Mot-clé : Colère des agriculteurs

Par La rédaction

Manifestations : la FNSEA et les JA en action sur le revenu les 9 et 10 décembre

La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs appellent à de nouvelles actions lundi 9 et mardi 10 décembre, a annoncé Arnaud Rousseau sur RMC le 29 novembre. Après l’accord UE/Mercosur et les «entraves», cette troisième phase portera, comme prévu, sur les prix et le revenu des agriculteurs, alors que les négociations annuelles entre distributeurs et industriels de l’agroalimentaire viennent de s’ouvrir. «Nous irons à la rencontre de l’ensemble de ceux qui construisent nos prix», a précisé le président de la FNSEA. Certains départements sont déjà mobilisés cette semaine, à l’image de la Sarthe, où la FDSEA a annoncé des contrôles en grande surfaces du 2 au 4 décembre. Comme l’a indiqué M. Rousseau, les syndicats majoritaires espèrent «conclure [leur] cycle [de mobilisation] avec une rencontre avec le Premier ministre». Concernant l’identité du locataire de Matignon, «que ce soit celui-là (Michel Barnier, NDLR) ou un autre, peu importe», a lancé le président de la FNSEA, ajoutant: «On a besoin que les résultats concrets soient au rendez-vous». Alors que le gouvernement est sous la menace d’une censure sur les textes de loi budgétaires, M. Rousseau a plaidé pour la stabilité de l’exécutif: «Nous avons besoin d’un gouvernement et d’un budget. Quand on est agriculteurs, on a besoin de visibilité.»


Par La rédaction

Action FDSEA JA, ce mercredi 27 novembre à Rodez

Mercredi 27 novembre, la FDSEA et les JA de l’Aveyron ont de nouveau occupé la place d’Armes à Rodez, accompagnés de quelques vaches limousines. Les 150 agriculteurs et agricultrices réunis ont voulu remettre encore une fois l’élevage au centre des préoccupations puisque «Rien n’a avancé» depuis les manifestations du début d’année.


Par La rédaction

Manifestations : une deuxième phase contre les «entraves» la semaine prochaine (FNSEA)

Alors que la FNSEA et les JA ont démarré leur mobilisation lundi 18 novembre, «dès la semaine prochaine, mardi, mercredi et jeudi, à l’initiative des départements, nous serons à nouveau sur le terrain», a annoncé Arnaud Rousseau le 20 novembre sur France Info. Selon le président de la FNSEA, cette deuxième phase visera à «dénoncer les entraves à l’agriculture» (lourdeurs administratives, distorsions de concurrence, etc.). Comme cette semaine, le choix des thématiques et des modes d’action reviendra aux départements, qui pourront cibler «des représentants de l’État, des agences ou des administrations». Comme évoqué en conférence de presse le 13 novembre, le mouvement FNSEA/JA connaîtra ensuite une troisième phase consacrée au revenu agricole «début décembre», avant les négociations commerciales, a précisé M. Rousseau.


National | Par La rédaction

UE-Mercosur : le gouvernement lance un débat à l’Assemblée le 26 novembre

Alors que partout en France, la voix des agriculteurs se fait entendre notamment pour dénoncer le projet d'accord commercial entre l'Union Européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguat et Bolivie) Le Premier ministre, Michel Barnier a tenu a rappeler, hier, la ferme opposition de la France à ce traité et a proposé un débat au Parlement. Capture d'écran du réseau social X, publication du 19 novembre 2024…


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Manifestations : la FNSEA et les JA annoncent une action nationale «mi-novembre»

Alors que les actions se multiplient sur le terrain, «nous envisageons de repartir en mobilisation à partir de la mi-novembre», a annoncé Pierrick Horel, président national des Jeunes agriculteurs (JA) le 22 octobre. «Ce qui vient faire déborder le vase déjà bien rempli, c’est le sujet Mercosur», a-t-il expliqué en conférence de presse, devant la perspective de plus en plus crédible d’une signature de l’accord commercial UE-Mercosur (assorti, selon des rumeurs, d’un fonds de compensation agricole). «La date [de la mobilisation] n’est pas totalement arrêtée», a indiqué le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, rappelant que le tandem majoritaire attend, à court terme, des prêts garantis et bonifiés par l’État. Après un ultimatum lancé à la nouvelle ministre de l’Agriculture dès sa nomination, M. Rousseau exige des réponses «à la fin de cette semaine au plus tard». Concernant le fonds d’urgence de 75 M€ pour compenser les pertes dues à la FCO-3, «on a besoin qu’il englobe la FCO-8 et surtout qu’on nous dise à quel moment les premiers éleveurs vont être indemnisés», martèle-t-il. À moyen terme, la FNSEA et les JA demandent aussi des mesures de simplification, ainsi que l’aboutissement de la loi d’orientation agricole (LOA) et des mesures en faveur de l’agriculture prévues dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2025.


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Le gouvernement Attal démissionne, un semestre marqué par la mobilisation agricole

Le gouvernement Attal a officiellement démissionné, le 16 juillet, mais il restera en charge des affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement, selon un communiqué de l’Elysée. Et d’ajouter qu’il «appartient aux forces républicaines de travailler ensemble pour bâtir un rassemblement autour de projets et d’actions au service des Françaises et des Français», afin que cette période «s’achève le plus rapidement possible». Invité du journal de TF1, le futur ex-premier ministre a rappelé qu’il ne serait pas le prochain premier ministre. «Je n’aspire pas à être le prochain premier ministre. Je ne serai pas le prochain premier ministre», a-t-il dit. Gabriel Attal a cependant réaffirmé son souhait d’assurer «le traitement des affaires courantes» jusqu’à ce que le nouveau gouvernement soit annoncé, en précisant bien qu’il s’agit d’une période qui doit rester «temporaire». Les six mois qu’aura passé Gabriel Attal à Matignon resteront marquées par les manifestations des agriculteurs. Parties d’Occitanie à l’automne, les mobilisations agricoles ont pris une dimension nationale à partir du 22 janvier, soit une dizaine de jours après la nomination de Gabriel Attal. Le gouvernement a répondu par une batterie de mesures immédiates visant la trésorerie et la simplification ; plusieurs dossiers restent inachevés et en suspens, tels que la loi d’orientation agricole (LOA), et les projets de texte sur la séparation de la vente et du conseil des pesticides, la réforme des relations commerciales (Egalim 4) ou le répartition de la valeur dans l’agrivoltaïsme.


