Catégorie : National - Europe - International

Par Agra

Foncier : en Occitanie, la Foncière agricole augmente de 2,7 M€ son capital

La Foncière agricole d’Occitanie augmente son capital et s’ouvre au financement participatif citoyen, a annoncé le 16 septembre la région, qui en est à l’initiative. Créée en 2022, elle entre dans « une nouvelle phase de développement avec une augmentation de son capital, porté à 4,16 M€, soit 2,7 M€ supplémentaires », d’après le communiqué. L’opération est menée avec « trois nouveaux actionnaires, dont la Banque des Territoires qui s’engage pour la première fois dans une foncière agricole régionale ». Par ailleurs, l’ouverture au financement participatif se matérialisera « d’ici quelques mois », avec la création d’une SCA (société en commandite par actions). Objectif : « augmenter le nombre de dossiers soutenus et financer jusqu’à 25 % des futurs portages via l’épargne des citoyens et investisseurs privés ». Depuis sa création, la Foncière agricole d’Occitanie a accompagné 23 jeunes dans leur installation, selon le communiqué. Ses investissements atteignent 2,4 M€, son portage concerne 442 ha (585 ha prévus d’ici à la fin de l’année). La structure réunit l’Arac Occitanie, le Crédit Agricole, la Safer, Banque Populaire, la Caisse d’Epargne, la chambre d’agriculture, La Coopération agricole.


Par Agra

L’agneau français chahuté

Dans une récente note, Agreste, le service statistique du ministère de l’agriculture, indique une baisse du nombre d’abattages d’agneaux. Seulement 278 000 têtes ont été abattues en juillet 2025 soit – 5,6 % par rapport à juillet 2024. Ce recul est encore plus prononcé si on le compare à la moyenne quinquennale 2020-2024 : -27,3 %. Dans le même temps, les statisticiens constatent un repli du cours moyen de l’agneau «qui poursuit sa baisse pour le troisième mois consécutif». Cependant avec 9,3€/kg de carcasse, il dépasse de 1,1 % son niveau de juillet 2024 et de 19 % la moyenne quinquennale. Enfin, la consommation de viande ovine a reculé de 14,2 % par rapport au niveau de 2024 et de 6,4 % par rapport à la moyenne quinquennale, dans un contexte de hausse des exportations et de baisse des importations, observe Agreste.


Par La rédaction

Salon de l’Agriculture 2026 : l’Agence BIO sera là et innove

Malgré une baisse de son budget, et contrairement à ce qui avait pu être avancé au début de l’été, l’Agence BIO confirme sa présence au Salon International de l’Agriculture 2026. Pas de stand, en revanche cette présence sera matérialisée par le « BioBus », un bus aménagé qui sera garé pour capter les visiteurs du Salon de l’Agriculture curieux d’agriculture propre et durable.


Par Actuagri

Droits de douane chinois : entre 200 et 400 millions d’euros de pertes pour la filière

Dans un communiqué du 16 septembre, l’interprofession du porc (Inaporc) s’est vivement inquiétée des conséquences des droits de douanes chinois sur leur secteur d’activité. Elle estime le manque à gagner dans une fourchette comprise entre 200 et 400 millions d’euros. En effet, depuis le 10 septembre dernier, Pékin impose des droits antidumping provisoires sur les importations de porc européen sous forme d’un dépôt de caution auprès du service des douanes. « Pour la France, ces droits s’élèvent de 20 % à 62,4 % selon les entreprises », explique le communiqué de presse. Ces taxes, prises en représailles des taxes imposées par Bruxelles sur l’importation des véhicules électriques chinois « mettent en danger l’intégralité de la filière comme a pu le vivre le secteur du Cognac il y a quelques mois », s’alarme l’interprofession qui appelle « les pouvoirs publics français et européens à relancer, les négociations avec la Chine ».


Par Agra

Accord UE-Mercosur : une résolution à l’Assemblée pour demander la saisine de la CJUE

Près de 80 députés français ont déposé le 15 septembre une proposition de résolution européenne transpartisane pour demander à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de se prononcer sur « l’incompatibilité » de l’accord commercial UE-Mercosur avec les traités européens. « Cet accord est perdant sur tous les plans et incompatible avec les traités européens », martèlent ces parlementaires, qui appellent le gouvernement français à « saisir la Cour de justice de l’Union européenne afin de l’interroger sur la compatibilité du processus de validation de l’accord et de son contenu avec les traités européens ». Signée par près de 80 députés à l’initiative de François Ruffin (groupe Écologiste et social), la proposition regroupe des élus socialistes, écologistes, communistes, Les Républicains, Renaissance, MoDem, Horizons ou encore du groupe centriste Liot. Ces derniers estiment notamment qu’il existe des « incertitudes » quant à la compatibilité de l’accord entre l’UE et les pays latino-américains avec les « engagement climatiques » de l’UE ou encore ses engagements « en matière de protection de l’environnement, des consommateurs et de santé publique ». Bruxelles a lancé le processus de ratification de cet accord, espérant convaincre, grâce à des garanties renforcées, les pays les plus sceptiques comme la France.


