Mot-clé : Droits de douane

Par Agra

Taxes américaines : Trump certain d’un accord avec l’UE, mais à ses conditions

« Il y aura un accord commercial, à 100 %. » C’est ce qu’a déclaré Donald Trump le 17 avril, à l’issue de sa rencontre avec la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, sans pour autant donner de précisions sur le calendrier à ce stade. Très attendue en raison de sa proximité idéologique avec le locataire de la Maison Blanche, la dirigeante italienne n’a donc pas obtenu d’engagement concret de la part de Washington et a seulement évoqué l’hypothèse d’organiser une rencontre en Italie entre les dirigeants des deux côtés de l’Atlantique. Par ailleurs, le président américain précise aussi sa volonté de conclure « un accord juste » de son point de vue. Il faut dire que l’administration Trump ne cesse de remettre en cause « la fausse science » et « les affirmations non fondées » qui seraient utilisées par l’UE, notamment pour bloquer les importations agroalimentaires américaines vers le Vieux continent. En parallèle, la Commission européenne, qui dispose de la compétence exclusive pour négocier un accord commercial au nom des Vingt-sept, souhaite utiliser les 90 jours de trêve pour avancer dans les négociations. Pour l’heure, le cadrage semble encore flou, même si les normes sanitaires sont « une ligne rouge » pour Bruxelles.


Par Agra

Taxes américaines : Bruxelles négocie avec Washington, mais se prépare en cas d’échec

La Commission européenne a adopté, le 14 avril, l’acte juridique instituant ses contre-mesures en réponse aux surtaxes annoncées par les États-Unis. Mais ces derniers ayant décidé de les suspendre pendant 90 jours, Bruxelles a adopté le même jour un second acte suspendant toutes ces mesures européennes jusqu’au 14 juillet. La Commission européenne espère ainsi négocier dans l’intervalle un accord acceptable, tout en se préparant dans le cas où ces négociations devaient échouer. Le commissaire européen Maros Sefcovic était à Washington le 14 avril pour entamer ces pourparlers avec ses homologues américains. Les États-Unis imposent des droits de douane de 25 % sur les importations d’acier, d’aluminium et de produits dérivés et menacent le reste des importations en provenance de l’UE de taxes à hauteur de 20 %. Au total, les contre-mesures, en suspens, de l’UE couvriraient, elles, 21 Md€ d’exportations américaines. Des produits agricoles, comme la volaille, les œufs, la viande bovine, les tomates, le miel, les agrumes, les céréales, le maïs, le sucre, ou encore le soja et les amandes, seraient progressivement taxés à hauteur de 25 %.


Par Agra

Taxes américaines : Bruxelles ajuste sa liste de contremesures, vers l’exclusion du bourbon

« On fait notre possible pour que les mesures remplissent nos objectifs : limiter la casse dans l’UE tout en exerçant un effet de levier important lors des négociations », a indiqué, le 8 avril, Olof Gill, porte-parole en charge du Commerce à Bruxelles, en évoquant la réponse de l’UE aux droits de douane américains. Alors que les Etats membres doivent se prononcer le 9 avril sur une première série de sanctions , la Commission européenne envisagerait, selon un document vu par Agra, de retirer certains produits américains sensibles de sa liste de contremesures comme le bourbon, le vin ou les produits laitiers. Il faut dire que le secteur des boissons alcoolisées pousse pour ce retrait depuis plusieurs jours, au même titre que certains Etats membres comme la France. En outre, le projet de l’exécutif européen propose une entrée en vigueur plus tardive des droits de douane de 25% pour certains produits. La date du 16 mai est évoquée pour un grand nombre de produits agricoles (volaille, œuf, viande bovine, tomates, miel, agrumes, céréales ou encore sucre) alors que celle du 1er décembre est indiquée pour les amandes et le soja. En parallèle, la Commission souhaite mettre en place d’une « Taskforce » pour surveiller les flux commerciaux et agir le plus rapidement possible face au risque de hausses massives des importations.


