Mot-clé : Décapitalisation

Par eva dz

En congrès, Culture Viande demande une «feuille de route» contre la décapitalisation

Lors du congrès de Culture Viande (syndicat de l’abattage-découpe), le 15 octobre à Paris, son président délégué Ludovic Paccard a demandé aux pouvoirs publics une «feuille de route pour enrayer la décapitalisation». Pour les filières hors sol (porcins, veaux de boucherie), «on peut enrayer le déclin», a-t-il estimé, à condition que l’État intervienne pour fluidifier les procédures d’installation et d’agrandissement. Quant aux bovins allaitants, M. Pacca, par ailleurs directeur général de Sicarev, suggère un travail sur deux sujets : «comment adapter la ferme France ?» (renouvellement des générations et modèles d’exploitation) et «l’adaptation de la production au marché» (format des animaux et qualité de la viande).

Si la décapitalisation bovine se poursuit au rythme actuel, les abattoirs auront 12 500 animaux en moins par semaine à traiter d’ici 2030, selon Bertrand Oudin, président du cabinet Ceresco. Soit «33 ou 34 abattoirs» menacés de fermeture (sur 233 abattoirs de boucherie en France, selon le ministère de l’agriculture). Selon ses calculs, basés sur les projections de l’Idele, la chute de la production de viande bovine menacerait aussi 1,4 Mha de prairies, 37 000 emplois (dont 26 000 en élevages), et pourrait faire perdre 1 Md€ à la balance commerciale du secteur (qui passerait de 750 M€ à -330 M€).

La rédaction


Par eva dz

Élevage : Genevard reprend à son compte les engagements du précédent exécutif

Le gouvernement Barnier «sera au rendez-vous des engagements pris pour l’élevage (…) par le précédent gouvernement», a promis la ministre de l’agriculture Annie Genevard le 3 octobre dans son discours au Sommet de l’élevage, à Cournon (Puy-de-Dôme). En particulier, «le projet de budget intègrera bien un nouvel avantage fiscal et social pour lutter contre la décapitalisation du cheptel bovin», annoncé par Bruno Le Maire un an plus tôt. Cette «mesure fiscale» destinée à effacer l’effet de l’inflation sur le cheptel souche représente «un effort exceptionnel de 150 M€», a rappelé la ministre.

Également annoncé au Sommet de l’élevage en 2023, le plan de souveraineté pour l’élevage «continuera son déploiement». Quelques mois plus tard, les manifestations hivernales avaient poussé le gouvernement a présenter, fin février, une version complétée de ce plan : elle incluait 400 millions d’euros de prêts garantis au secteur de l’élevage dès juillet ; la publication fin février du décret protégeant les dénominations utilisées pour désigner les denrées alimentaires d’origine animale, suspendu quelques semaines plus tard au Conseil d’Etat ; mais aussi des mesures visant à obliger la restauration collective à intégrer dans ses menus 100% des produits «durables et de qualité» pour les viandes et poissons ; la promesse de ne pas faire de la réduction du cheptel un objectif de politiques publiques sur le climat ; une campagne de communication de 3 millions d’euros sur les métiers agricoles ;  un groupe de travail interministériel sur le contenu des manuels scolaires en rapport à l’élevage.

La rédaction


National | Par Jérémy Duprat

Conseil FNB Décapitalisation : «Une épée de Damoclès»

Lors du conseil fédéral de la FNB, organisé mardi 12 avril, la décapitalisation et la contractualisation ont occupé le devant de la scène. Valérie Imbert, élue de la FNB, revient sur le contenu des discussions.L’évolution des indices : une situation qui n’est pas tenable à long terme pour les éleveurs si l’indice de prix à la consommation est supérieur à l’IPAMPA.La chute se poursuitLa chute du nombre d’animaux dans les…