Catégorie : National

Par Eva DZ

Santé : les États-Unis redéfinissent l’étiquetage des aliments «sains»

Les autorités sanitaires américaines ont annoncé avoir redéfini pour la première fois depuis 30 ans ce que constitue une alimentation «saine». Avec ces nouvelles règles, les aliments étiquetés comme «sains» doivent contenir une certaine quantité d’un ou plusieurs groupes alimentaires recommandés par l’Agence américaine du médicament (FDA) : légumes, protéines, produits laitiers ou céréales, etc. Ils doivent aussi respecter des limites spécifiques en matière de graisses saturées, de sel et de sucres ajoutés. Plus de 42% de la population américaine adulte est obèse, selon les autorités sanitaires. La FDA a également annoncé qu’elle mettait au point un nouveau label pour aider les fabricants à signaler rapidement aux consommateurs qu’un aliment répond aux critères «sains».

Dans la réglementation précédente, «l’accent était mis sur la baisse de toutes les graisses. Aujourd’hui, l’accent est mis sur la réduction des graisses saturées tout en reconnaissant les avantages des graisses saines», a expliqué Claudine Kavanaugh, de la FDA. Les avocats, noix, graines, poissons gras, œufs et huile d’olive sont désormais qualifiés de «sains», tandis que les en-cas sucrés à base de fruits et les barres fortement sucrées, sortent de la liste.

La rédaction


Par Eva DZ

Lait : le BTPL se lance dans l’accompagnement des futurs cédants bretons

Le Bureau technique de promotion laitière (BTPL, union de coopératives) lance en janvier un projet d’accompagnement des éleveurs laitiers bretons en fin de carrière pour «réfléchir sur la cession de leurs activités laitières et la valorisation de l’exploitation», a expliqué l’un des trois ingénieurs conseil du BTPL intervenant dans la région, Christophe Monnerie. Le BTPL table sur «entre 20 et 40 accompagnements par an». Il collabore notamment avec les coopératives Even et Agrial sur le projet, «mais cela peut se faire en direct avec des producteurs ou d’autres acteurs», précise Christophe Monnerie. Pour aider les cédants à attirer les repreneurs et leur famille, l’objectif est «de mettre en valeur des points forts qui ne sont pas forcément techniques, de voir plus large que l’exploitation», indique-t-il (proximité avec les grandes villes, bassin d’emploi attractif, services, etc.).

Le programme du BTPL s’intègre dans le cadre d’une aide financière allouée par la région Bretagne, le dispositif «Agri Transmission» (multi-filières) présenté en novembre. Il s’agit d’une «aide au conseil stratégique couvrant les dix ans précédant l’arrêt d’activité». La région prend en charge 80% des dépenses de conseil dans la limite de 1000 € par bénéficiaire.

La rédaction


Par Eva DZ

FCO : la région Auvergne-Rhône-Alpes propose une aide de 1,5 M€ pour racheter des brebis

Réuni en assemblée plénière le 19 décembre, le Conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes a proposé un plan d’aide de 1,5 million d’euros (M€) pour les éleveurs touchés par la fièvre catarrhale ovine (FCO). Cette enveloppe financera une aide «visant à compenser partiellement les surcoûts liés à la crise et à favoriser la reconstitution du cheptel», d’après un communiqué. Cette aide pourra atteindre jusqu’à 10 000 € par exploitation, avec un «soutien bonifié pour les jeunes agriculteurs et les exploitations les plus fragiles». Il s’agit d’une «aide à l’achat de brebis», fixée à 50 € par tête (80 € pour les jeunes agriculteurs), a précisé le vice-président Olivier Amrane en séance. Son règlement est «conditionné à la vaccination», a-t-il ajouté, en réponse à «une demande forte de la profession».

Par ailleurs, l’exécutif régional propose aussi des «prêts de trésorerie d’urgence, garantis à hauteur de 80%» par son «Fonds régional de garantie pour l’agriculture». Concernant les pertes indirectes et à plus long terme, la région Aura va subventionner «la réalisation d’échographies pour évaluer la capacité de reproduction». Des aides qui viennent compléter celles de l’État, qui a commencé à indemniser les pertes et finance la vaccination contre le sérotype 3 de la maladie.

