Mot-clé : alimentation animale

Par La rédaction

Alimentation animale/déforestation : le Parlement européen valide le report d’une année

Le Parlement européen, réuni en plénière à Strasbourg, a validé le 17 décembre l’accord visant à repousser d’une année la date d’entrée en vigueur du règlement pour lutter contre la déforestation qui s’appliquera donc à partir du 30 décembre 2025. À la demande du Parlement européen (qui a même fait pression, en vain, pour introduire de nouvelles simplifications au règlement), la Commission européenne s’est engagée à veiller à ce que le système d’information pour les opérateurs et les commerçants ainsi que la proposition de classification des régions en fonction des risques soient disponibles au plus tard le 30 juin 2025. Un réexamen du texte est attendu en juin 2028. Bruxelles pourrait alors envisager des mesures supplémentaires visant à simplifier et à réduire la charge administrative pesant sur les entreprises. Il faut désormais que Conseil de l’UE valide définitivement ce report pour qu’il soit publié au Journal officiel et entre en vigueur avant la fin de l’année.

La rédaction


Par La rédaction

Maïs : «d’importants taux de mycotoxines» dans la récolte en raison des pluies (presse)

Alors que l’automne pluvieux retarde la récolte du maïs grain, «il y aura plus de mycotoxines que l’an dernier», indique Céline Duroc, directrice de l’AGPM (producteurs de maïs, FNSEA), à La Dépêche – Le petit meunier. «Nous en constatons dans toutes les régions», note-t-elle, nos confrères ajoutant que les secteurs les plus touchés «se situeraient dans la zone Ouest-Centre: Indre-et-Loire, Eure-et-Loir, Loiret, etc.» Toutefois, «les débouchés en alimentations humaine et animale seront approvisionnés», assure la responsable de l’AGPM, grâce à une récolte importante en volume (13,9 Mt selon elle, voire «14,3 à 14,6 Mt» selon certains «analystes privés»). En revanche, ce contexte sanitaire implique «un travail d’allotement de la part des organismes stockeurs (OS) plus important», selon Mme Duroc. «La mycotoxine, qui se fixe sur l’extérieur du grain, est nettoyable», rappelle un opérateur interrogé par La Dépêche, estimant le coût entre 7 et 8 €/t, «à la charge des organismes stockeurs». Pour Céline Duroc, certains lots seront probablement «déclassés en alimentation animale», où les plafonds de mycotoxine autorisés (8000 μg/kg) sont supérieurs à l’alimentation humaine (1500 μg/kg). Avec une limite: «Des taux trop élevés peuvent être mortels pour les animaux», rappellent nos confrères.


Par Eva DZ

Alimentation animale : Sanders lance un nouveau plan d’aide aux éleveurs de 4M€

Dans un communiqué paru le 2 juillet, Sanders annonce le lancement d’un nouveau plan d’accompagnement de projets des élevages d’une enveloppe de 4 millions d’euros, après deux plans précédents en 2022 et 2023, chacun crédité de 6 millions d’euros. Sanders veut ainsi aider les jeunes éleveurs en favorisant leur accès au foncier, aux équipements et aux formations nécessaires, soutenir la création d’ateliers (dont des activités de transformation ou de vente directe) et encore participer financièrement à la création ou à la rénovation de bâtiments pour conserver les droits à produire. Pour espérer en bénéficier, les éleveurs, clients ou non, doivent contacter le technicien de zone pour construire avec lui le dossier. La logique d’attribution est celle du premier arrivé premier servi, apprend-on. Donc les dossiers doivent être déposés avant le 31 décembre 2024, mais un dépôt tardif est tributaire d’un épuisement de l’enveloppe. La contrepartie d’achats demandée aux éleveurs s’inscrit dans la durée d’un programme accompagné par les techniciens, mais Sanders n’exige pas d’exclusivité, souligne Anne Béliard. Les deux précédents plans d’aide ont soutenu, informe Sanders dans un communiqué, 334 projets d’installations et 1 474 projets de modernisation et décarbonation. Jusqu’à 79 000 euros d’aides ont été versés pour un projet.

La rédaction


Par La rédaction

Nutrition du troupeau : une alimentation locale

Projet d’extension à Albi, 10 ans de Solevial, appel à relocaliser la production de protéines... L’objectif depuis quelques temps pour la filière alimentation animale, et pour les éleveurs, c’est de réduire la dépendance aux marchés mondiaux.