Aveyron | Par Didier Bouville

Salon de l’agriculture : une édition aveyronnaise revisitée

La journée de l’Aveyron se tiendra mercredi 2 mars au Salon international de l’agriculture. Lors d’un point de presse organisé au Département à Rodez lundi 21 février, Arnaud Viala et Jacques Molières ont dessiné les grands traits de la présence aveyronnaise à Paris. « Notre volonté, depuis le départ, a été de revisiter la journée de l’Aveyron. Cela passe par un programme plus moderne, en prise avec l’actualité via des tables rondes notamment. Une emphase a été mise sur le savoir faire des agriculteurs, la qualité du territoire et bien entendu le renouvellement des générations. Tout ceci dans l’optique de valoriser la qualité des produits et l’assiette de nos concitoyens. À cause de certaines problématiques sanitaires qui ont pesé jusqu’à la fin, nous n’avons pas pu aller aussi loin que nous l’espérions. Mais ce n’est que partie remise pour l’année prochaine, une fois le bilan de l’édition 2022 dressé », défend Arnaud Viala, président du Département de l’Aveyron.

Comme à leur habitude, le Département et la Chambre d’agriculture ont travaillé en étroite collaboration pour organiser, avec les filières, ce SIA. « En effet, nous souhaitons améliorer la formule. Il ne s’agit pas de remettre l’église au centre du village, mais de remettre l’élevage au centre du village. Ainsi, nous avons un stand le plus ouvert possible dans le hall 1, là où tout le monde passe. Nous voulons un stand en mouvement, qui ait une âme et de la consistance. Il y aura, par exemple, 3 brebis Lacaune et une Aubrac présentes. Bien évidemment, le défi du renouvellement des générations est en ligne de mire. Que ce soit du côté de l’installation, mais aussi des salariés agricoles », assure Jacques Molières, président de la CA12.

C’est pourquoi des « farm dating » sont organisés au sein du SIA. « Il faut créer le plus tôt possible des vocations parmi les Français. Souvent, les métiers de l’agriculture et encore plus le travail de salariés agricoles disposent d’une image négative. Nous avons donc transposé ce que nous faisons sur le Lévézou, avec ces rencontres entre ceux qui vont partir et ceux qui veulent reprendre une ferme. Notre travail s’est effectué avec pôle emploi Île-de-France pour mettre en relation ces personnes directement au salon. L’idée c’est d’exporter jusqu’à Paris tout ce que nous faisons sur le terrain en Aveyron. Et les rendez-vous farm dating sont remplis », conclut Arnaud Viala.

La rédaction

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