Mot-clé : Alimentation

Par Agra

Alimentation/nutrition : les Français sont souvent mal informés (sondage)

Cures détox, compléments alimentaires, viande rouge : les Français manquent de repères sur leur alimentation et sont souvent mal informés, selon le quatrième baromètre de l’esprit critique d’OpinionWay pour Universcience (Palais de la découverte/Cité des sciences), publié le 20 mars. 58 % pensent que les cures détox sont efficaces pour « nettoyer l’organisme après un excès alimentaire », 37 % que les compléments alimentaires « compensent une mauvaise alimentation » et 34 % que « les hommes ont besoin de plus de viande rouge que les femmes ». Des fausses informations encore plus répandues chez les 15-24 ans (65 %, 53 %, 46 %). Au total, plus de huit sondés sur dix adhèrent à « au moins une des contre-vérités testées qui circulent au sujet de l’alimentation ». 56 % confient ne pas savoir « vraiment qui croire » ; c’est le cas pour 65 % des 18-24 ans. « La première source d’information sur l’alimentation est l’entourage (54 %) », résume le baromètre, « suivi par internet (hors réseaux sociaux) pour un Français sur deux, puis les professionnels de santé (30 %) ». Chez les 15-24 ans, 46 % font confiance aux youtubeurs et influenceurs scientifiques, et 63 % aux applications spécialisées, comme OpenFoodFacts ou Yuka. 56 % rapportent lire régulièrement les étiquettes en faisant leurs courses.

source: AGRA


Par La rédaction

Nutri-Score : le gouvernement valide la nouvelle version et promet une «amélioration continue»

Alors qu’Annie Genevard refusait jusqu’alors de signer l’arrêté permettant l’application du nouveau Nutri-Score, souhaitant en « corriger les effets négatifs » et lui reprochant notamment de donner une mauvaise note à des produits « remarquables » (fromages, charcuteries), elle a finalement signé ce texte aux côtés d’Éric Lombard (Economie), Véronique Louwagie (Commerce), Catherine Vautrin et Yannick Neuder (Travail, Santé), annonce un communiqué interministériel, le 14 mars. Cependant, les ministres demandent ensemble « une démarche d’amélioration continue du dispositif » et précisent qu’ils seront « attentifs à ce que ce système fondé sur le volontariat ne nuise pas aux produits issus de la richesse de nos terroirs », « symboles de notre patrimoine culinaire ». Ils rappellent que ces produits sont « notés défavorablement par l’algorithme du Nutri-Score calculé à partir d’une quantité de 100g ou 100 ml de produits, bien qu’ils offrent des bienfaits nutritionnels reconnus lorsqu’ils sont consommés selon les repères nutritionnels sur Manger Bouger et ceci dans le cadre d’une alimentation variée équilibrée ». Côté pratique, les acteurs engagés dans la démarche ont « deux ans » pour « mettre à jour leurs emballages et apposer le nouveau Nutri-Score ».

 

Source Agra


National | Par La rédaction

La restauration collective au service de la souveraineté alimentaire

Dans le cadre du salon de l’agriculture, la FNSEA a organisé une table ronde sur la restauration collective. Intitulée «Restauration collective : entre engagements et défis pour la valorisation d’une agriculture durable sur nos territoires», le débat a réuni plusieurs acteurs de ce secteur. Photo source Actuagri Le secteur de la restauration collective rassemble plus de 81 000 structures qui servent 3,6 milliards de repas par an pour un chiffre…


Par Eva DZ

Bruxelles fixe les grandes lignes de la future PAC

Le projet de «Vision sur l’agriculture et l’alimentation», que la Commission européenne doit dévoiler le 19 février, brosse déjà les grandes orientations de la future PAC. Sans grandes surprises, le texte reprend les grandes lignes des conclusions du Dialogue stratégique sur l’avenir de l’agriculture, qui avait réuni une trentaine de parties prenantes. Bruxelles veut «prioriser la production de produits agricoles essentiels à l’autonomie stratégique et à la résilience de l’UE», orienter les soutiens davantage vers ceux qui en ont le plus besoin, «avec une attention particulière aux agriculteurs des zones à contraintes naturelles, aux jeunes et nouveaux agriculteurs, et aux exploitations polyculture-élevage», et offrir à tous les agriculteurs «des outils de gestion des crises et des risques». Le tout en donnant aux États membres une plus grande flexibilité pour atteindre leurs objectifs. Une flexibilité qui sera étendue aux agriculteurs, leur donnant plus de marge de manœuvre «pour concevoir des pratiques adaptées à leurs exploitations». Et sera progressivement introduit un système de «benchmarking volontaire» pour les évaluations de durabilité à la ferme.

Comme attendu la Commission présentera aussi en 2025 des stratégies sur «le renouvellement générationnel», une vision à long terme pour le secteur de l’élevage (avec l’objectif de concevoir «une chaîne de production animale d’excellence»), une stratégie numérique de l’UE pour l’agriculture, ainsi qu’un observatoire européen des terres agricoles. Enfin, Bruxelles confirme la présentation d’un nouveau paquet de simplification de la PAC au printemps, mais annonce aussi, dans un second temps toujours en 2025, «un paquet législatif transversal de simplification au niveau des exploitations et des entreprises alimentaires dans d’autres domaines politiques que la PAC», comme l’environnement ou le sanitaire.


