Mot-clé : Annie Genevard

Par Agra

Bovins/DNC : Genevard « condamne » les violences, la FNSEA défend l’abattage

Dans un message sur X, Annie Genevard a « condamné sans réserve » les violences survenues dans la nuit du 11 au 12 décembre aux Bordes-sur-Arize (Ariège), où plusieurs centaines de manifestants ont tenté d’empêcher l’abattage d’un troupeau infecté par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). « Ces actes sont irresponsables. Ils mettent en danger une stratégie qui fonctionne déjà », selon la ministre de l’Agriculture. « La maladie doit être combattue en s’appuyant sur la science », a estimé de son côté Arnaud Rousseau lors d’une conférence de presse le 12 décembre. Relatant le point de vue des experts consultés par le syndicat, le président de la FNSEA a rappelé que l’abattage total des lots infectés constitue « la meilleure manière de contenir la maladie ». Et de préciser la position de la FNSEA : « préserver le plus de vaches possible, donc avoir le moins possible de foyers » de DNC, et « maintenir le revenu des éleveurs ». « Si la maladie n’est plus sous contrôle, nous serons mis sous cloche par l’Europe et nous devrons cesser toute exportation », a-t-il prévenu. Tout en reconnaissant que les abattages sanitaires provoquent une « émotion légitime », alors que les éleveurs sont « sous pression ». En raison notamment des perspectives de signature de l’accord UE-Mercosur, « il y a beaucoup de colère, et la DNC, c’est la goutte de trop ».


Par Agra

Financement : Genevard propose de créer un « fonds souverain agricole »

À l’occasion du lancement des « Conférences de la souveraineté alimentaire » le 8 décembre, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a proposé de créer un « fonds souverain agricole ». Ce fonds pourrait « permettre aux épargnants qui aiment les agriculteurs de choisir d’investir dans leur alimentation », d’« inciter les acteurs de l’aval et de la distribution, l’État lui-même, à contribuer aux financements des investissements de leurs fournisseurs pour sécuriser leurs approvisionnements ». Interrogé par Agra Presse, son cabinet indique que ces travaux partent de zéro : pas de lien avec le fonds de garantie de 2 Md€ porté par Marc Fesneau dans le cadre de la loi d’orientation agricole. La proposition fait écho à celle portée par Laurent Duplomb en 2024, de créer un « livret Agri », et à celle de Jean-Baptiste Moreau en 2018 de créer un fonds public-privé de 600 M€ pour la « transition agroécologique », toutes deux restées sans suite.


Par Agra

DNC/bovins: la suspension de l’export n’a pas «déstabilisé les marchés» (Genevard)

«Si j’en juge par ce que m’ont dit les opérateurs cette semaine, il n’y a pas eu de déstabilisation des marchés. J’appelle chacun à demeurer responsable», déclare Annie Genevard le 24 octobre, une semaine après avoir suspendu l’exportation de bovins, face à l’apparition de nouveaux foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC). La ministre de l’Agriculture appelle les éleveurs «à garder les animaux qu’ils destinaient à l’exportation» jusqu’à la levée prévue de l’interdiction, début novembre. La ministre ne prévoit donc pas de mesure visant à corriger les effets de l’interdiction de l’export sur les prix, soulignant que «l’Europe ne le permet pas» et que «l’Etat a été jusqu’ici à la hauteur». Un conseil des ministres de l’agriculture européens est prévu le 27 octobre, où Annie Genevard prévoit d’évoquer avec ses homologues la faisabilité d’un recours à la réserve de crise européenne. Interrogée sur la demande des syndicats minoritaires d’étendre la vaccination préventive à tout le territoire, Annie Genevard estime que «la question se pose», mais pointe deux conditions à réunir. D’abord la disponibilité des vaccins pour 16 millions de bovins. L’autre question est celle des conséquences de la perte du statut indemne de DNC pour l’exportation, qui restent encore à éclaircir avec les professionnels.