La rédaction


Par La rédaction

Collecte de lait : +1,3 % sur un an

« En octobre 2024, la collecte de lait de vache a progressé de 1,1 % par rapport à octobre 2023 », a indiqué Agreste dans une note de conjoncture publiée mi-décembre. Pas moins de 1,825 millions de litres (Ml) ont été collectés en octobre 2024 contre 1,805 Ml en octobre 2023. En cumul sur les dix premiers mois de l’année, elle se maintient également en hausse (+ 1,5 %). Le prix payé en moyenne aux éleveurs reste ferme, avec une moyenne de 486 euros /1 000 litres en octobre 2024 (464,5€ sur un an). Il est même en hausse de 15€/1 000 l par rapport à octobre 2023 (471,3 €). Le lait bio reste toujours plus valorisé que le lait conventionnel à 557,2€/1 000 litres en moyenne en octobre dernier (509,5€ sur un an). Cette même note d’Agreste indique que la collecte européenne s’est stabilisée sur un an (+0,1 %) mais qu’elle recule en Allemagne (-1,8 %) et aux Pays-Bas (-2,6 %).

 


Par La rédaction

Agroéquipements : le sénateur Menonville veut saisir l’Autorité de la concurrence

Lors d’une communication le 18 décembre à la commission des Affaires économiques du Sénat, le centriste Franck Menonville a annoncé vouloir saisir l’Autorité de la concurrence sur le fonctionnement du marché français de l’agroéquipement. Objectif: «Disposer d’une description de la formation des prix des machines et des équipements agricoles tout au long de la chaîne de valeur, jusqu’aux agriculteurs», a-t-il dit, alertant sur le poids de la mécanisation («plus de 25% des charges d’exploitation») et son évolution («en hausse de 30% en trois ans»). Déjà en 2021, un rapport du CGAAER (ministère de l’Agriculture) préconisait une étude sur le fonctionnement du marché des agroéquipements. La saisine de l’Autorité de la concurrence vise à faire la lumière sur les contrats d’exclusivité territoriale négociés entre constructeurs et concessionnaires pour distribuer leurs produits sur une zone géographique donnée. De tels accords sont vus comme «de potentiels éléments de déséquilibre des relations entre fournisseurs et acheteurs, car ils réduisent l’offre disponible et peuvent avoir un effet sur les prix de vente», rapporte le sénateur. Il s’agit aussi de «déterminer si les mécanismes [de financement] peuvent avoir pour effet indésirable d’augmenter les prix pour les agriculteurs».


Par La rédaction

Loup : des ONG annoncent un recours contre l’abaissement du statut de protection

L’association française One Voice annonce, dans un communiqué du 17 décembre, avoir déposé un recours devant la Cour de justice de l’UE (CJUE) contre l’abaissement du statut de protection du loup. Une démarche menée avec trois ONG italiennes (Green Impact, Earth et LNDC Animal Protection) et une hongroise (Wetlands). Dans le détail, les associations contestent la décision prise le 25 septembre par le Conseil de l’UE de proposer l’abaissement du statut de protection à la Convention de Berne – laquelle a validé cette proposition le 3 décembre. D’après One Voice, la Commission n’a pas respecté le «délai standard de 60 jours», une «précipitation» selon elle, qui «a empêché les recours en annulation contre cette décision». Plus largement, l’association pointe des «dysfonctionnements» dans la procédure: «manque de soutien scientifique, manque d’examen scientifique, manque de processus démocratique». Sur le fond, One Voice déplore que la demande de Bruxelles se soit «appuyée sur un rapport unique, dénué de relecture et de validation scientifique». Une méthode qui, selon elle, a «facilité la traduction politique des revendications des lobbies» hostiles au loup.


Par La rédaction

Erratum sur l’influenza aviaire

Bien que la France ait retrouvé son statut «indemne» de l’influenza aviaire, l’obligation de protéger les volailles demeure, contrairement à ce que laissait supposer l’information de l’Agrafil daté du 19 décembre. En effet, le ministère maintient le niveau de risque «élevé» en raison de la circulation du virus dans les couloirs migratoires survolant l’Hexagone. Le statut indemne est opposable aux pays tiers importateurs qui ferment leurs frontières aux produits avicoles provenant de pays atteints par l’influenza.

