Mot-clé : Consommation

Par La rédaction

Fruit et légumes : hausse du nombre de Français pratiquant l’autoproduction (étude)

Selon la seconde édition de l’observatoire de l’autoproduction Gamm Vert/Obsoco sorti le 10 mars, le nombre de Français cultivant des légumes a progressé de 4 points entre 2022 et 2024 (atteignant 36% des répondants) et ceux cultivant des fruits, de 2 points (43%). Par ailleurs, ils sont 31% à confectionner des conserves ou bocaux de fruits et 23% en ce qui concerne les légumes. Globalement, 38 millions de Français pratiquent au moins une activité d’autoproduction, dont une très grande majorité (28,8 millions, soit 63%) cultivent des fruits, des légumes ou des herbes aromatiques. Le reste concerne la fabrication d’engrais naturel (43%), les conserves et charcuterie (36%) l’élevage de poule (9%) ou l’apiculture amateur (1,3%). «L’autoproduction confirme sa dynamique positive avec 13% de nouveaux pratiquants (soit 5,8 millions de Français). Les nouveaux producteurs sont plus jeunes, plus urbains, mais aussi plus modestes» souligne l’étude. Les motivations sont diverses. Si disposer de produits bruts et sains est la première raison (55%), près de 38% indiquent être dans une démarche d’économie : cette motivation gagne 8% entre 2022 et 2024, reflétant le contexte inflationniste. En 2024, la somme annuelle moyenne consacrée à l’autoproduction est de 200€ par individu, légèrement en baisse par rapport à 2022 (-18€).

 

Source Agra


Par Elisa Llop

Fruits et légumes : léger recul des ventes en volumes en 2024

Un recul de 2,7% des achats en volume a été observé en 2024, souligne l’interprofession Interfel dans son bilan de la consommation présenté le 25 février au Salon de l’agriculture. Le mouvement est net sur le début et la fin des campagnes de produits d’été. Une conjugaison d’effet d’offre et de demande a été à l’œuvre : démarrages retardés pour certains produits (conditions climatiques), fin précoces (pêche nectarine par exemple), impacts sur le niveau d’offre (en cerise notamment). Certains fruits (hors exotiques) ont particulièrement pâti de la situation: -24,1% pour l’abricot, -30% pour la pastèque- 9,1% en raisin. En revanche, le kiwi (+9,6%) les petits fruits rouges (+10%) et le duo clémentine-mandarine (+3,2%) ont progressé sur la période. En légumes, les reculs sont moins marqués : -9,2% pour la mâche, -8,2% pour l’endive, -6,4% pour le radis. Les progressions sont plus nombreuses : chou-fleur (+29,9%), patate douce (+14,7%), citrouille-potiron (+8,4%), concombre (+3 ,1%), tomate (+1,8%). Au global de l’année, la hausse des prix, plus marquée en fruit qu’en légume, a été de 1% et résulte des conditions climatiques adverses pour certains fruits comme l’abricot.

Source AGRA


Par La rédaction

Volaille : première viande consommée en 2024, au profit du poulet importé (Anvol)

L’interprofession de la volaille de chair Anvol a annoncé ce 18 février en conférence de presse que la volaille était devenue en 2024 la première viande consommée par habitant. Mais l’interprofession a déploré que cette consommation globale, largement dominée par le poulet, ait occasionné une montée en flèche des importations de cette espèce depuis 2019. Précisément, la consommation « apparente » (calculée à partir des de la production nationale et des échanges) de volaille, ramenée au nombre d’habitant est de 31,6 kg/hab, indique Anvol de source Itavi d’après SPP et Eurostat. Le poulet représente à lui seul 24,9 Kg/hab. L’interprofession souligne qu’en France la consommation de poulet a progressé plus vite depuis 2019  que la production: de 24,4% contre 10,6% en cinq ans. Ceci au profit d’importations de filets, cuisses et préparations, essentiellement utilisées par la restauration hors domicile, commerciale ou collective, et les industriels des produits élaborés, plats cuisinés, sandwiches ou plats cuisinés. Près d’un poulet sur deux consommé (48% en tonnes équivalent carcasse en 2024) est importé, rappelle Anvol, principalement du fait de la restauration hors domicile et des industries de seconde transformation.


