : l’impact des maladies MHE et FCO pourrait être plus grave que prévu (Idele)

En raison des épizooties qui frappent les élevages, la baisse de la production française de viande bovine en 2025 « pourrait être bien plus forte que celle que nous avions prévue en début d’année », indique l’Institut de l’élevage (Idele) dans son bulletin Tendances du mois de mars. Dans ses prévision 2025 publiées en janvier, l’institut technique s’attendait à une chute de 1,8 % sur un an, après une stabilisation en 2024. Cette étude intégrait déjà une partie de l’impact des maladies vectorielles qui frappent les élevages français : maladie hémorragique épizootique (MHE, depuis septembre 2023) et fièvre catarrhale ovine (FCO, depuis l’été 2023 pour la FCO-8 et août 2024 pour la FCO-3). Ces pathologies provoquent souvent des problèmes de reproduction. Selon l’Idele, en 2024, les naissances de veaux allaitants seraient en chute de 5 à 6 % sur un an. Les élevages ont accusé une « forte baisse des vêlages à l’automne » (-8 % en septembre, -12 % en octobre, -7 % en novembre), « concomitante à l’arrivée de la FCO-3 sur le territoire français ». Or, ces dernières années, les élevages français avaient tendance à regrouper de plus de plus de naissances sur cette période. Le recul des naissances a continué en janvier, que ce soit en veaux allaitants (-5 à -7 %) ou en veaux laitiers (-3,8 à -4,2 %).


Par La rédaction

Assouplissement des conditions sanitaires pour l’exportation de bovins vers l’Italie

Les autorités sanitaires italiennes viennent en effet de confirmer que la vaccination FCO ou une analyse PCR négative n’étaient plus nécessaires pour les mouvements de bovins, ovins et caprins originaires de France vers les régions non indemnes de FCO de l’Italie à savoir toutes les régions à l’exception de la province autonome de Bolzano et de la région Frioul-Vénétie Julienne. « Cette évolution représente une avancée sans précédent pour les éleveurs, permettant de fluidifier les échanges et de réduire les contraintes », a commenté la FNB qui a beaucoup œuvré pour cet assouplissement.

Par ailleurs, les conditions sanitaires vis-à-vis de la Maladie Hémorragique Épizootique (MHE) restent, quant à elles, inchangées : vaccination avec HEPIZOVAC depuis 21 jours ou désinsectisation accompagnée d’une analyse PCR négative. La FNB continue à demander que cette exigence soit retirée comme l’a fait l’Espagne.

La rédaction


National | Par La rédaction

Assurances prairies, ICPE… FNB et FNPL demandent à l’Etat d’agir !

La FNPL et la FNB appellent les éleveurs bovins à se mobiliser très activement dans tous les départements, dans le cadre du mot d’ordre d’action lancé par la FNSEA et JA pour débloquer des mesures en faveur de l'élevage. Concernant le secteur bovin, plusieurs sujets sont depuis un moment sur la table du gouvernement et de ses prédécesseurs, notamment dans le cadre du Plan élevage. Dans un communiqué commun, la…


Par La rédaction

FCO : le gouvernement annonce des commandes de vaccins contre le sérotype 1

« Le gouvernement a réservé, en commande groupée et dans un marché en tension, des doses de vaccins pour la FCO-8 (…) et la FCO-1 », a annoncé Agnès Pannier-Runacher devant les députés le 11 mars. La ministre de la Transition écologique répondait à la place de sa collègue de l’Agriculture lors d’une séance de questions au gouvernement. Absent de l’Hexagone, le sérotype 1 de la fièvre catarrhale ovine (FCO) est apparu en Espagne en septembre 2024. Interrogé lors du Salon de l’agriculture, le réseau GDS France (groupements de défense sanitaire) réclamait une vaccination contre la FCO-1 dans une « bande tampon » le long des Pyrénées. Agnès Pannier-Runacher n’a pas précisé qui de l’État ou des éleveurs paiera ces doses. Le sérotype 1 étant absent du territoire français (exotique), la vaccination devrait logiquement être à la charge de l’État, comme cela a été le cas pour le sérotype 3, apparu en août 2024. Quant au sérotype 8, présent en France depuis 2015, il a causé plus de 16 000 foyers entre le 1er juin 2024 et le 6 mars 2025. Interrogée spécifiquement sur le sérotype 8 par le député Hervé Saulignac (PS, Ardèche), Mme Pannier-Runacher n’a pas évoqué la FCO-3.

 

Source Agra


Aveyron | Par La rédaction

FCO 8 : une aide d’urgence pour prendre en charge la surmortalité

Le gouvernement a annoncé une aide d’urgence pour les éleveurs qui subissent les conséquences sanitaires et économiques de la fièvre catarrhale ovine (FCO), dans le cadre d’une enveloppe globale de 75 M€. Cette aide ouverte aux éleveurs ovins et caprins déclarés foyers ayant constaté une surmortalité, peuvent déposer un dossier jusqu'au 14 février. Crédits photos : freepik et annashvets.pexels.com Cette aide «FCO» vise à prendre en charge les surmortalités liées…


National | Par La rédaction

Les assises du sanitaire animal concrétisent le travail collectif

Annie Genevard, ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, a lancé les Assises du sanitaire animal ce 30 janvier, en présence de plus de 200 représentants des filières d'élevage. Plus de 200 représentants des filières d’élevage françaises ont été réunis, jeudi 30 janvier, au ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, à l’invitation d’Annie Genevard. Quinze ans après les États généraux du sanitaire (2010), l’objectif était de conduire…


Par La rédaction

Bovins viande : les prix des broutards «s’approchent des coûts de production» (FNB)

