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Par eva dz

Eau : bonne recharge des nappes en avril, sauf dans les Pyrénées-Orientales selon le BRGM

La situation des nappes phréatiques françaises s’est encore améliorée en avril et est «globalement très satisfaisante» à l’approche de l’été sous l’effet des pluies importantes des dernières semaines, à l’exception notable des Pyrénées-Orientales qui restent dans le rouge, a annoncé le 22 mai le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Au 1er mai, 65% des nappes métropolitaines se situent au-dessus des normales, avec 21% dont les niveaux sont même très hauts. A l’inverse, 22% sont sous les normales, dont 4% à des niveaux très bas, dans le Roussillon mais aussi dans certaines parties de la Corse, précise le BRGM dans son bulletin mensuel.

Il y a une «légère amélioration par rapport au mois dernier malgré la reprise de la végétation» qui absorbe une partie des précipitations. Au 1er avril, 58% des nappes étaient au-dessus des normales et 27% étaient en dessous. C’est aussi beaucoup mieux que l’an dernier à la même époque, où la situation était «très inquiétante» avec 68% des nappes sous les normales. En mai, il a continué à pleuvoir sur certaines parties de la France, permettant de poursuivre les tendances plutôt favorables de l’hiver. Les prévisions pour l’été sont donc «plutôt optimistes» si l’on considère l’ensemble de l’Hexagone.

La rédaction


Par eva dz

Eau : la situation des nappes est «satisfaisante», sauf en Languedoc-Roussillon et en Corse

La situation des nappes phréatiques françaises est «satisfaisante» dans une grande partie du territoire grâce notamment aux pluies importantes de mars, a annoncé le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dans son bulletin mensuel le 16 avril. En mars, l’état des nappes s’est amélioré par rapport au mois précédent, avec 27% des points d’observation en dessous des normales. La situation apparaît plus favorable que l’année dernière, en mars 2023, où 75% des niveaux étaient situés sous les normales. En effet, le mois passé a été marqué par un excédent pluviométrique d’environ 85% par rapport à la période de référence 1991-2020, selon Météo-France. Le territoire a toutefois été touché inégalement par ces précipitations. Résultat : les niveaux des nappes demeurent «très préoccupants» dans le Roussillon.

Sur le littoral du Languedoc, les nappes présentent encore des niveaux «peu favorables, de modérément bas à très bas». En Corse, la situation est hétérogène, avec des niveaux «bas à très bas» dans les nappes du littoral nord et est. «Pour l’instant, nous sommes assez optimistes concernant les prévisions estivales», indique Violaine Bault, hydrogéologue au BRGM, à l’AFP. Mais «la situation devra être particulièrement surveillée pour les nappes du littoral du Languedoc, du Roussillon et de Corse», prévient le BRGM.

La rédaction