Par La rédaction

Lait : rebond de la production française, après trois années de recul (interprofession)

A l’occasion d’une conférence de presse le 18 février, l’interprofession laitière (Cniel) a indiqué que la production française rebondissait légèrement, de 1% (à un peu moins de 23 millions de litres), après trois années de repli et une production qui s’approchait presque des 24 millions de litres au début des années 2020. Derrière ce regain se cachent des disparités régionales importantes, avec des baisses au Sud et dans l’Est l’Hexagone, probablement en lien avec l’épizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO). En conséquence, la filière a exporté davantage que l’an passé (+9% en volume, +2,5% en valeur). Sur le marché mondial, la présence des grands pays exportateurs est stable depuis 2022, après plusieurs années de hausse. En revanche, les productions des pays asiatiques sont en essor, ce qui a réduit la demande. Le prix payé aux producteurs est relativement stable depuis 2022 autour de 450 € les 1000 litres, contre environ 350 entre 2019 et 2021. Dans les rayons, les produits laitiers ont plutôt bien résisté à l’inflation, et sont portés par les achats de crème et de fromage. Le Cniel observe un léger ralentissement de la croissance des marques de distributeurs, après un pic durant la période d’inflation.


Par Elisa Llop

Volaille : première viande consommée en 2024, au profit du poulet importé (Anvol)

L’interprofession de la volaille de chair Anvol a annoncé ce 18 février en conférence de presse que la volaille était devenue en 2024 la première viande consommée par habitant. Mais l’interprofession a déploré que cette consommation globale, largement dominée par le poulet, ait occasionné une montée en flèche des importations de cette espèce depuis 2019. Précisément, la consommation « apparente » (calculée à partir des de la production nationale et des échanges) de volaille, ramenée au nombre d’habitant est de 31,6 kg/hab, indique Anvol de source Itavi d’après SPP et Eurostat. Le poulet représente à lui seul 24,9 Kg/hab. L’interprofession souligne qu’en France la consommation de poulet a progressé plus vite depuis 2019  que la production: de 24,4% contre 10,6% en cinq ans. Ceci au profit d’importations de filets, cuisses et préparations, essentiellement utilisées par la restauration hors domicile, commerciale ou collective, et les industriels des produits élaborés, plats cuisinés, sandwiches ou plats cuisinés. Près d’un poulet sur deux consommé (48% en tonnes équivalent carcasse en 2024) est importé, rappelle Anvol, principalement du fait de la restauration hors domicile et des industries de seconde transformation.

 


Par La rédaction

Étiquetage de l’origine : l’extension de l’obligation à toutes les viandes pérennisée (JO)

Un an après la fin de l’expérimentation de deux ans, un décret qui pérennise l’extension de l’obligation d’affichage en restauration du pays d’origine (élevage et abattage) à toutes les viandes est paru au Journal officiel du 18 février. «L’étiquetage s’applique aux viandes achetées crues par les restaurateurs et non aux viandes achetées déjà préparées ou cuisinées», rappelle ce nouveau décret. Un précédent décret du 26 janvier 2022, avait déjà étendu cette obligation, mais pour une durée de deux ans, à titre expérimental, alors que seules les viandes bovines étaient concernées jusqu’alors, depuis 2002. Pour rappel, les viandes achetées crues ne sont plus les seules concernées depuis mars 2024. En effet, le décret du 4 mars 2024 étend l’obligation aux viandes transformées comme les nuggets, steaks hachés ou filets de volaille rôtis. Pour autant, l’interprofession de la volaille Anvol a déploré, lors d’une conférence de presse le 18 février, qu’un établissement de restauration puisse échapper à l’obligation si son fournisseur de viande élaborée ne l’informe pas de l’origine des animaux.


