Mot-clé : Cahier des charges

Par Agra

Fromages : révision des cahiers des charges validée en Comté, Morbier et Mont d’or, monotraite testée en Roquefort

Les modifications des cahiers des charges des AOP Comté, Morbier et Mont d’or (ou Vacherin du Haut-Doubs) ont été approuvées par le Cnaol (AOP laitières) le 19 novembre, indique l’Inao. « Les cahiers des charges seront prochainement homologués par arrêté interministériel, ce qui conduira à leur entrée en vigueur », selon un communiqué diffusé le 24 novembre. Ces décisions viennent clore un processus entamé en 2020 par ces trois AOP. Ces modifications s’inscrivent « dans une réflexion portée par ces filières visant à conserver une agriculture à dimension humaine, tout en prenant en compte des enjeux territoriaux ». Autre décision : un feu vert a été donné à l’AOP roquefort pour mettre en place un dispositif d’évaluation d’innovation (DEI) concernant l’impact de la monotraite. « La demande fera prochainement l’objet d’une publication du cahier des charges pour une procédure nationale d’opposition de deux mois, avant son homologation. » Le DEI est un outil introduit fin 2024 par l’Inao permettant à un ODG de mener une expérimentation en dehors de son cahier des charges. Les filières viticoles ont été les premières à mettre en pratique ce dispositif.


Par Agra

Label Haie : nouvelle version au 31 août, mieux adaptée aux types de haies et modes de gestion

Une nouvelle version du cahier des charges « Gestion » du Label Haie (lancé en 2019) va s’appliquer au 31 août. L’idée est de mieux « s’adapter à tous les territoires, modes de gestion des haies et types de haies », résume Maxence Belle, chargé de projet au sein du Réseau Haies France, qui porte le label. Il y aura désormais « deux voies de gestion » : la « gestion sylvicole » et la « libre évolution », jusque-là indifférenciées. Si on schématise, la voie sylvicole consiste au « rajeunissement de la haie à travers des coupes », tandis qu’avec la libre évolution, l’agriculteur « intervient peu sur la haie », « le renouvellement est lent mais naturel ». S’ajoutent de nouveaux « indicateurs spécifiques » aux jeunes haies et une « clarification de la rédaction » de certains indicateurs. Dans une visioconférence, le Réseau Haies explique que le niveau d’exigence global du cahier des charges « reste le même », « voire est un peu plus ambitieux », avec un niveau 1 « plus exigeant », un niveau 2 « moins exigeant » et un niveau 3 « plus exigeant ». Pour autant, Maxence Belle assure que cette mise à jour « ne va pas entraîner de sorties du label », d’autant que les labellisés auront « un délai confortable de deux ans » pour s’adapter aux indicateurs avec changement.


Par La rédaction

Bovins viande : au moins 70% d’herbe pour le veau d’Aveyron et du Ségala IGP

Le comité national LR/IGP/STG de l’Inao, réuni le 31 janvier, a approuvé le nouveau cahier des charges de l’IGP «veau de l’Aveyron et du Ségala», qui intègre «plusieurs dispositions agroenvironnementales», a annoncé l’Institut de l’origine et de la qualité le 4 février. Ces nouveaux critères visent à «préserver la biodiversité et renforcer la place de l’herbe», d’après un communiqué. Comme le précise l’Inao, les élevages devront présenter une autonomie alimentaire «d’au moins 70%», et leur surface fourragère principale (SFP) devra comporter au moins 70% d’herbe. Deux autres dispositions visent à préserver la biodiversité. D’une part, les exploitations devront afficher au moins 3% d’infrastructures agroécologiques dans leur SAU (ou au moins 80% de parcelles de moins de 6 ha et de prairie permanente). D’autre part, elles devront comporter au moins 70% de prairies permanentes dans leur SAU ou «au moins 10% de légumineuses». Une procédure d’opposition de deux mois va désormais s’ouvrir avant validation du nouveau cahier des charges. Le veau d’Aveyron et du Ségala (404 exploitations pour 14 000 veaux en 2023) est «un veau non sevré et allaité au pis, ayant à disposition une alimentation complémentaire (fourrages, céréales notamment)», rappelle l’Inao.