Aveyron | Par eva dz
Lundi 13 janvier, Ovi-test a profité d’un conseil d’administration pour faire visiter à ses administrateurs, l’une des bergeries historiques de La Glène, rénovée. Economies d’énergies et confort des animaux comme des salariés sont le credo de cet aménagement soutenu par la mairie de Saint Léons et la Communauté de communes Lévézou Pareloup.
Le conseil d’administration d’Ovi-test a visité la bergerie rénovée et aménagée pour favoriser le bien-être et le confort des béliers comme des salariés.
Petit à petit, la coopérative Ovi-test rénove ses installations au centre d’insémination et d’élevage de la Glène, confortant sa position de leader national dans l’insémination ovine. «Quand on regarde en arrière, il y a 53 ans à la création du centre de La Glène dans les vieux bâtiments de Jean-Claude Rodier, on mesure toute l’évolution de notre structure», témoigne Antoine Stouff. Le président d’Ovi-test accompagné de Sophie Lucas, directrice et Jérôme Casellas, responsable du centre de La Glène a fait visiter aux membres du conseil d’administration de la coopérative, les aménagements réalisés ces derniers mois dans l’une des 8 bergeries. «Comme sur nos fermes, nos bâtiments nécessitent d’être rénovés et aménagés pour économiser l’énergie, améliorer le bien-être et le confort de nos béliers et de nos agents qui y travaillent», a-t-il poursuivi.
Ainsi, la bergerie de testage, qui peut accueillir entre 340 et 350 béliers, a été entièrement équipée d’un éclairage LED favorisant une meilleure luminosité, essentielle dans la qualité de la semence en ovins. «Cette installation va nous permettre de réduire significativement notre consommation d’énergie certes mais aussi de favoriser le photopériodisme (exposition à la lumière) de nos béliers sur lequel notre coopérative travaille depuis de nombreuses années», complète Antoine Stouff.
Autres améliorations apportées : la réfection du pignon de façade qui oriente les portails vers les aires de curage et simplifie donc le travail, le renforcement de pannes dans la charpente, le désamiantage du site, l’isolation du bâtiment… a cité pêle-mêle Jérôme Casellas. Et d’évoquer en détails les aménagements pour améliorer l’ambiance de la bergerie notamment en période de fortes chaleurs : «De gros ventilateurs basse consommation ont été installés tout comme un système de rafraîchisseur d’air, sur la base du cooling, un rideau d’eau», assurant un environnement sain et confortable.
Bien-être, confort et économies
En 2012 déjà l’une des bergeries de La Glène avait bénéficié de ces nouvelles installations : «et ça fonctionne très bien ! La température dans le bâtiment ne dépasse pas 25-26 degrés, ce qui est top pour la production de semences», assure Jérôme Casellas… Et pour le confort des 9 salariés permanents qui y travaillent, en plus d’une responsable du schéma lait et du technicien et de la personne en charge de l’informatique.
Antoine Stouf comme Sophie Lucas ont remercié les entreprises locales sollicitées pour ces travaux, Bâti Causses et Arguel notamment ainsi que les salariés du centre tous impliqués dans le pilotage opérationnel des travaux. «L’enjeu de ces aménagements est bien sûr de contribuer au bien-être de nos béliers mais aussi au confort de nos salariés, en réduisant la pénibilité. A la coopérative, nous sommes particulièrement attentifs aux bonnes conditions de travail de nos agents pour qu’ils soient bien dans leur métier», a assuré Antoine Stouff. Rappelant la dynamique d’Ovi-test : «progresser, avancer, préserver l’excellence de nos produits». «Nous le devons à nos 2 000 adhérents et à tous nos clients. Assurer la qualité de nos produits pour rester le premier centre d’insémination ovine de France passe par des équipements de qualité, des femmes et des hommes impliqués dans leur métier. Nous y travaillons», a conclu le président.
Une trajectoire saluée par le maire de Saint Léons, Jean-Michel Arnal et par le président de la Communauté de communes Lévézou- Pareloup, Arnaud Viala, qui ont apporté leur soutien financier à la coopérative Ovi-test pour la mise en œuvre de ces travaux de plus de 180 000 euros.
Eva DZ