La rédaction


Par La rédaction

Vision de l’agriculture : le Copa-Cogeca dévoile ses pistes pour l’avenir du secteur

Alors que le nouveau commissaire européen à l’agriculture, Christophe Hansen, doit présenter en février (potentiellement le 19) sa vision sur le futur de l’agriculture, les agriculteurs et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca) ont publié, le 18 décembre, leur propre feuille de route. Concrètement, elles souhaitent définir «un accord de compétitivité équitable pour les agriculteurs et les coopératives». Parmi les principales recommandations, le principal lobby agricole européen appelle, notamment, à une plus grande simplification, à une augmentation du budget de la PAC et des financements supplémentaires en dehors, à une amélioration de la position des agriculteurs dans la chaîne alimentaire ou encore à une stratégie pour le renouvellement générationnel. En outre, elles misent «une approche équilibrée en matière de la durabilité» et la possibilité d’utiliser des «méthodes innovantes de production». Enfin, après l’annonce de la fin des négociations UE/Mercosur et dans l’optique de l’élargissement à l’Ukraine, le Copa-Cogeca milite pour une politique commerciale de l’UE alignée sur les intérêts agricoles.

La rédaction


Par La rédaction

PAC post-2027 : premières propositions des députés Chassaigne et Le Peih

Dans un rapport d’étape sur les plans stratégiques nationaux (PSN) de la Politique agricole commune, présenté le 18 décembre, les députés André Chassaigne (PCF) et Nicole Le Peih (Ensemble pour la République) font de premières propositions pour la Pac post-2027, reprenant notamment à leur compte l’idée soumise par la Commission européenne d’un Fonds temporaire pour une transition agroalimentaire juste (FTAJ). Sur ce modèle, ils demandent un «fonds spécifique pour financer la transition agroécologique, abondé par des fonds supplémentaires». Et cette enveloppe fonctionnerait selon une clé de répartition fondée «sur les contraintes géographiques, l’usure des sols, et l’utilisation des produits phytosanitaires». Il pourrait notamment prendre la forme d’un «bonus financier conséquent pour la non-utilisation des produits phytosanitaires». Grâce à ce fonds, les deux députés proposent, en parallèle, de relâcher les exigences; ils plaident par exemple pour «décorréler le financement des exigences environnementales du premier pilier», autrement dit revenir sur le principe des éco-régimes. Position traditionnellement française, ils demandent aussi d’augmenter le budget de la PAC, notamment pour muscler le «soutien au revenu». Sur la question de la redistribution des aides, ils proposent de «commander plusieurs études», et de mettre en place un fonds de péréquation pour être «plus équitable».

La rédaction


Par La rédaction

Influenza : la filière foie gras espère la réouverture de marchés d’export dès 2025

Se félicitant d’abord du succès de la vaccination et de la décision de la poursuite du financement de 70% de son coût jusqu’au 30 septembre 2025, le Cifog (interprofession/palmipèdes à foie gras) exprime, dans un communiqué le 17 décembre, son espoir que la France retrouve rapidement son statut indemne, du fait de la suppression des zones réglementées, «et peut-être tous ses marchés» d’exportation. La directrice du Cifog, Marie-Pierre Pé souhaite un regain des travaux entrepris entre autorités sanitaires, notamment avec le Japon et la Thaïlande, afin d’autoriser une reprise des échanges commerciaux dès 2025. Elle souligne que Taïwan s’aligne généralement sur le Japon en termes de politique sanitaire à l’importation. Quant à la Chine, un accord de régionalisation lui permet déjà d’importer des zones indemnes d’influenza, à la nuance près que des entrepôts pour l’export attendent d’être agréés par les services chinois, ce qui «nuit à la fluidité des exportations vers la Chine», explique-t-elle. «Il faut rester prudent, mais notre situation est beaucoup moins difficile qu’en décembre dernier, grâce à la vaccination», commente-t-elle. Cité dans le communiqué, le président du Cifog Fabien Chevalier constate que la France se distingue par sa résistance dans le contexte européen: «Sa stratégie de lutte devrait être une source d’inspiration pour d’autres pays».

La rédaction