Par Agra

Taxes américaines : face au « Liberation Day » de Trump, l’UE dévoile sa stratégie

« Nous ne voulons pas nécessairement prendre des mesures de représailles, mais nous disposons d’un plan solide pour le faire si nécessaire », a affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen 1er avril lors de la séance plénière du Parlement européen à Strasbourg. Et d’ajouter : « Nous avons tout ce qu’il faut pour protéger nos citoyens et notre prospérité ». A la veille du « Liberation Day » de Donald Trump et l’avalanche de droits de douane sur les produits importés promise par le locataire de la Maison Blanche (comme les droits réciproques et les taxes sur l’agriculture), l’Allemande a détaillé aux eurodéputés une stratégie se fondant sur « trois piliers ». Le premier est une réponse unie au niveau de l’UE (incluant les chefs d’Etat et de gouvernement et le Parlement européen) avec pour objectif de parvenir à une solution négociée tout en n’excluant pas la possibilité de rétorsions le cas échéant. Le deuxième pilier de Bruxelles est la diversification. « L’Europe a déjà conclu des accords commerciaux avec 76 pays et nous continuerons d’étendre ce réseau », a promis Ursula von der Leyen. Enfin, la stratégie de l’exécutif européen passe par la simplification du marché unique de l’UE. « Il y a trop d’obstacles qui entravent nos entreprises. Et nous devons faire notre part du travail », a-t-elle indiqué.


Par La rédaction

Engrais russes : le Conseil de l’UE valide sa position sans amendement

Les représentants permanents des Etats membres de l’UE (Coreper II) ont validé, lors de leur réunion du 14 mars, la position du Conseil de l’UE concernant la mise en place de droits de douane pour les importations d’engrais azotés en provenance de Russie et du Belarus. Le mandat des Etats membres ne propose aucun amendement à la proposition initiale de Bruxelles. C’est à présent au Parlement européen de valider sa position (probablement en mai) avant que ne soient entamées des négociations interinstitutionnelles afin de parvenir à un compromis. La mise en place de droits de douane progressifs sur les engrais russes fait l’objet de controverses dans le secteur agricole, certains craignant des hausses massives de prix et un manque de disponibilités pour les agriculteurs. Mais, assure le ministre polonais du Développement et de la Technologie, Krzysztof Paszyk, dont le pays assure la présidence du Conseil de l’UE, « nous surveillerons attentivement la mise en œuvre de ces droits afin de garantir que l’industrie des engrais et les agriculteurs de l’UE soient protégés, tout en réduisant simultanément les dépendances de l’UE, en préservant la sécurité alimentaire mondiale et en affaiblissant davantage l’économie de guerre de la Russie ».

 

Source Agra


Par La rédaction

Guerre commerciale : Bruxelles propose de répondre aux droits américains, l’agriculture visée

Alors que les taxes américaines sur les importations d’acier et d’aluminium sont entrées en application, l’UE a décidé de répliquer. En marge de la plénière de Strasbourg du 12 mars, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a présenté les rétorsions européennes pour un montant total de 22,5 milliards d’euros (Md€). En plus des mesures de rééquilibrage de 2018 (4,5 Md€), Bruxelles prévoit un nouveau paquet de sanctions d’environ 18 Md€ qui pourrait concerner certains produits agroalimentaires américains comme les volailles, la viande bovine, les produits laitiers et, surtout, le soja. Ces nouvelles mesures, qui doivent encore faire l’objet de discussions, pourraient être mises en place d’ici mi-avril. Dans l’intervalle, l’UE souhaite maintenir un dialogue avec Washington pour trouver une solution pérenne.

Source Agra


Par La rédaction

Guerre commerciale : la riposte chinoise sur les produits agricoles entre en vigueur

Décidés en représailles à un dernier décret de Donald Trump visant Pékin, de nouveaux droits de douane chinois doivent s’appliquer à partir de ce lundi 9 mars sur tout un éventail de produits agricoles américains. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, le président des Etats-Unis a annoncé une série de droits de douane à l’égard de ses principaux partenaires commerciaux, parmi lesquels la Chine, le Canada et le Mexique. Après avoir imposé des droits de douane supplémentaires de 10% à l’encontre de tous les produits chinois, Donald Trump a décidé le 3 mars de les porter à 20%. «Fortement mécontente», la Chine a riposté dans la foulée, en annonçant des taxes du même type contre des produits issus de l’agriculture américaine, et ce à compter de lundi. Poulet, blé, maïs et coton entrant en Chine seront davantage taxés (15%) que sorgho, soja, porc, boeuf, produits de la mer, fruits, légumes et produits laitiers (10%). Des experts estiment que cette réaction chinoise vise la base électorale du milliardaire républicain, tout en restant suffisamment modérée pour rendre encore possible un accord commercial.

