National | Par Didier Bouville
Pour être en phase avec un contexte agricole en pleine mutation, le Sima évolue et innove pour répondre aux attentes des agriculteurs. Afin d’être en accord avec la temporalité des investissements, il se déroulera désormais en novembre et son contenu a été revu pour mettre en avant les innovations et les solutions.
En mai dernier, le Sima avait révélé sa volonté d’évoluer. Le 16 septembre, l’équipe organisatrice a détaillé son ambition qui se traduit par un changement d’identité mais aussi par de nouvelles dates : à partir de 2020, il se déroulera en novembre, tous les deux ans. À l’approche de son centième anniversaire, le salon du machinisme agricole a donc décidé d’entamer sa révolution en phase avec « un contexte de profond changement et d’incertitude, notamment économique », souligne Frédéric Martin, président d’Axema.
« Le SIMA 2020 est le salon de tous les possibles », indique-t-il. L’évènement s’est ainsi doté d’un nouveau slogan, « L’agriculture en mouvement », et devient le Salon international des solutions et technologies pour une agriculture performante et durable. Cette nouvelle nomenclature traduit la volonté du salon de concilier performances économique et environnementale, « un vrai casse-tête pour les producteurs et les constructeurs », précise le président d’Axema.
«Révéler solutions et technologies»
Le Sima 2020 doit donc « révéler les solutions et les techniques au cœur de la première puissance agricole européenne », signale Frédéric Martin. Il a ainsi de nouveaux défis à relever comme rassembler les évolutions technologiques, promouvoir la formation, accompagner l’évolution, soutenir le développement, apporter des solutions… Le contenu du salon se déclinera autour de 4 axes stratégiques : l’emploi et la formation, l’innovation, des conférences internationales et enfin un partenariat exclusif avec le Fira. Ce nouveau positionnement doit permettre de répondre au mieux aux attentes des agriculteurs.
Le changement de date, 8 au 12 novembre pour 2020, suit cette volonté d’adaptation, cette période de l’année étant plus en phase avec la temporalité des investissements en matériel. « Avant, le salon n’était pas en phase avec la réalité terrain, les agriculteurs choisissent généralement d’investir après les moissons à la fin de l’année. Le marché des tracteurs est très saisonnier », expose Rémi Hanot, directeur général de John Deere France. Isabelle Alfano, directrice du Sima, confie que les gros acteurs du machinisme ont déjà confirmé leur participation.
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