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Manifestations : les agriculteurs se retirent de la frontière franco-espagnole

Les agriculteurs espagnols et français qui bloquaient, depuis le 3 juin, huit points de passage transfrontaliers le long des Pyrénées, entre le Pays basque et la Catalogne (notamment l’A9 Montpellier-Barcelone et l’A63 Bordeaux-Bilbao), ont peu à peu levé leurs barrages le 4 juin dans la matinée. Du côté des manifestants, on se félicite de la mobilisation à laquelle n’ont pas participé les principaux syndicats agricoles. «La manifestation a été un succès parce que nous nous sommes joints aux Français et [à des agriculteurs du] reste de l’Espagne, et cela a été un succès en termes d’organisation», a estimé Martí Planas, agriculteur espagnol, auprès de l’AFP.

Les manifestants ont assuré avoir eu une conversation téléphonique avec Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’agriculture.

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Gestion de crise : les États membres cherchent des solutions et surtout des fonds

Alors que quelques dizaines de tracteurs défilaient encore dans les rues de Bruxelles (à l’appel de l’EMB et de Via Campesina), les ministres de l’agriculture des Vingt-sept ont une nouvelle fois fait le point sur la réponse à apporter aux difficultés agricoles. Ils se sont en particulier penchés sur les outils de gestion des risques, convenant que le budget disponible était insuffisant, surtout avec la multiplication des aléas climatiques défavorable. «D’où pourraient venir les fonds manquants?», a résumé le ministre belge David Clarinval qui présidait la réunion. Certains plaident pour une réduction des aides directes, d’autres pour que de l’argent supplémentaire soit débloqué. Le ministre français Marc Fesneau a, lui, demandé une révision du système de la moyenne olympique (calculée sur les cinq dernières années, en excluant la valeur maximale et la valeur minimale) sur laquelle repose les contrats d’assurance climatique. «Après trois ou quatre épisodes climatiques défavorables, mécaniquement, l’indemnisation devient moins intéressante, ce qui rend le système moins puissant», a-t-il détaillé. Ces réflexions vont se poursuivre dans les prochains mois. «Nous devons nous concentrer sur la mise en œuvre» de ces dispositifs afin «de tirer des leçons au fur et à mesure pour la prochaine Pac», a conclu le commissaire européen à l’Agriculture Janusz Wojciechowski.

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Bio : la Fnab manifeste devant l’ASP contre les retards de versement des aides

Un peu moins d’une centaine d’agriculteurs bio de la Fnab ont manifesté ce 21 mai à Limoges devant le siège de l’Agence des services et paiements (ASP), pour obtenir un versement «sous quinze jours» de l’ensemble des aides PAC, en particulier les aides à l’agriculture biologique (Cab et Mab) et les aides agro-environnementales (MAEC). À l’instar des aides directes découplées et des aides couplées animales (versées en hiver avec avance en octobre), les MAEC, aides bio, dotations pour jeunes agriculteurs (DJA) et aides au maraîchage (versées au printemps) sont sujettes à d’importants retards de versement pour cette première année de la programmation Pac 2024-2027.

Dans un communiqué paru le 21 mai, la Fnab rappelle par ailleurs sa demande, pour les prochaines années, de voir verser les aides bio «au même moment que les autres et non plusieurs mois plus tard…» En février, Gabriel Attal avait annoncé le versement de toutes les aides PAC «d’ici au 15 mars». Le ministère de l’agriculture ne précisera qu’un mois plus tard que cette annonce ne concernait que les «aides qui avaient fait l’objet d’une avance en octobre». Lors du démarrage de la précédente programmation, les aides bio avaient été versées avec un retard allant jusqu’à trois ans – l’État avait été condamné à verser 20 000 € d’indemnité à un agriculteur bio.

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Manifestations : Emmanuel Macron recevra les syndicats agricoles ce jeudi 2 mai

Le président de la République Emmanuel Macron recevra les représentants des syndicats agricoles ce jeudi 2 mai, annonce le cabinet du ministre de l’agriculture le 29 avril, deux jours après les mesures complémentaires présentées par le Premier ministre. Une source professionnelle précise que l’Élysée prévoit un «temps d’échange sur les perspectives pour l’agriculture française»; au moins deux syndicats étant invités au même horaire, l’échange devrait être collectif. En déplacement dans la Manche samedi, Gabriel Attal avait pour mission de permettre cette rencontre, en mettant un terme à la séquence de négociation qui avait suivi la visite ratée du président de la République au Salon de l’agriculture. Ses annonces se sont articulées principalement autour de soutiens aux agriculteurs les plus en difficulté et d’un plan de soutien à «l’agriculture méditerranéenne». Les premières réactions des syndicats avaient ouvert la voie à une rencontre. Une nouvelle «phase» s’ouvre pour la «déclinaison concrète» de chacune de ces mesures, avaient salué le 27 avril les syndicats agricoles majoritaires, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs. Mais ils ont aussi promis d’être d’une «extrême vigilance» pour surveiller leur concrétisation et le vote cet été d’une nouvelle loi agricole.