Mot-clé : bien-être animal

Par La rédaction

Porc : au Danemark, obligation d’anesthésier avant castration depuis le 1er mars

Dans un communiqué paru le 28 février, le ministère danois de l’Alimentation et de l’Agriculture informe de l’entrée en vigueur le 1er mars de l’obligation d’anesthésier les porcelets avant leur castration. Les éleveurs seront par ailleurs tenus de rafraîchir les porcs dès que les températures vont s’élever en actionnant les gicleurs (sprinklers) installés dans leurs bâtiments selon une fréquence et une durée appropriées. Le communiqué mentionne le lien entre la chaleur estivale favorisant l’agressivité des porcs et les cas de caudophagie. Cette agressivité doit être contrôlée puisqu’un nouveau régime fiscal encourage les éleveurs à réduire la pratique de section des queues des porcelets. Ces dispositions, rappelle le communiqué, font partie du programme «Ensemble pour les animaux» signé en février 2024 entre le gouvernement (social-démocrate, de gauche, modéré), le parti populaire socialiste, l’alliance libérale, le parti populaire conservateur, la gauche radicale, le Parti populaire danois et l’Alternative. Le ministre Jacob Jensen se félicite de la pleine réalisation de ce programme de 31 initiatives visant à améliorer le bien-être des animaux de toutes espèces, y compris de compagnie.

Source Agra


Par Eva DZ

Bruxelles s’engage sur la réciprocité des normes et sur la disponibilité des biopesticides

Au-delà de la politique agricole, le projet de «Vision sur l’agriculture et l’alimentation» promet «l’approfondissement de la réciprocité», avec un «alignement plus strict des normes de production appliquées aux produits importés, notamment en matière de pesticides et de bien-être animal». Bruxelles assure que les pesticides les plus dangereux interdits dans l’UE pour des raisons de santé et d’environnement ne seront pas réintroduits dans l’UE par le biais d’importations et s’engage à ce que les produits chimiques dangereux interdits ne soient pas produits pour l’exportation, y compris les pesticides. Une task force dédiée sera créée pour renforcer le contrôle des importations, y compris sur le terrain. Bruxelles promet de protéger son secteur agroalimentaire par «tous les moyens disponibles, y compris dans le cadre de l’OMC ou des instruments autonomes de l’UE».

«Dans ce contexte, la réserve d’un milliard annoncée dans le cadre de l’accord UE-Mercosur jouera un rôle important», souligne le projet de texte. Par ailleurs, la Commission proposera une accélération de l’accès aux biopesticides sur le marché de l’UE avec la possibilité pour les États membres d’accorder des autorisations provisoires. Les ressources de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) devraient être renforcées pour accélérer les procédures d’évaluation. Enfin, la Commission proposera une législation sur les marchés publics pour que «le prix le plus bas ne soit plus le seul critère» lors de l’achat de produits alimentaires, afin de récompenser les efforts de qualité et de durabilité des agriculteurs européens.

La rédaction