Mot-clé : Conjoncture économique

Par Agra

Machinisme : après deux années de baisse, rebond du marché attendu en 2026

Le syndicat français des constructeurs de machines agricoles, Axema, a indiqué, lors d’une conférence de presse le 13 mai, qu’il s’attendait à un rebond du marché français en 2026, après une année 2024 en berne, et une nouvelle baisse plus légère attendue en 2025. Le marché du neuf est passé de 9,3 milliards d’euros (Md€) en 2023, à 8 Md€ en 2024. Le repli annuel observé en 2024 s’expliquait par de multiples facteurs, notamment les difficultés de l’agriculture française l’an dernier, avec l’effritement notable des productions céréalières et viticoles, entre autres. Le syndicat rappelle que l’année 2023 avait été exceptionnelle, en raison, entre autres, d’un nombre plus élevé que d’habitude de report de commandes réalisées en 2022, et exécutées en 2023. Axema envisage un nouveau recul du marché en 2025, à 7,8 Md€, avant de repartir à 8,3 Md€ en 2026. Le syndicat rapporte un rebond des commandes en ce début 2025. Mais il considère que le climat des affaires reste tout de même baissier actuellement, justifiant l’effritement attendu sur l’ensemble de l’année 2025, et le faible rebond projeté en 2026. « Notre marché fonctionne par cycle. Nous sommes actuellement dans la période baissière, qui pourrait rebondir de manière plus marquée en 2027-2028 » déclare David Targuy, directeur des affaires économiques et internationales d’Axema.


National | Par Elisa Llop

Les entreprises de charcuterie-traiteur face au défi de la compétitivité

Confrontées à une hausse des charges qu’elles ne peuvent répercuter vers l’aval et d’une inflation de taxes et de réglementations imposées par les pouvoirs publics, les entreprises charcuterie traiteur perdent pied. Crédit Photo : iStock « La situation des entreprises françaises de charcuterie traiteur s’est aggravée en 2023 , selon la Banque de France », a rappelé le 26 novembre dernier Christiane Lambert présidente de la Fédération des entreprises françaises…


Par La rédaction

Matériel agricole : les concessionnaires s’attendent à des baisses de commandes

Le Sedima (concessionnaires de matériel agricole) a présenté, lors d’une conférence de presse le 2 juillet, son habituel point de conjoncture issu d’une enquête auprès de ses adhérents. Au premier semestre 2024, par rapport au premier semestre 2023, 56% des sondés ont annoncé un recul d’au moins 3% de leurs prises de commandes de matériels neufs (pour 33%, cette baisse est supérieure à 15%). Sur le marché de l’occasion, ce sont 45% des distributeurs qui ont connu une baisse de prises de commandes d’au moins 3% (pour 25%, cette baisse est supérieure à 15%). Néanmoins en valeur, ces prises de commandes sont restées stables (entre -1 et +1% pour le neuf, entre 0 et +2% pour l’occasion). En parallèle, sur la même période, le chiffre d’affaires a progressé de 7 à 8% pour les ventes de pièces en magasins et de 8 à 10% pour les prestations en atelier, signe que les clients ont privilégié l’entretien de leur matériel à un rachat. Pour le second semestre 2024, les distributeurs ne sont pas optimistes. Ils envisagent une nouvelle baisse de 9 à 10% de leurs commandes en neuf, de 5 à 6% en occasion. Et ce alors que chez plus de 60% des concessionnaires, (neuf et occasion), les stocks ont gonflé de 10% et plus en un an. Des stocks dont les coûts de gestion ont contribué à grever la trésorerie. 71% des distributeurs expliquent que cette dernière s’est dégradée.