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Par Agra

Bovins : la FNPL va « promouvoir la vaccination », devenue « inévitable »

La FNPL (producteurs de lait, FNSEA) « va s’engager pour défendre et promouvoir la vaccination » contre les maladies animales, a annoncé son président Yohann Barbe le 7 octobre au Sommet de l’élevage. Le sujet « va nous animer tout l’hiver », a-t-il indiqué, précisant que son syndicat « passera dans tous les départements pour rappeler l’intérêt de la vaccination ». Selon M. Barbe, ce moyen de prévention est devenu « inévitable » dans un contexte de multiplication des maladies animales. Concernant la fièvre catarrhale ovine (FCO) – pour laquelle la vaccination n’est pas obligatoire –, « c’est à nous, éleveurs, de prendre notre responsabilité de vacciner leurs animaux au printemps » afin de les protéger avant le pic d’activité vectorielle à l’été. Pour d’autres maladies, comme la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), d’origine exotique, la vaccination est obligatoire. Dans ce cas, « nous demandons à la ministre de mettre en place une astreinte financière pour les éleveurs qui refusent de vacciner ». Par ailleurs, rappelle M. Barbe, dans le cadre du repeuplement après la DNC, il sera nécessaire de « vacciner les animaux entrant en zone réglementée ». Et, selon lui, les éleveurs des zones touchées demanderont probablement une vaccination préventive contre la DNC l’année prochaine.


Par Agra

Bovins/DNC : cinq concours laitiers annulés au Sommet de l’élevage

Alors que la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a provoqué un foyer dans le Rhône le 18 septembre, cinq concours de bovins laitiers prévus au Sommet de l’élevage ont été annulés, selon nos confrères de Réussir Lait. Il s’agit des races simmental, jersiaise, montbéliarde, brune et prim’holstein. Par ailleurs, le concours national salers, qui devait se tenir à Issoire (Puy-de-Dôme) du 26 au 28 septembre, est également annulé, ont annoncé ses organisateurs sur Facebook. Toutefois, le concours de l’emblématique race auvergnate au Sommet de l’élevage est maintenu, a indiqué le président du salon Jacques Chazalet à Agra Presse le 23 septembre. C’est également le cas, assure-t-il, pour les 11 autres concours allaitants prévus au Sommet – qui se tiendra à Cournon-d’Auvergne du 7 au 10 octobre. Aucun animal issu des zones réglementées au titre de la DNC ne sera présent au salon, en raison des interdictions de mouvements. Par ailleurs, M. Chazalet rappelle que l’évènement a mis en place « des protocoles sanitaires relativement stricts » contre la MHE et la FCO (sérotypes 3, 8 et 1). « Il n’y a pas que les concours animaux au Sommet, et le salon, en tout état de cause, se tiendra », martèle-t-il, mettant en garde contre « certains comportements irrationnels » observés en période d’épizooties.


Par Agra

FCO: plus de 2.000 foyers en un mois, appels à la vaccination

Face plus de 2000 foyers de FCO recensés en un mois, le ministère de l’Agriculture et la FNO (éleveurs d’ovins, FNSEA) ont appelé le 1er août les éleveurs à vacciner d’urgence. Entre le 1er juin et le 31 juillet, 1.117 cas de la FCO3 ont été recensés dont plus de 1.100 juste en juillet, surtout en Bretagne. Ce sérotype, apparu en France le 5 août 2024, avait entraîné la contamination de 712 foyers en un mois à partir de son apparition, alors que le vaccin contre ce sérotype est largement disponible auprès des vétérinaires. Pour la FCO8, endémique depuis plusieurs années en France, 1.060 cas ont été recensés entre le 1er juin et le 31 juillet. Ils ont particulièrement explosé ces dernières semaines dans le Morbihan qui compte 367 foyers. Le ministère a commandé pour cette saison sept millions de doses de vaccins contre le sérotype 8 «permettant de vacciner l’ensemble des élevages ovins», indique-t-il dans un communiqué publié le 1er août, un mois après le lancement de la campagne de vaccination. «Il est crucial de protéger dès à présent les élevages de ruminants(…) J’appelle tous les éleveurs à vacciner leurs troupeaux», a déclaré la ministre Annie Genevard, citée dans le texte. «Le ministère a fait le job, nous avons des vaccins, même s’ils sont arrivés un peu tard, ils sont gratuits pour la FCO8, nous avons obtenu 15 millions d’euros d’aides européennes supplémentaires grâce au reliquat du bio pour la filière ovine, qui a beaucoup souffert l’année dernière», affirme Mme Boudoin, désemparée face aux éleveurs qui ne vaccinent pas.


