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Par eva dz

Crise agricole : semaine d’actions

Les syndicats agricoles annoncent des actions dans les prochains jours. En Occitanie, berceau du mouvement de colère agricole de l’hiver 2023-2024, la FDSEA et les JA de Haute-Garonne donnent rendez-vous à leurs adhérents dans la soirée du 16 octobre pour un «retournement et bâchage des panneaux de communes». Un mode opératoire déjà utilisé en Dordogne, dans le Loir et Cher et dans le Loiret, où les militants ont échangé des panneaux d’entrée de ville. En Aveyron, la FDSEA et les JA prévoient de bâcher les panneaux d’entrée et de sortie des communes dans tout le département.

La rédaction


Par eva dz

Miel : Bruxelles valide l’aide de crise pour la récolte 2023, les détails du dispositif

Dans un message envoyé sur le réseau X (ex-Twitter) le 16 juillet, le ministre de l’agriculture Marc Fesneau a annoncé la validation d’un régime d’aide de 4 millions d’euros – auxquels doit s’ajouter un million d’euros de prises en charge de cotisations sociales – pour aider les apiculteurs touchés par la sécheresse en 2023. Pour en bénéficier, les apiculteurs doivent avoir subi, en 2023, une perte de chiffre d’affaires supérieure ou égale à 30% par rapport à la période de référence (moyenne olympique 2018-2022), précise FranceAgrimer. Les apiculteurs doivent détenir plus de 200 ruches en métropole, 125 ruches en Corse ou 100 ruches en outre-mer en 2023, et être affiliés à la MSA ou à la CGSS, en qualité de chef d’exploitation agricole ou non salarié agricole. Le taux de prise en charge de la perte de chiffre d’affaires est de 80%, avec un montant plancher d’aide de 1000 euros et un plafond de 80€ par ruche, dans la limite de 25 000 euros par entreprise (modulations pour GAEC, nouveaux installés, ou fortes variations du nombre de ruche). Le déploiement du téléservice pour le dépôt des demandes d’aides devrait intervenir «vers août/courant septembre», prévoit FranceAgrimer.

La rédaction


Par eva dz

Aides d’État : Bruxelles prolonge le cadre de crise et s’engage à réviser les aides de minimis

Après avoir consulté les États membres, la Commission européenne a adopté, le 2 mai, un amendement au cadre temporaire pour les aides d’État en faveur de la crise et de la transition (TCTF) permettant de prolonger de six mois certaines dispositions pour le secteur agricole primaire, jusqu’au 31 décembre. Toutefois, l’exécutif européen précise que la prolongation ne prévoit pas d’augmentation des plafonds fixés pour les montants d’aide, qui continueront d’être limités à 280 000 € pour le secteur agricole.

En parallèle, la Commission européenne a aussi annoncé qu’elle lancera une révision des règles pour les aides de minimis, «à la lumière de la pression inflationniste de ces dernières années et du contexte actuel avec, entre autres, les prix élevés des produits de base qui affectent le secteur agricole». Lors du Conseil Agriculture du 29 avril, une quinzaine d’États membres ont explicitement demandé à Bruxelles de porter à 50 000 € le plafond de ces aides. Depuis 2019, les Vingt-Sept peuvent seulement allouer 20 000 € (et même jusqu’à 25 000 € sous certaines conditions) sur une période de trois ans à une exploitation agricole sans avoir à en référer préalablement à la Commission européenne.

La rédaction


Par eva dz

La FNSEA espère rencontrer Macron début avril pour «sortir de la crise»

«Ce qui se profile, c’est que l’on puisse rencontrer le Président de la République pour essayer de sortir de cette crise dans les premiers jours d’avril», a indiqué le président de la FNSEA Arnaud Rousseau en conférence de presse le 20 mars. Une déclaration qui intervient après le report d’une réunion prévue la veille avec Emmanuel Macron. «On n’est là pour faire durer le mouvement, on est là pour obtenir des décisions concrètes», a appuyé M. Rousseau, alors que la mobilisation a démarré en novembre. Les syndicats majoritaires ont rencontré Gabriel Attal le 19 mars pour faire le point sur les 62 mesures annoncées début février par le gouvernement.

De son côté, la FNSEA lui a présenté les «cinq blocs» qu’elle estime prioritaires (élevage, moyens de production, compétitivité, trésorerie et «dignité», dont les retraites). «Notre principal sujet, c’est comment et quand», résume le président de la FNSEA.

Une nouvelle réunion avec le Premier ministre est prévue lundi 25 mars, à la veille du congrès du syndicat, du 26 au 28 mars à Dunkerque. «Marc Fesneau a confirmé sa venue» à la clôture de l’événement jeudi 28, a affirmé M. Rousseau. Et de prédire que les agriculteurs «risquent de lui demander des comptes», en particulier sur le curage des cours d’eau, sujet sensible dans la région après les récentes inondations.

La rédaction