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Par Agra

Œufs : le CNPO relancera les discussions sur le vaccin anti-salmonelles après l’été

L’interprofession de l’œuf (CNPO) attend, fin juin ou début juillet , l’avis de l’Anses sur une éventuelle modification des plans d’échantillonnage pour la recherche de salmonelle dans la filière ponte, a-t-on appris à une conférence de presse le 29 avril. La filière a démontré à la DGAL (ministère de l’Agriculture) que des prélèvements de poussières dans l’environnement de l’élevage pouvaient donner un résultat positif sans que l’élevage ne soit atteint. Une idée de l’interprofession serait de dispenser de ce type de prélèvement un éleveur ayant vacciné ses poules avec un vaccin vivant anti-salmonelle autorisé en 2023, selon la directrice Alice Richard. Doutant que l’État accepte de subventionner ce vaccin, le CNPO cherche en effet à alléger le plan de surveillance en cas de vaccination. Le comité a rappelé à la conférence qu’il souhaitait abaisser la prévalence à 1 % de salmonelles contre 2,5 % aujourd’hui en France. Il déplore qu’un élevage testé positivement puisse commercialiser ses œufs dans le circuit de la transformation (où la pasteurisation éliminera la bactérie), ce qui pousse à ne pas assainir des foyers. Il préfèrerait que les poules soient euthanasiées à condition que l’infection soit confirmée.

source: Agra


Par La rédaction

Œufs : le CNPO vise 300 nouveaux poulaillers et 90% de poules hors cage en 2030

Afin de répondre à une consommation française «record» (224 œufs en 2023), le CNPO vise l’implantation de 300 nouveaux poulaillers d’ici 2030, a annoncé l’interprofession des œufs lors d’une conférence de presse le 18 juin. Seules protéines animales en croissance dans le contexte d’inflation, les œufs ont connu une hausse de 3% de leurs achats par les ménages en 2023. Si ce rythme se poursuit, la filière devra créer un million de places de poules pondeuses chaque année pour répondre à la demande, soit six millions d’ici 2030. La filière chiffre les investissements nécessaires à 300 M€. «Les consommateurs veulent des œufs français et on veut les leur fournir», assure le président du CNPO, Yves-Marie Beaudet. Autre objectif phare du «plan de filière» présenté le 18 juin : passer à 90% de production hors cage (sol, plein air, Label rouge ou bio), contre 73% fin 2023. Convertir en alternatif un bâtiment de cages aménagées coûte environ 30 € par poule, soit 450 M€ pour les 15 millions de poules qui sont encore élevées en cages. Visant à «atteindre l’autonomie en œufs de la France», selon M. Beaudet, le plan de filière du CNPO comporte quatre axes : souveraineté alimentaire, enjeux sociétaux (environnement et bien-être animal), relations au sein de la filière, innovations.