Par Agra

DNC/bovins: Genevard annonce la levée de la zone réglementée dans les Savoie

A l’occasion des questions au gouvernement le 22 octobre, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annoncé la levée de la zone réglementée au titre de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans les Savoie. «Aujourd’hui est un beau jour car nous venons de lever la zone réglementée sur les Savoie après trois mois d’effort constant», a-t-elle déclaré dans l’Hémicycle. La Savoie et la Haute-Savoie ont été les premiers départements français touchés par la maladie, cumulant 76 foyers, sur les 88 détectés sur tout le territoire.


Par Actuagri

Gouvernement : Arnaud Rousseau appelle à « poursuivre le travail engagé »

Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a réagi le 13 octobre à la reconduction d’Annie Genevard au ministère de l’Agriculture qui gagne au passage le dossier de l’agroalimentaire. Il demande que la ministre « poursuive sans délai le travail engagé et qu’elle continue d’apporter des réponses concrètes et rapides aux attentes des agriculteurs à commencer par le paiement des aides PAC dès cette semaine ». Le président du syndicat majoritaire s’est inquiété que la France « s’enlise dans une instabilité politique qui fragilise l’action publique, le monde, lui, avance vite », citant notamment les taxes Trump, le Mercosur, la réforme de la PAC, les crises sanitaires, le changement climatique, etc. Il a aussi rendu un hommage à l’action d’Annie Genevard qui « a toujours témoigné de sa volonté d’apporter des solutions au monde agricole, dont elle connaît les priorités », a-t-il dit.


Par Actuagri

Place des femmes en agriculture : fin de la consultation le 31 août

« La consultation citoyenne sur la place des femmes dans l’agriculture* se termine le 31 août », a rappelé le 25 août sur son compte X personnel, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard. Cette consultation qui a été lancée le 4 juillet dernier permet à tout un chacun de donner son avis sur cinq blocs thématiques majeurs dans le parcours des femmes en agriculture que sont la formation ; l’installation et la transmission ; la santé et les conditions de travail ; l’engagement et enfin le statut et la retraite. L’objectif est de partager ses idées, ses témoignages et ses propositions « pour améliorer concrètement le quotidien des femmes dans l’agriculture », insiste Annie Genevard. Le questionnaire composé de 12 à 18 questions ne prend pas plus de 10 minutes pour y répondre. Au 25 août, plus de 2700 personnes avaient déjà participé. A l’occasion de la journée des Droits des femmes le 8 mars dernier, Annie Genevard, avait mis en place un groupe de travail dédié à la place des femmes en agriculture. Composée d’une douzaine d’agricultrices, de chercheuses, de syndicalistes* etc., il aura pour tâche de travailler sur les obstacles qui freinent les femmes et qui rejoignent en partie ce questionnaire. « Un plan d’action sera présenté à l’automne », a précisé la ministre.

(*) www.agora.gouv.fr/consultations/place-des-femmes-en-agriculture


Par Agra

Vin/taxes Trump : « La situation ne peut en rester là », affirme Annie Genevard

« La situation ne peut en rester là », a affirmé la ministre française de l’Agriculture, dénonçant le 21 août sur X un accord « déséquilibré » entre l’UE et les États-Unis, qui imposeront des droits de douane de 15 % sur les vins et spiritueux européens. « Cet accord, déséquilibré, porte atteinte aux intérêts français et européens en matière agricole : il impose des droits de douane de 15 % aux produits européens exportés vers les États-Unis, tout en offrant un accès accru aux produits américains sur le marché européen », déplore Annie Genevard. « Je regrette particulièrement l’absence d’exemption pour les vins et spiritueux, alors même que la France et d’autres pays avaient souligné l’importance prioritaire de ces produits », ajoute-t-elle, alors que la France exporte un quart de ses alcools vers les États-Unis. « La situation ne peut en rester là. Ce point n’est d’ailleurs pas clos », estime la ministre, qui « demande instamment aux négociateurs européens qu’ils en fassent une priorité des prochains échanges qu’ils auront avec les autorités américaines, dans les semaines et les mois qui viennent ». « J’attends en outre des mesures européennes fortes pour soutenir les producteurs qui seraient pénalisés par ce résultat inacceptable », a-t-elle ajouté.


