Mot-clé : Alimentation

National | Par Actuagri

Restauration collective : simplifier Egalim

Restau’Co, le réseau Interprofessionnel de la restauration collective, organisait son salon annuel mi-juin à Paris. Un point sur Egalim a été présenté pendant cet événement qui a reçu la visite d’Annie Genevard. Les professionnels de la restauration collective sont en première ligne dans l’application des lois Egalim. Les objectifs fixés par les textes ne sont pas toujours faciles à atteindre. Présidente de restau’Co, Sylvie Dauriat a fait le point sur…


Par Agra

Alimentation : les recommandations devraient s’adapter aux catégories sociales (ouvrage)

Mis en avant le 10 juin par l’Inrae sur son site internet, le livre « Distinctions alimentaires » (édition Puf) de la chercheuse en sociologie de l’alimentation Faustine Régnier vient de paraître, qui montre que les recommandations alimentaires se heurtent aux clivages sociaux entre catégories aisées et modestes. Dans son interview sur le site de l’Inrae, elle donne en exemple l’injonction de manger moins de viande « qui cristallise aujourd’hui les oppositions » et les recommandations écologiques dans leur ensemble. Elle estime que les discours publics devraient davantage tenir compte du goût et de la réduction du gaspillage (refus du gâchis), qui «font déjà sens» ou sont déja pratiquées par les classes populaires. Même quand les recommandations sont acceptées par tous, les clivages demeurent. Ainsi en est-il de « cinq fruits et légumes par jour », qui, selon Nicole Darmon, également sociologue de l’alimentation (chercheuse honoraire à l’Inrae) dans une tribune du magazine Végétable de juin, se heurte au pouvoir d’achat, au risque de gâchis, à « la défiance généralisé pour les fruits et légumes transformés » et à la peur des pesticides. Toutefois, ce clivage, «marqué dans les années 2007, diminue, ce qui montre que les normes circulent et que les personnes les intègrent», constate Faustine Régnier.

source: Agra


Par Agra

Score nutritionnel/environnemental : les consommateurs plus sensibles à la santé (étude)

Alors que le gouvernement prépare un affichage environnemental sur l’alimentation, des chercheurs de Paris-Saclay ont étudié les interactions entre différents types de notations, comme le montre un brief publié en avril. Par exemple, une enquête en ligne en 2021 portait sur une pizza (présentée comme fictive), avec trois scores testés : le Nutri-Score, un score écologique et un score global (qui synthétise les deux). Résultat : pour chaque score, « l’effet dominant vient de la réduction des intentions d’achat liée à la couleur orange » (lettres D ou E). Surtout, avec l’orange foncé, « le score nutritionnel entraîne des baisses des intentions d’achat plus importantes que celles liées au score écologique ou au global-score, montrant une plus forte sensibilité donnée à la dimension de santé par rapport à celle de l’environnement ». Quand on combine « deux scores de couleurs opposées », « l’impact négatif » de l’orange foncé sur les intentions d’achat « n’est pas compensé par l’impact positif de la couleur verte pour l’autre score ». Selon une autre étude (2025), en laboratoire, « lorsqu’un score est défavorable, le consentement à payer (CAP) des consommateurs diminue de manière significative, même si un autre score est favorable ». Par ailleurs, « un seul score favorable (vert) n’augmente pas significativement le CAP des consommateurs, mais l’apposition conjointe de deux scores favorables le fait ».


Par Agra

Nutrition : des promos plutôt mauvaises pour la santé, selon des associations

Sept associations, dont Foodwatch et le RAC, accusent les supermarchés de pousser les consommateurs à «acheter des aliments », dans une étude le 21 mai. Elles ont étudié plus de 4 700 promotions alimentaires de Carrefour, Coopérative U, Leclerc, Intermarché et Lidl, entre février et mars. Résultat : «66% des promotions concernent des produits trop gras, trop sucrés, trop salés» (boissons sucrées, charcuterie, gâteaux industriels…) et 40% «proposent d’acheter en lot ou ‘’2+1 offert’’» des «produits à fortement limiter selon les recommandations santé». En parallèle, «seules 12% des promotions portent sur des aliments sains» (fruits, légumes, légumineuses…). Les associations exigent que la grande distribution augmente «à 50% minimum la part de promotions pour des produits que le PNNS recommande de consommer davantage» (dont les fruits et légumes, légumes secs, céréales complètes, huiles de colza, de noix et d’olive) et la part des produits bio (hors ultra-transformation) «pour que ces derniers représentent au moins 10% de l’ensemble des produits en promotion». Contacté par l’AFP, Les Mousquetaires (Intermarché) fait valoir que ses clients «bénéficient tous les week-ends de 10% de réduction» sur les fruits et légumes, et Carrefour «conteste point par point cette étude».