Par Agra

Porc : le cadran à la baisse depuis mi-juillet, la FNP craint de nouvelles baisses

Dans un communiqué du 15 septembre au matin, envoyé avant la séance au Marché du porc français (MPF), la FNP (éleveurs de porcs, FNSEA) craint que les abatteurs n’imposent aux éleveurs une nouvelle baisse de prix au motif que la Chine surtaxe les exportations européennes. Le syndicat rappelle que la cotation au cadran de Plérin a déjà connu une « baisse brutale » de 23 ct€/kg depuis le 21 juillet. « Hors de question que cette surtaxe [affecte] encore le prix payé aux éleveurs qui subissent déjà, par anticipation, une baisse drastique ! », s’exclame la FNP. Selon une évaluation de l’Ifip (Institut du porc), cette surtaxe, de 20 % pour la majorité des exportateurs français, aurait un impact de l’ordre de 8 ct/kg en France et de 12 ct/kg au niveau européen. « L’export français vers la Chine n’est que de 150 000 t en majorité d’abats, la France représentant 5 % de l’export européen », souligne la FNP. Les éleveurs français regrettent que leur prix de base soit redescendu au-dessous de ceux des concurrents allemands, danois et néerlandais, après les avoir brièvement dépassés en juillet à la faveur d’un mouvement général de baisse. Le prix français s’est finalement stabilisé à Plérin ce lundi, alors que le MPF a perçu les premiers effets de la surtaxe chinoise en Europe.


Par Agra

Installation : le Crédit agricole va proposer des quasi-fonds propres aux agriculteurs

A la veille de l’ouverture du Space à Rennes, le Crédit agricole a annoncé le 15 septembre qu’il va proposer une nouvelle offre de quasi-fonds propres aux candidats à l’installation, pour répondre à l’augmentation des montants investis lors de ces opérations. «L’objectif est d’aider des jeunes qui portent des projets fortement capitalisés, notamment en élevage, et qui n’ont pas toujours les fonds propres nécessaires», explique Olivier Desportes, président du comité de l’agriculture de la fédération (FNCA). Concrètement, il s’agit d’un différé : les fonds sont alloués durant une période de 7 à 9 ans, durant laquelle l’agriculteur paie uniquement les intérêts, et à l’issue de laquelle il rembourse le capital. «Ce dispositif permet un taux d’endettement plus faible de l’agriculteur et lui donne donc plus de capacité à faire face aux aléas qu’il pourrait rencontrer au cours des premières années de son installation». L’an passé, le groupe bancaire avait annoncé qu’il planchait sur une offre de portage de capital avec prise de participation minoritaire. Après réflexion, le Crédit agricole a finalement changé son fusil d’épaule : «l’offre de quasi-fonds propres permet de mieux s’adapter aux typologies d’exploitations, et laisse une plus grande liberté aux agriculteurs», explique Olivier Desportes. Le fonds sera doté dans un premier temps de 10 millions d’euros par le groupe, et pourrait être abondé en cas de succès. «Les premières discussions avec les organisations professionnelles ont reçu un accueil favorable», assure M. Desportes.


Par Agra

UE/Mercosur: la FNSEA appelle à l’action le 26 septembre contre les distorsions de concurrence

Le syndicat agricole FNSEA appelle à «une grande journée d’action» autour des questions des échanges internationaux pour les produits agricoles le vendredi 26 septembre à travers toute la France, a annoncé son président Arnaud Rousseau dans un entretien au Journal du dimanche. Cette mobilisation aura lieu contre «le Mercosur, les taxes imposées par Donald Trump et le flot des importations internationales qui ne respectent pas les normes qui sont les nôtres», a expliqué le dirigeant. «A l’image des œufs ukrainiens: tous ces produits qui entrent sur notre territoire et que nous ne voulons pas voir dans nos assiettes, car ils sont dangereux pour la santé et pour l’environnement!», poursuit-il dans cet entretien au JDD. La FNSEA avait indiqué ne pas vouloir participer au mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre pour éviter une «récupération politique», mais elle avait déjà prévu une mobilisation «cet automne» sur ses propres revendications. «Nous attendons une date de rendez-vous avec (le nouveau Premier ministre) M. Lecornu dans les prochains jours», a dit le porte-parole de la FNSEA à l’AFP.


Par Actuagri

CCMSA : Jean-François Fruttero réélu président

« Jean-François Fruttero a été réélu à la présidence de la Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (CCMSA) par le Conseil d’administration central le 11 septembre à la suite de l’assemblée générale élective de la CCMSA », a annoncé l’organisme social dans un communiqué. Âgé de 53 ans, il est président de la MSA Dordogne Lot-et-Garonne. Premier adjoint au maire de sa commune de Sadillac depuis 2014, il a été également, Président de la Fédération des vins de Bergerac de 2013 à 2017, et élu de la Chambre d’agriculture de la Dordogne depuis 2001. Il sera épaulé par un premier vice-président, François Serpaud qui a été élu à l’occasion du Conseil d’administration. Cadre commercial au sein de Groupama Nord-Est depuis 1991, il est administrateur de la MSA Nord-Pas de Calais et administrateur central depuis 2020, précise le communiqué.


Par Actuagri

Légère progression de collecte de lait sur un an

« En juillet 2025, la collecte de lait de vache progresse légèrement, de 0,6 %, par rapport à juillet 2024 », indiquent les statisticiens d’Agreste dans une récente note. Ainsi, 1,910 million de litres de lait (Ml) ont été collecté en juillet dernier contre 1,900 Ml au même mois l’an dernier. A noter que la part du lait de vache bio recule encore passant de 5,2 % (juillet 2024) à 4,6 % (juillet 2025), que le lait de chèvre voit également sa production reculer de -1,4 % pendant la même période. La bonne tenue de la production du lait de vache n’a pas d’incidence sur les prix. Avec une moyenne de 486,4 euros les 1 000 litres en juillet 2025, le prix du lait conventionnel de vache à teneur réelle est en hausse de + 5,8 % par rapport à juillet 2024 (+ 26,8 €/1 000 litres). La progression est plus marquée depuis le début de l’année (+ 7,1 %) par rapport à 2024. Quant au prix du lait de vache bio, il s’établit en moyenne à 533,2 euros les 1 000 litres, soit une hausse de + 2,4 % par rapport à juillet 2024.