Par Agra

Incendie dans l’Aude : Annie Genevard annonce un fonds d’urgence de 8 M€

En déplacement le 14 août dans l’Aude, à la suite de l’incendie historique qui a ravagé le massif des Corbières et affecté environ 2 000 ha de terres agricoles, la ministre de l’Agriculture a annoncé « un fonds d’urgence de 8 M€ » pour l’ensemble des productions agricoles sinistrées. Cette enveloppe réclamée par les professionnels « servira à indemniser à la fois les pertes de récolte, les pertes de fonds (…) et la destruction de bâtiments et du matériel agricole », a-t-elle indiqué devant la presse. Elle concernera « les terres affectées par le feu, les productions affectées par les fumées et par les mousses retardantes [utilisées pour lutter contre le feu], les productions impropres à la consommation et qui ne sont pas assurables », a précisé Annie Genevard. Son cabinet a précisé à la presse que le fonds d’urgence sera financé par « des crédits nationaux déjà obtenus et validés en interministérielle ». À la demande du Premier ministre, une avance allant « jusqu’à 10 000 euros » sera versée « dans les quinze jours qui viennent ». Autre aide annoncée par la ministre : « un dispositif fiscal qui permettra d’exonérer les taxes foncières, à la main des préfets » (exonération de la TFNB). Par ailleurs, Annie Genevard s’est engagée à revenir sur place « avant la fin de l’année » pour faire le point sur le « plan de sauvegarde et d’avenir » pour les Corbières annoncé par François Bayrou le 6 août.


Par Agra

Acétamipride : Genevard « prend acte » et se place sur le terrain européen

Dans un communiqué du 8 août, la ministre de l’Agriculture indique qu’elle « prend acte » de la décision du Conseil constitutionnel de censurer la réintroduction de l’acétamipride prévue dans la proposition de loi (PPL) Entraves. Annie Genevard déplore une « surtransposition par rapport au droit européen », cet insecticide de la famille des néonicotinoïdes étant autorisé dans les autres États membres jusqu’en 2033. Et la ministre d’ajouter qu’elle veut « poursuivre le travail auprès de la Commission européenne pour avancer vers une harmonisation des règles phytopharmaceutiques en Europe ». Son but ? « Que les décisions soient prises au niveau européen et non plus au niveau national. » La locataire de la Rue de Varenne souligne qu’elle a déjà reçu « le soutien d’une dizaine d’États membres » et qu’elle compte inscrire ce sujet « à l’ordre du jour des prochains Conseils européens ». Au niveau français, la ministre veut « accélérer les transitions vers des alternatives » aux néonicotinoïdes. « Certaines filières, comme la noisette, sont menacées », insiste Annie Genevard. « J’ai demandé à l’Inrae d’identifier les productions en danger. Les résultats seront rendus à la rentrée », prévoit-elle.


Par Agra

Gestion de l’eau : 2ème appel à projets lancé pour le fonds hydraulique agricole

 

A l’occasion d’une visite le 18 juillet en Provence, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annoncé l’ouverture d’un deuxième appel à projets dans le cadre du Fonds hydraulique agricole, qui sera doté de 20 millions d’euros pour l’année 2025. Pour rappel, ce fonds permet de soutenir des investissements destinés exclusivement à l’irrigation de parcelles agricoles. Mais pour ce nouvel appel à projets 2025, il pourra également accompagner les projets hydrauliques à vocation « multi-usages » portés par des associations syndicales autorisées (ASA) ou constituées d’office (ASCO), indique le ministère dans son communiqué. Le fonds hydraulique agricole a été lancé dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) pour 2024. Il avait été doté de 30 millions d’euros (M€) par an en 2024, afin de « remobiliser les ouvrages existants ». Selon le média Contexte, sa poursuite en 2026 fait partie des priorités du ministère de l’Agriculture dans les débats qui débutent autour du projet de loi de finances (PLF) pour 2026. Dans ses lettres de plafonds, le ministère des Finances propose une baisse des dotations du ministère de 200 millions d’euros, sans précisions sur les lignes budgétaires touchées.