Par La rédaction

Viande : l’Iddri dessine un scénario de baisse de consommation socialement différencié

Dans une étude parue le 3 février, l’Iddri estime possible de réduire la consommation moyenne de viande des Français de 15% d’ici 2035 (par rapport à 2023) «sans ruptures majeures dans la société et l’alimentation». Cette réduction – qui atteindrait 11% en terme de consommation totale, toutes espèces confondues – serait compatible avec les recommandations nutritionnelles. Elle constituerait «une première étape» avant une accélération de la réduction pour atteindre les objectifs environnementaux en 2050. L’originalité de ce scénario baptisé TRAMe 2035? Il explore des baisses différenciées selon 12 groupes sociaux, en fonction de leurs contraintes et de leurs «prédispositions à l’alimentation durable». La baisse potentielle varierait ainsi de 4% (familles rurales modestes) à 36% (femmes seules) ; les «familles aisées diplômées» pourraient manger 26% de viande en moins, quand les «familles urbaines modestes» en consommeraient 10% de moins. Pour y parvenir, le think tank propose plus classiquement de faire évoluer les «environnements alimentaires» dans une logique de «moins, mais mieux» : offre en grandes surfaces, campagnes de communication, baisses des prix des substituts végétaux, etc.


Par Elisa Llop

Santé/alimentation: les produits les moins chers sont souvent plus sucrés, selon Foodwatch

Dans une enquête publiée le 15 janvier, l’association de défense des consommateurs Foodwatch a analysé la teneur en sucre de douze catégories de produits vendus par la grande distribution selon leur gamme de prix. Résultat: les produits les moins chers sont souvent beaucoup plus sucrés que les produits les plus chers, et les produits de marques distributeurs sont les premiers concernés. D’où le lancement d’une pétition par l’association pour demander «aux cinq distributeurs» français (Auchan, Carrefour, Coopérative U, E. Leclerc et Intermarché) de revoir la recette des produits de leurs propres marques. En tout, l’association a analysé plus de 400 produits (mayonnaise, pain de mie, pesto, cordon bleu etc.), avec des résultats similaires peu importe la catégorie. À titre d’exemple, les cinq conserves de petits pois les moins chères retenues par Foodwatch contiennent en moyenne 3,88 g de sucres pour 100 g de produit, contre 2,72 g pour les 5 g de conserves de petits pois les plus chères. «Non seulement l’offre alimentaire est globalement trop sucrée, mais les prix orientent les consommatrices et consommateurs vers des produits plus sucrés», s’alarme Foodwatch dans un communiqué. À l’AFP, l’association a indiqué rencontrer prochainement la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, sur proposition de cette dernière, pour «avancer sur ce dossier».


Par Elisa Llop

Consommation: plus de produits festifs achetés en fin d’année 2024, mais moins de bulles

Selon une étude sur les achats de produits festifs en fin d’année réalisée par Circana pour la FCD (grande distribution), les ventes de foie gras a bondi de 31,1% en valeur et de 33,2% en volume sur un an (23-28 décembre). Les poissons fumés (saumon et truite) ont progressé de 10,1% en valeur et de 6,2% en volume. Les achats ont en revanche reculé pour les champagnes (-6% en valeur et -7,8% en volume) et les vins effervescents (-6% en valeur et -5,6% en volume). Les achats de foie gras ont à peine moins progressé en valeur qu’en volume. Ils ont profité de l’offre plus généreuse annoncée par le comité interprofessionnel (Cifog) après une saison festive 2023 plombée par l’influenza aviaire. Les achats de saumon et de truite fumée ont davantage progressé en valeur qu’en volume, signe de prix de détail plus élevés. Selon le communiqué de la FCD, cela traduit «leur popularité dans les menus festifs». Quant aux champagnes et vins mousseux, la FCD ne donne aucun commentaire. Mais globalement, les achats de produits festifs ont progressé de 11,3% en valeur et de 8,3% en volume, ce qui témoigne selon les distributeurs d’une «bonne dynamique des produits festifs». Une performance «notamment portée par les hypermarchés», précise la FCD.


National | Par Elisa Llop

Les entreprises de charcuterie-traiteur face au défi de la compétitivité

Confrontées à une hausse des charges qu’elles ne peuvent répercuter vers l’aval et d’une inflation de taxes et de réglementations imposées par les pouvoirs publics, les entreprises charcuterie traiteur perdent pied. Crédit Photo : iStock « La situation des entreprises françaises de charcuterie traiteur s’est aggravée en 2023 , selon la Banque de France », a rappelé le 26 novembre dernier Christiane Lambert présidente de la Fédération des entreprises françaises…