Mot-clé : Champignons

Par Agra

Carbone des sols : satisfecit de Gaïago pour son prébiotique testé à grande échelle

Trois ans après avoir lancé son programme de revitalisation des sols Gaïago Carbone, la start-up bretonne Gaïago a dressé le bilan du test, grandeur nature, de son prébiotique des sols Nutrigeo, le 11 juin. Mené en partenariat avec 771 agriculteurs, le programme évalue l’influence du prébiotique sur le stockage du carbone dans les sols agricoles. Près de 43 300 ha ont déjà été traités, et les premières mesures révèlent un résultat de « 9,3 t de carbone organique stocké en trois ans par hectare, soit l’équivalent de 3,1 teqCO2/ha/an», indique l’entreprise. L’offre Gaïago Carbone repose sur trois leviers : l’application du prébiotique « qui revitalise les sols par l’activation des champignons bénéfiques du sol », un « mécanisme de financement » (crédits carbone, en dehors du Label Bas Carbone) et un accompagnement expert. L’entreprise précise qu’elle ne se rémunère pas grâce aux crédits carbone, ceux-ci étant reversés aux agriculteurs (il y a simplement des frais de projet et des frais liés à la vente des crédits). La tonne stockée est valorisée autour de « 30 € ». Gaïago utilise sa propre méthodologie, « basée sur des protocoles rigoureux établis par la FAO », et conforme au Gold Standard du WWF.


Par Agra

Champignons : en France, une production et une consommation stables en 2024

La production française de champignons de couche se stabilise à 75 400 t en 2024, dans la moyenne 2021-2023, selon le dernier rapport de l’Anicc (interprofession du champignon de couche) présenté à l’occasion de son assemblée générale le 3 juin. Celle des champignons cultivés autres que champignon de couche (pleurotes, shiitakés, etc.) est estimée à 3 500 tonnes. Pour mémoire, la production française représentait en 2000 un peu moins du double des volumes actuels (soit 140 000 tonnes), elle connait une lente érosion depuis, même si la situation se stabilise depuis 2021. Les volumes sont produits aujourd’hui par une cinquantaine de champignonnistes ; 85 % sont originaires des Pays de la Loire, des Hauts-de-France et de l’Aquitaine. En 2024, les importations ont diminué pour atteindre 39 976 t (-4 %), mais restent à un niveau élevé. La Pologne renforce sa position de premier fournisseur de la France en champignons de couche frais au détriment des Pays-Bas et de la Belgique. L’origine polonaise représente 83 % des importations françaises avec près de 33 000 t en 2024. Les volumes importés des Pays-Bas comme ceux de Belgique sont en baisse depuis 2021. La consommation demeure stable, selon KantarWorldPanel (66,4 % des Français en ont acheté en 2024), avec des quantités stables à 2,6 kg par ménage.