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Par Agra

Nappes phréatiques : situation « favorable » en France, incertitude ensuite

La situation des nappes phréatiques françaises est globalement « favorable » mais leur évolution ces prochains mois, pour la période cruciale de recharge des eaux souterraines, reste incertaine, a indiqué le 8 octobre le BRGM. Violaine Bault, hydrogéologue au Bureau de recherches géologiques et minières, a fait état d’une « situation générale qui est favorable avec des niveaux assez proches des normales » dans le pays, lors d’une présentation à la presse. Les nappes réactives (qui réagissent rapidement aux précipitations) ont bénéficié de l’apport des pluies de la fin août et de septembre, tandis que les nappes inertielles (aux écoulements lents et peu sensibles aux conditions météorologiques) ont profité d’une recharge ces deux dernières années, a-t-elle expliqué. « La situation s’améliore par rapport à août: 31% des points d’observation sont sous les normales mensuelles, 23% sont comparables et 46% sont au-dessus (respectivement 38%, 29% et 33% en août) », a détaillé le service géologique national dans un bulletin de situation au 1er octobre. Pour les prochains mois, « on est dans une période charnière entre la fin de période de vidange et le début de la période de recharge. Donc c’est la période la plus délicate pour lancer des prévisions », a expliqué Violaine Bault.


Par Agra

Nappes phréatiques : la moitié reste au-dessus des normales (BRGM)

La moitié des nappes phréatiques françaises reste au-dessus des normales, malgré le retour du soleil sur une partie du pays depuis quelques semaines, mais une sécheresse estivale n’est pas à exclure dans certaines régions, selon un point de situation du BRGM publié le 14 mai. Au 1er mai, 50 % des réserves d’eau souterraines métropolitaines, bien rechargées par les pluies de l’automne et de l’hiver, restaient à des niveaux excédentaires et 27 % étaient au-dessous des normales, a précisé le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). La situation se dégrade légèrement par rapport à mars, où ces chiffres étaient respectivement de 52 % de nappes excédentaires, et également 27 % de déficitaires. Un processus assez courant à cette période de l’année, où la végétation printanière est en grande partie sortie et absorbe la majorité des précipitations. Toutefois depuis février, les pluies sont moins abondantes notamment dans la partie nord du pays, ce qui a conduit certaines nappes phréatiques à se vider précocement. Résultat : les niveaux observés sur les nappes au milieu du printemps sont en moyenne moins bons qu’en avril 2024, où 65 % d’entre elles présentaient des niveaux excédentaires.

source: Agra


Par Eva DZ

Eau : bonne recharge des nappes en avril, sauf dans les Pyrénées-Orientales selon le BRGM

La situation des nappes phréatiques françaises s’est encore améliorée en avril et est «globalement très satisfaisante» à l’approche de l’été sous l’effet des pluies importantes des dernières semaines, à l’exception notable des Pyrénées-Orientales qui restent dans le rouge, a annoncé le 22 mai le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Au 1er mai, 65% des nappes métropolitaines se situent au-dessus des normales, avec 21% dont les niveaux sont même très hauts. A l’inverse, 22% sont sous les normales, dont 4% à des niveaux très bas, dans le Roussillon mais aussi dans certaines parties de la Corse, précise le BRGM dans son bulletin mensuel.

Il y a une «légère amélioration par rapport au mois dernier malgré la reprise de la végétation» qui absorbe une partie des précipitations. Au 1er avril, 58% des nappes étaient au-dessus des normales et 27% étaient en dessous. C’est aussi beaucoup mieux que l’an dernier à la même époque, où la situation était «très inquiétante» avec 68% des nappes sous les normales. En mai, il a continué à pleuvoir sur certaines parties de la France, permettant de poursuivre les tendances plutôt favorables de l’hiver. Les prévisions pour l’été sont donc «plutôt optimistes» si l’on considère l’ensemble de l’Hexagone.


Par Eva DZ

Eau : la situation des nappes est «satisfaisante», sauf en Languedoc-Roussillon et en Corse

La situation des nappes phréatiques françaises est «satisfaisante» dans une grande partie du territoire grâce notamment aux pluies importantes de mars, a annoncé le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dans son bulletin mensuel le 16 avril. En mars, l’état des nappes s’est amélioré par rapport au mois précédent, avec 27% des points d’observation en dessous des normales. La situation apparaît plus favorable que l’année dernière, en mars 2023, où 75% des niveaux étaient situés sous les normales. En effet, le mois passé a été marqué par un excédent pluviométrique d’environ 85% par rapport à la période de référence 1991-2020, selon Météo-France. Le territoire a toutefois été touché inégalement par ces précipitations. Résultat : les niveaux des nappes demeurent «très préoccupants» dans le Roussillon.

Sur le littoral du Languedoc, les nappes présentent encore des niveaux «peu favorables, de modérément bas à très bas». En Corse, la situation est hétérogène, avec des niveaux «bas à très bas» dans les nappes du littoral nord et est. «Pour l’instant, nous sommes assez optimistes concernant les prévisions estivales», indique Violaine Bault, hydrogéologue au BRGM, à l’AFP. Mais «la situation devra être particulièrement surveillée pour les nappes du littoral du Languedoc, du Roussillon et de Corse», prévient le BRGM.