Source Agra


Par La rédaction

Taxes américaines : Trump annonce des droits de douane sur l’agriculture pour le 2 avril

Le président américain Donald Trump a annoncé, le 3 mars sur son réseau social Truth Social, la mise en place de droits de douane sur les importations de produits agricoles aux États-Unis à compter du 2 avril. «Aux grands agriculteurs des États-Unis : préparez-vous à commencer à produire beaucoup de produits agricoles à vendre à l’intérieur des États-Unis», indique-t-il. Et d’ajouter: «Amusez-vous bien !». Après s’être attaqué à la sylviculture, à l’acier et à l’aluminium, cette annonce marque une nouvelle étape dans la politique commerciale agressive lancée par le locataire de la Maison Blanche depuis son retour au pouvoir en janvier. Nul doute que l’UE devrait réagir. Lors de sa visite du Salon de l’Agriculture, le 27 février, le commissaire européen à l’Agriculture, Christophe Hansen avait déjà indiqué: «On est frappés, on va devoir réagir». Et d’ajouter: «Je pense qu’on a besoin d’un filet de sécurité unitaire pour de tels chantages ou chocs géopolitiques», renvoyant ainsi à sa Vision pour l’agriculture et l’alimentation présentée le 19 février. Des représailles tarifaires européennes qui, si elles sont appliquées, devront être ciblées, analyse, de son côté, le professeur Alan Matthews, du Trinity College de Dublin (Irlande), afin de minimiser les dommages qu’elles pourraient infliger à l’économie européenne.

Source AGRA


Par La rédaction

UE / Etats-Unis : Trump déclare la guerre commerciale, l’UE promet une réponse ferme

Le président américain Donald Trump a annoncé, le 10 février, une nouvelle salve de droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium. «Aujourd’hui je simplifie nos droits de douane sur l’acier et l’aluminium afin que tout le monde comprenne ce que cela signifie. C’est 25%, sans exception ou exemption. Et c’est tous les pays», a déclaré le locataire de la Maison Blanche. De son côté, la Commission européenne a immédiatement réagi. Dans une déclaration publiée le 11 février, la présidente von der Leyen affirme regretter «profondément la décision des États-Unis d’imposer des droits de douane sur les exportations européennes d’acier et d’aluminium». Et d’ajouter que l’UE ne restera pas sans réponse. «[Ces droits] déclencheront des contre-mesures fermes et proportionnées», affirme-t-elle. Une situation qui n’est pas sans rappeler le premier mandat de Donald Trump et ses taxes sur l’acier et l’aluminium de 2018. A cette époque, l’UE avait alors rapidement réagi en dressant une liste de rétorsions, qui incluaient des produits agroalimentaires comme le bourbon, le maïs doux ou le jus d’orange, pour un montant de 2,8 milliards d’euros. Les ministres du Commerce doivent se réunir le 12 février pour aborder le sujet.


Par La rédaction

Taxes américaines : Trump lance une guerre commerciale, le Canada réplique

Le président américain Donald Trump a officiellement mis sa menace à exécution: les États-Unis vont imposer, à compter du 4 février, des droits de douane de 25% sur les importations du Canada et du Mexique (à l’exception du pétrole canadien soumis à un droit réduit de 10%). Également dans le viseur de la Maison-Blanche, la Chine voit ses exportations être taxées, mais à un niveau moindre (10%). Trump justifie sa mesure par «la menace extraordinaire posée par les immigrants illégaux et les drogues». En réponse, le gouvernement canadien a déjà annoncé la mise en place de rétorsions, à compter du 4 février, imposant des droits supplémentaires de 25% sur 1256 produits pour un montant de 30 milliards de dollars canadiens (Md$ CA), dont plusieurs produits agroalimentaires (volailles, œufs, saucisses, blé dur, produits laitiers, certains fruits et légumes). «Ces contre-mesures demeureront en place jusqu’à ce que les États-Unis éliminent leurs tarifs contre le Canada», indique le ministère des Finances canadien. À cela devrait s’ajouter prochainement une deuxième vague de mesures d’une valeur de 125 Md$ CA qui concernera aussi l’agriculture (notamment le bœuf et le porc). En parallèle, Ottawa va porter le différend devant l’OMC. De son côté, le Mexique, qui avait aussi annoncé des rétorsions, a réussi à négocier, le 3 février avec Trump, une suspension temporaire des droits pour un mois.