National | Par Didier Bouville
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Le président de l’APCA, Claude Cochonneau, s’est inquiété en conférence de presse de rentrée le 5 septembre, que «rien n’ait changé par rapport à l’an passé» à la veille de la reprise des négociations commerciales entre les entreprises de l’alimentaire et la grande distribution.
«Le ministre de l’Agriculture fait le tour des filières en ce moment. Celles-ci se sont mises en ordre de marche, mais nous demandons aux membres du gouvernement: et vous, qu’avez-vous fait?» Claude Cochonneau demande au gouvernement d’organiser une rencontre entre les signataires de la charte de 2017.
«Nous nous étions pratiquement embrassés sur la bouche l’an passé ! Il faut ranimer la flamme et les rappeler à notre bon souvenir», a-t-il lancé. Les membres du bureau de l’APCA sont inquiets de la situation des exploitations agricoles après les nombreux aléas climatiques qui se sont succédé.
«Le changement climatique, certains en parlent, nous on le vit», a résumé André Bernard soulignant que les éleveurs, très touchés, doivent acheter du fourrage en Espagne qui a multiplié sa capacité de stockage de l’eau par dix en 40 ans.
L’APCA réclame, avec l’arrivée du nouveau ministre de l’Écologie, François de Rugy, d’avancer sur le dossier du stockage de l’eau dont «de nombreux rapports ont montré la pertinence», a souligné Pascal Ferrey. Ce dernier s’est dit préoccupé par la réunion de ce 6 septembre qui concernera l’indemnisation des dégâts de grands gibiers.
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