Par Agra

Bovins: 47 foyers de DNC, sans extension géographique, regain de FCO dans l’Ouest

Selon les dernières données du ministère de l’Agriculture, quatorze foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) ont été confirmés ces huit derniers jours, portant le total à 47 foyers, sans nouvelle extension géographique de la maladie. Pour rappel, 33 foyers étaient confirmés au 20 juillet, et un foyer avait conduit, le 24 juillet, à une deuxième extension de la zone réglementée de quelques dizaines de kilomètres vers l’Est. La vaccination a débuté autour du 18-19 juillet. Auditionnés au Conseil d’Etat, les services du ministère ont indiqué que le taux recherché de 80% d’animaux vaccinés dans la zone serait «difficile à atteindre en moins d’un mois», en raison notamment des difficultés logistiques (ex. animaux en estives) . De son côté, la fièvre catarrhale ovine (FCO) retrouve une dynamique à la faveur des chaleurs. Entre le 1er juin et le 24 juillet 2025, 487 foyers de FCO de sérotype 3 ont été recensés (10 813 foyers depuis un an), en particulier en Ille-et-Vilaine. Sur la même période, 682 foyers de FCO de sérotype 8 ont été recensés (17 038 foyers depuis un an).


Par Agra

Veaux de boucherie : « effondrement » de la production aux Pays-Bas, leader européen

« Faute de mises en place suffisantes » à l’automne dernier, « les abattages de veaux étaient en forte chute aux Pays-Bas en début d’année », rapporte l’Idele dans son bulletin Tendances du 23 juin. Au premier trimestre, la production du n°1 européen s’est effondrée de 19 % en têtes (à 293 000 veaux) et de 22 % en tonnages (à 43 000 téc). Outre la décapitalisation qui affecte toute l’UE, la Hollande a été particulièrement touchée par l’épidémie de FCO-3. Sans oublier les effets du plan gouvernemental de réduction de la production (rachat d’élevages), « avec environ 200 dossiers engagés pour le veau ». L’institut technique constate une situation « similaire chez les principaux producteurs » en UE, avec des baisses toutefois moins prononcées (-6 % en Italie, -7 % en Belgique, en têtes). En France, n°2 européen, les abattages des cinq premiers mois ont perdu 8 % en têtes et 7 % en téc en un an. Particularité française : alors que les cotations augmentent ou stagnent chez nos voisins, les cours hexagonaux « poursuivaient leur baisse saisonnière », probablement en raison de la relative résistance de la production et de la baisse de la consommation. Toutefois, « le veau français restait le mieux valorisé », note l’Idele (+73 ct€/kg de carcasse par rapport aux Pays-Bas).


Par Agra

FCO : les vaccins contre les sérotypes 1 et 8 mis à disposition jusqu’au 31 décembre

Dans le cadre de la vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO), l’État «fournit gratuitement» aux éleveurs, jusqu’au 31 décembre, près de 1,7 million de doses contre le sérotype 1 et 7 millions de doses contre le sérotype 8, d’après un arrêté paru au Journal officiel le 2 juillet. Une commande déjà annoncée en avril. Présente en Espagne, la FCO-1 n’a pas encore atteint la France ; les bovins et ovins pourront être vaccinés dans les départements pyrénéens pour «former un cordon sanitaire» et empêcher l’introduction de la maladie, selon le site internet du ministère de l’agriculture.

Quant au vaccin contre la FCO-8, il vise à «protéger le cheptel ovin de France métropolitaine, le plus touché par une surmortalité due à la maladie en 2024». Par ailleurs, l’arrêté publié le 2 juillet prévoit que l’État prenne en charge les analyses de «dépistage» de la FCO commandées par les préfets (en plus des tests de confirmation, déjà financés). Entre le 1er juin (date du début de la campagne 2025-2026) et le 26 juin, 5 foyers de FCO-3 et 30 foyers de FCO-8 ont été recensés en France. En 2024-2025, l’Hexagone a subi une épizootie d’ampleur (plus de 10 800 cas de FCO-3 et de 17 000 cas de FCO-8), marquée notamment par l’arrivée du sérotype 3.