Les prix payés aux éleveurs de bovins viande «sont en train d’atteindre le niveau des coûts de production sur certaines catégories d’animaux», a indiqué Patrick Bénézit, le président de la FNB (éleveurs allaitants, FNSEA), lors d’une conférence de presse le 28 janvier. C’est le cas pour les broutards, dont les cours sont proches de 4,3 €/kg vif, selon le dernier bulletin d’Interbev (interprofession) publié le 22 janvier. L’indicateur interprofessionnel de coût de production s’établit, lui, à 4,1 €/kg au premier semestre 2024; le chiffre sera réactualisé dans les prochaines semaines. Les jeunes bovins (JB) suivent le même chemin, avec des cotations supérieures à 5,7 €/kg pour un coût de production de 6 €/kg début 2024, ainsi que les laitonnes (jeunes femelles). Mais «on est encore loin du compte pour les vaches», note Patrick Bénézit. Ces niveaux de prix s’expliquent par «des fondamentaux de marché révolutionnaires pour notre filière», selon le secrétaire général de la FNB Cédric Mandin: un manque d’offre persistant en raison de la décapitalisation et des maladies vectorielles, alors que la demande est «présente en maigre, notamment en Italie et en Espagne». Toutefois, «la situation des élevages reste compliquée», relativise M. Mandin, en raison de charges en hausse.


Par La rédaction

Assises du sanitaire : au-delà du financement, la FNB veut pousser la vaccination

Dans le cadre des Assises du sanitaire en élevage, qui seront lancées jeudi 30 janvier, «si la répartition du financement est le seul sujet, on va passer à côté de l’exercice», prévient le président de la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA), Patrick Bénézit, le 28 janvier en conférence de presse. Et l’éleveur cantalou de réclamer «une politique sanitaire cohérente au service des éleveurs», mettant l’accent notamment sur l’anticipation et la vaccination. «Nous avions obtenu de l’ancien ministre de l’Agriculture Marc Fesneau la mise en place d’une banque d’antigènes pour produire des vaccins plus rapidement», retrace M. Bénézit. Pour la fièvre catarrhale ovine (FCO), par exemple, «les sérotypes sont connus». Mais le projet «est au point zéro», selon le président de la FNB. «Non seulement nous ne sommes pas prêts pour les futurs sérotypes, mais nous sommes même en rupture de stock sur les sérotypes actuels», s’agace-t-il. S’exprimant le 17 janvier lors de l’examen par le Sénat du PLF 2025, Annie Genevard avait confirmé que le financement serait la question centrale des Assises du sanitaire. «La France est la seule à payer les vaccins et l’indemnisation» pour les maladies vectorielles (FCO, MHE), avait rappelé la ministre de l’Agriculture. «Ce n’est pas possible, on ne peut pas continuer comme ça.»


Par La rédaction

Viande bovine: en 2025, baisse prévue de la production, «bousculée par le sanitaire» (Idele)

Sous l’effet cumulé de la décapitalisation et des maladies vectorielles, la production française de viande bovine devrait chuter de 1,8% en 2025 (à 1,29 Mtéc), selon les prévisions de l’Institut de l’élevage (Idele). La maladie hémorragique épizootique (MHE) et la fièvre catarrhale ovine (FCO) provoquent «une surmortalité et des problèmes de fertilité», analyse l’institut technique dans un communiqué le 22 janvier. Des difficultés de reproduction qui ont incité les éleveurs à faire abattre plus de vaches. Le contrecoup? Une reprise de la décapitalisation à l’automne 2024, suivie en 2025 de moindres réformes et donc d’une baisse attendue de la production de femelles (-3,6%). La production de broutards, elle, devrait chuter lourdement (-8,2%, à 862 000 têtes), cumulant déficit de naissances et réorientation des jeunes animaux vers l’engraissement. «Les engraisseurs français sont parvenus à stabiliser leurs achats en 2024», note l’Idele, avec une production de taureaux et taurillons stable en 2025 (après +2,1% en 2024). Quant à la production de veaux de boucherie, après deux années de forte chute aggravée par la flambée de l’énergie, elle voit sa «baisse structurelle» ralentir en 2024 (-4,3%) et probablement en 2025 (-2%).


Par La rédaction

FCO: l’UE en passe d’autoriser deux nouveaux vaccins contre le sérotype 3

L’Agence européenne des médicaments (EMA) «a recommandé l’approbation des vaccins Bluevac-3 et Syvazul BTV 3» contre la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3), a-t-elle annoncé dans un communiqué le 17 janvier. Le premier peut être utilisé sur les bovins et ovins, quand le second sera réservé aux ovins. Ces deux vaccins vivants inactivés sont recommandés «sous des circonstances exceptionnelles», précise l’EMA, car les vaccins contre la FCO déjà autorisés dans l’UE «montrent peu de protection» contre le sérotype 3, apparu à l’automne 2023 aux Pays-Bas, puis en août 2024 en France. Chaque vaccin a été évalué par deux études. En France, ces autorisations ne devraient pas changer la situation sur le terrain – en tout cas à court terme. À l’été 2024, le Bluevac-3 avait déjà décroché une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) dans l’Hexagone, et il est déjà utilisé dans le cadre de la campagne de vaccination publique. Quant au Syvazul BTV 3, à l’heure actuelle, «il n’est pas mis sur le marché», indique GDS France (groupements de défense sanitaire) à Agra Presse. Pour ces deux vaccins, le feu vert de l’EMA constitue toutefois «la première étape pour l’obtention de l’AMM» (autorisation de mise sur le marché), rappellent les GDS.