Par Eva DZ

Commission européenne : PAC, simplification, eau, les axes de travail pour 2025

Vision sur l’agriculture et l’alimentation le 19 février, nouveau paquet de simplification de la PAC au printemps, stratégie sur la résilience en eau avant la pause estivale. La Commission européenne a publié le 12 février son programme de travail pour 2025, qui fixe comme priorités la simplification de la réglementation et la compétitivité économique. 51 initiatives législatives sont annoncées dont une dizaine portant sur la simplification, 37 textes seront retirés et 35 évaluations de la législation (dont celle sur les pratiques commerciales déloyales cet automne) vont être menées. Mais aucune date n’est pour l’instant fixée concernant la publication de la réforme de la PAC post-2028 ni concernant la stratégie sur l’élevage envisagée par le commissaire européen à l’Agriculture, Christophe Hansen. La communication de la Commission précise que la vision sur l’agriculture et l’alimentation «définira une feuille de route pour les principales propositions stratégiques». Les mesures de simplification de la PAC permettront, elles, «de s’attaquer aux sources de complexité et de charge administrative excessive». Enfin, la stratégie sur l’eau devrait «garantir que les sources d’eau sont correctement gérées, et que les pénuries et pollutions soient traitées». Une stratégie sur la bioéconomie est également prévue pour le troisième trimestre.


Par La rédaction

Viande : l’Iddri dessine un scénario de baisse de consommation socialement différencié

Dans une étude parue le 3 février, l’Iddri estime possible de réduire la consommation moyenne de viande des Français de 15% d’ici 2035 (par rapport à 2023) «sans ruptures majeures dans la société et l’alimentation». Cette réduction – qui atteindrait 11% en terme de consommation totale, toutes espèces confondues – serait compatible avec les recommandations nutritionnelles. Elle constituerait «une première étape» avant une accélération de la réduction pour atteindre les objectifs environnementaux en 2050. L’originalité de ce scénario baptisé TRAMe 2035? Il explore des baisses différenciées selon 12 groupes sociaux, en fonction de leurs contraintes et de leurs «prédispositions à l’alimentation durable». La baisse potentielle varierait ainsi de 4% (familles rurales modestes) à 36% (femmes seules) ; les «familles aisées diplômées» pourraient manger 26% de viande en moins, quand les «familles urbaines modestes» en consommeraient 10% de moins. Pour y parvenir, le think tank propose plus classiquement de faire évoluer les «environnements alimentaires» dans une logique de «moins, mais mieux» : offre en grandes surfaces, campagnes de communication, baisses des prix des substituts végétaux, etc.


Par Eva DZ

Santé : les États-Unis redéfinissent l’étiquetage des aliments «sains»

Les autorités sanitaires américaines ont annoncé avoir redéfini pour la première fois depuis 30 ans ce que constitue une alimentation «saine». Avec ces nouvelles règles, les aliments étiquetés comme «sains» doivent contenir une certaine quantité d’un ou plusieurs groupes alimentaires recommandés par l’Agence américaine du médicament (FDA) : légumes, protéines, produits laitiers ou céréales, etc. Ils doivent aussi respecter des limites spécifiques en matière de graisses saturées, de sel et de sucres ajoutés. Plus de 42% de la population américaine adulte est obèse, selon les autorités sanitaires. La FDA a également annoncé qu’elle mettait au point un nouveau label pour aider les fabricants à signaler rapidement aux consommateurs qu’un aliment répond aux critères «sains».

Dans la réglementation précédente, «l’accent était mis sur la baisse de toutes les graisses. Aujourd’hui, l’accent est mis sur la réduction des graisses saturées tout en reconnaissant les avantages des graisses saines», a expliqué Claudine Kavanaugh, de la FDA. Les avocats, noix, graines, poissons gras, œufs et huile d’olive sont désormais qualifiés de «sains», tandis que les en-cas sucrés à base de fruits et les barres fortement sucrées, sortent de la liste.


Aveyron | Par La rédaction

Préparation et distribution des rations : quels coûts énergétiques ?

Quelle que soit la production, la préparation et la distribution des rations pour l’alimentation des troupeaux représentent un temps de travail et d’astreinte assez conséquent. Selon les systèmes, cette tâche est souvent quotidienne avec une, deux ou plusieurs phases de distribution. En plus de la prise en compte du temps consacré à cette tâche et de l’investissement pour acquérir l’équipement, le coût énergétique doit être considéré lors de tout projet.…


Aveyron | Par La rédaction

Du 13 au 15 décembre à Toulouse : 23 Aveyronnais au salon REGAL

23 exposants de l’Aveyron sont en route pour le Salon Régional de l’Agriculture organisé par la Région Occitanie sous la bannière de la marque Sud de France-l’Occitanie, du 13 au 15 décembre, au MEETT - Parc des expositions de Toulouse. Au Salon REGAL, les produits de qualité de la région Occitanie sont mis à l'honneur. Créé et organisé par la Région Occitanie, le Salon Régional de l’Agriculture célèbrera cette année…


Par Eva DZ

PAC : Bruxelles lance son Conseil européen de l’agriculture et de l’alimentation

La Commission européenne a annoncé le 5 décembre le lancement officiel du Conseil européen de l’agriculture et de l’alimentation (EBAF, pour son sigle en anglais), qui devra assurer le suivi des recommandations du Dialogue stratégique sur l’avenir de l’agriculture. Il sera composé d’un maximum de 30 organisations membres représentant (comme pour le Dialogue stratégique) le secteur agricole, la chaîne d’approvisionnement alimentaire et la société civile (ONG, associations de consommateurs, etc.). Un appel à candidatures a été ouvert le même jour. Une fois ses membres sélectionnés, le Conseil sera mis en place pour une durée de cinq ans et devrait se réunir entre deux et six fois par an. Le commissaire européen à l’agriculture Christophe Hansen pourra le convoquer pour des réunions supplémentaires lorsque des conseils urgents sont nécessaires.