Aveyron | Par eva dz
Confiance, sécurité, efficacité, équité, transparence… Des notions chères au monde coopératif qui transpirent dans le discours de Pierre Terral, agriculteur à Arvieu, coopérateur à UNICOR depuis ses débuts comme agriculteur en 1991.
Et pourtant rien ne le prédestinait à adhérer à une coop. Son père avait l’habitude de vendre ses animaux sur les foires et la seule «relation» avec la coopérative se faisait via CADAUMA pour le matériel ! «Dès mon installation, j’ai cherché à simplifier la commercialisation de mes animaux. Ce n’était pas une passion pour moi d’aller sur les foires !», confie Pierre. «Avec une coop, pas besoin de discuter sans cesse le prix, les conditions… J’avais besoin d’instaurer un climat de confiance».
Pierre a donc accordé sa confiance à UNICOR : «j’ai découvert une organisation bien rodée, qui faisait l’effort de bâtir des filières». Très vite il a été convaincu par l’argumentaire de la coop : son professionnalisme, son efficacité, son implication, la rapidité d’enlèvement des animaux, sa connaissance des marchés pour une meilleure valorisation… Et la tranquillité : «une notion difficile à évaluer mais qui apporte tant dans notre métier d’éleveur. Avec ma coop, je me sens plus en sécurité sur le commerce et l’approvisionnement». Sur le principe du donnant-donnant, il a choisi la coop aussi pour ses achats d’aliments : «au fil du temps, des échanges j’ai appris à connaître l’entreprise, ses produits. J’ai participé à un groupe de références pendant 10 ans où nous étions une vingtaine d’éleveurs à comparer nos résultats technico-économiques ce qui m’a permis d’améliorer mes résultats sur ma ferme (autosuffisance, performance technique…). Je me suis intéressé à ma coop et j’apprécie de pouvoir m’exprimer au sein de cette instance démocratique, de connaître le fonctionnement de l’intérieur, de veiller à ce dans un esprit collectif», à l’image aussi de son engagement dans sa CUMA locale.
«Loin de me sentir «attaché» à ma coop, j’ai des devoirs envers elle, comme elle en a envers moi et ça me va très bien comme ça !».
Eva DZ