National | Par Didier Bouville
A la fin de la l’année, 10 % du gaz de ville consommé serait du biométhane en Vendée. D’ici 2030, la région Val de Loire projette d’en produire 30 %. Aussi l’accord conclu entre l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) et Gaz réseau de France (GRDF), à l’occasion du Salon international de l’Agriculture, est une étape essentielle pour accompagner l’essor des projets de méthanisation agricole.
Il a été signé par Claude Cochonneau, président de l’APCA et par Edouard Sauvage directeur général de GRDF. Dans son communiqué de presse, l’APCA souligne que la convention entre les Chambres d’Agriculture et GRDF « a vocation à être déployée sur l’ensemble du territoire national ».
A cette fin, de nouvelles conventions territoriales permettront de définir des zones favorables aux futurs projets de méthanisation avec injection dans le réseau et d’organiser des actions de communication et de sensibilisation conjointes sur ces zones.
« Aujourd’hui on compte plus d’une cinquantaine de sites de méthanisation agricole qui injectent du gaz vert dans le réseau gazier dans les Pays de la Loire, ce sont des centaines de nouveaux projets qui se concrétiseront d’ici 3 à 5 ans », indique Stéphane Boireau, responsable du pôle énergie-économie circulaire.
Une centaine de projets de méthaniseurs sont déjà bien avancés et 90 autres projets à l’étude. « Avec un gisement de matière méthanisable détenu à 90 % par le monde agricole, l’essor du gaz renouvelable dans les territoires constitue une réponse efficace et prometteuse aux enjeux du monde agricole et de la transition écologique », a déclaré Claude Cochonneau à l’occasion d’un point de presse.
La méthanisation valorise très bien les effluents d’élevage en majorant le prix du kilowatt d’électricité produit si le gisement est composé de 60 % de ce substrat au moins.
éleveurs+methanisation+énergie