Source Agra


Par Agra

Ovins/FCO : Arterris alerte sur un risque de manque d’agneaux pour Pâques

« Va-t-on manquer d’agneau à Pâques ? », interroge la coopérative Arterris dans un communiqué le 15 avril, alors que la production française chute lourdement en raison de la fièvre catarrhale ovine (FCO). La maladie « a provoqué une forte mortalité chez les reproducteurs, mâles et femelles » et donc une baisse des naissances d’agneaux, rappelle l’Institut de l’élevage (Idele) dans son bulletin Tendances. Au mois de janvier, la production française de viande ovine a reculé de 10 % sur un an, selon Agreste. Pour l’institut technique, « l’approvisionnement en agneaux Lacaune semble proche de son niveau de l’an passé », mais « celui en agneaux de pays sous Siqo serait plus compromis ». Arterris (600 éleveurs ovins pour 100 000 brebis) est justement spécialisé dans les signes de qualité. Sachant que « la demande en agneau est traditionnellement forte » à Pâques, le prix « pourrait dépasser » 10 €/kg de carcasse (+25 % en deux ans), prévient le groupe sudiste. Pour favoriser la reconstitution des troupeaux, Arterris a débloqué « un plan d’urgence exceptionnel de 150 000 euros pour l’acquisition d’agnelles et de brebis ». « Remboursable sur trois ans », cette aide a été versée à « une vingtaine d’éleveurs » (entre 5 000 et 13 000 euros chacun) ; elle devrait « s’étendre à d’autres producteurs sur le semestre à venir ».

source: AGRA


Par Agra

Bovins : l’impact des maladies MHE et FCO pourrait être plus grave que prévu (Idele)

En raison des épizooties qui frappent les élevages, la baisse de la production française de viande bovine en 2025 « pourrait être bien plus forte que celle que nous avions prévue en début d’année », indique l’Institut de l’élevage (Idele) dans son bulletin Tendances du mois de mars. Dans ses prévision 2025 publiées en janvier, l’institut technique s’attendait à une chute de 1,8 % sur un an, après une stabilisation en 2024. Cette étude intégrait déjà une partie de l’impact des maladies vectorielles qui frappent les élevages français : maladie hémorragique épizootique (MHE, depuis septembre 2023) et fièvre catarrhale ovine (FCO, depuis l’été 2023 pour la FCO-8 et août 2024 pour la FCO-3). Ces pathologies provoquent souvent des problèmes de reproduction. Selon l’Idele, en 2024, les naissances de veaux allaitants seraient en chute de 5 à 6 % sur un an. Les élevages ont accusé une « forte baisse des vêlages à l’automne » (-8 % en septembre, -12 % en octobre, -7 % en novembre), « concomitante à l’arrivée de la FCO-3 sur le territoire français ». Or, ces dernières années, les élevages français avaient tendance à regrouper de plus de plus de naissances sur cette période. Le recul des naissances a continué en janvier, que ce soit en veaux allaitants (-5 à -7 %) ou en veaux laitiers (-3,8 à -4,2 %).


Par La rédaction

Assouplissement des conditions sanitaires pour l’exportation de bovins vers l’Italie

Les autorités sanitaires italiennes viennent en effet de confirmer que la vaccination FCO ou une analyse PCR négative n’étaient plus nécessaires pour les mouvements de bovins, ovins et caprins originaires de France vers les régions non indemnes de FCO de l’Italie à savoir toutes les régions à l’exception de la province autonome de Bolzano et de la région Frioul-Vénétie Julienne. « Cette évolution représente une avancée sans précédent pour les éleveurs, permettant de fluidifier les échanges et de réduire les contraintes », a commenté la FNB qui a beaucoup œuvré pour cet assouplissement.

Par ailleurs, les conditions sanitaires vis-à-vis de la Maladie Hémorragique Épizootique (MHE) restent, quant à elles, inchangées : vaccination avec HEPIZOVAC depuis 21 jours ou désinsectisation accompagnée d’une analyse PCR négative. La FNB continue à demander que cette exigence soit retirée comme l’a fait l’Espagne.

La rédaction


National | Par La rédaction

Assurances prairies, ICPE… FNB et FNPL demandent à l’Etat d’agir !

La FNPL et la FNB appellent les éleveurs bovins à se mobiliser très activement dans tous les départements, dans le cadre du mot d’ordre d’action lancé par la FNSEA et JA pour débloquer des mesures en faveur de l'élevage. Concernant le secteur bovin, plusieurs sujets sont depuis un moment sur la table du gouvernement et de ses prédécesseurs, notamment dans le cadre du Plan élevage. Dans un communiqué commun, la…