Source Agra


Par Agra

Alimentation: en séance, les députés rejettent la suppression d’Oquali

A l’occasion de l’examen en séance publique de la proposition de loi Simplification le 10 avril, les députés ont rejeté la proposition de supprimer l’Observation de l’alimentation (Oqali) qu’avait faite la commission des affaires économiques (Coméco) le 24 mars, sur la proposition de députés Les Républicains (LR). Les auteurs de l’amendement adopté en Coméco estimaient qu’Oquali était un « doublon administratif en matière de recherche sur l’alimentation », dont la suppression permettrait d’« ajouter de la clarté au fonctionnement de ces institutions ». En séance, ce sont plusieurs amendements venant de la gauche jusqu’à Renaissance qui ont été adoptés pour rétablir Oquali. Interrogés par Agra presse, l’Anses et l’Inrae avaient expliqué que sa suppression n’apporterait «aucun gain sur le plan financier ou humain», car l’observatoire «n’est en aucun cas une structure nouvelle». Et les deux institutions de mettre en avant quelques unes des dernières missions réalisées dans le cadre de l’observatoire : «suivi du déploiement du Nutri-Score en France métropolitaine» ; «production de données d’intérêt pour les saisines de l’Anses», par exemple pour «la prévention des anomalies de fermeture du tube neural par les folates» ; «bilan de l’utilisation des sucres et édulcorants dans les aliments transformés», «évaluation de l’atteinte des engagements de l’accord collectif» sur les teneurs en sel dans le pain.

source: AGRA


National | Par La rédaction

L’inflation alimentaire en pause sur 2024

L’association Familles Rurales a dévoilé le 7 avril son enquête sur l’inflation alimentaire. Si celle-ci est égale à 0 % sur un an, les disparités restent parfois importantes en fonction des produits.  Marché Sainte-Anne Martinique © Actuagri-CS Sous l’intitulé «Les belles intentions de la grande distribution et des industriels à l’épreuve de la transparence attendue sur leurs marges», Familles Rurales a rendu public son baromètre relatif à l’inflation alimentaire. Selon…


Monde | Par Agra

Crises : un plan européen qui prévoit le stockage de nourriture et d’eau

Face aux menaces croissantes que sont les catastrophes naturelles ou d’origine humaine (accidents industriels, pandémies…), les cyberattaques ou les crises géopolitiques, la Commission européenne lance un plan pour préparer l’UE à ces menaces. Parmi les propositions, figure la constitution de réserves centralisées notamment pour les produits agroalimentaires et l’eau. © European union La Commission européenne a présenté, le 26 mars, une Stratégie de l’UE pour la préparation aux situations d’urgence…


Par Agra

Alimentation/nutrition : les Français sont souvent mal informés (sondage)

Cures détox, compléments alimentaires, viande rouge : les Français manquent de repères sur leur alimentation et sont souvent mal informés, selon le quatrième baromètre de l’esprit critique d’OpinionWay pour Universcience (Palais de la découverte/Cité des sciences), publié le 20 mars. 58 % pensent que les cures détox sont efficaces pour « nettoyer l’organisme après un excès alimentaire », 37 % que les compléments alimentaires « compensent une mauvaise alimentation » et 34 % que « les hommes ont besoin de plus de viande rouge que les femmes ». Des fausses informations encore plus répandues chez les 15-24 ans (65 %, 53 %, 46 %). Au total, plus de huit sondés sur dix adhèrent à « au moins une des contre-vérités testées qui circulent au sujet de l’alimentation ». 56 % confient ne pas savoir « vraiment qui croire » ; c’est le cas pour 65 % des 18-24 ans. « La première source d’information sur l’alimentation est l’entourage (54 %) », résume le baromètre, « suivi par internet (hors réseaux sociaux) pour un Français sur deux, puis les professionnels de santé (30 %) ». Chez les 15-24 ans, 46 % font confiance aux youtubeurs et influenceurs scientifiques, et 63 % aux applications spécialisées, comme OpenFoodFacts ou Yuka. 56 % rapportent lire régulièrement les étiquettes en faisant leurs courses.

source: AGRA


Par La rédaction

Nutri-Score : le gouvernement valide la nouvelle version et promet une «amélioration continue»

Alors qu’Annie Genevard refusait jusqu’alors de signer l’arrêté permettant l’application du nouveau Nutri-Score, souhaitant en « corriger les effets négatifs » et lui reprochant notamment de donner une mauvaise note à des produits « remarquables » (fromages, charcuteries), elle a finalement signé ce texte aux côtés d’Éric Lombard (Economie), Véronique Louwagie (Commerce), Catherine Vautrin et Yannick Neuder (Travail, Santé), annonce un communiqué interministériel, le 14 mars. Cependant, les ministres demandent ensemble « une démarche d’amélioration continue du dispositif » et précisent qu’ils seront « attentifs à ce que ce système fondé sur le volontariat ne nuise pas aux produits issus de la richesse de nos terroirs », « symboles de notre patrimoine culinaire ». Ils rappellent que ces produits sont « notés défavorablement par l’algorithme du Nutri-Score calculé à partir d’une quantité de 100g ou 100 ml de produits, bien qu’ils offrent des bienfaits nutritionnels reconnus lorsqu’ils sont consommés selon les repères nutritionnels sur Manger Bouger et ceci dans le cadre d’une alimentation variée équilibrée ». Côté pratique, les acteurs engagés dans la démarche ont « deux ans » pour « mettre à jour leurs emballages et apposer le nouveau Nutri-Score ».

 

Source Agra


National | Par La rédaction

La restauration collective au service de la souveraineté alimentaire

Dans le cadre du salon de l’agriculture, la FNSEA a organisé une table ronde sur la restauration collective. Intitulée «Restauration collective : entre engagements et défis pour la valorisation d’une agriculture durable sur nos territoires», le débat a réuni plusieurs acteurs de ce secteur. Photo source Actuagri Le secteur de la restauration collective rassemble plus de 81 000 structures qui servent 3,6 milliards de repas par an pour un chiffre…