Aveyron | Par Jérémy Duprat

L’IRVA inaugure la sortie en salle du film La brigade

Quel est le point commun entre le Veau d’Aveyron et du Ségala et le film La bridage ? C’est ce que s’apprêtent à découvrir la soixantaine de spectateurs dans le hall du cinéma de Rodez mercredi 23 mars.

À 18h, le hall d’entrée du cinéma CGR de Rodez se remplit doucement mais sûrement. Cependant, quelques détails interrogent. Le plus curieux, c’est cette plancha postée juste à gauche de l’entrée. Et puis, la présence de bouteilles de vin et de verres à pied, disposés sur le comptoir qui accompagne le grill ! De part et d’autre de ce décor, une affiche du nouveau film La brigade, qui se dévoile pour la première fois en salle, mercredi 23 mars. À côté, une grande bannière met l’IRVA à l’honneur. Qu’ont en commun ce long-métrage et le Veau d’Aveyron et du Ségala ? « Et bien il y a des scènes où notre produit est mis à l’honneur dans le film. Je ne vous en dis pas plus, vous le découvrirez par vous-même », livre Pierre Cabrit, président de l’IRVA.

Le film s’intéresse à l’histoire de Cathy. « Depuis toute petite, Cathy rêve de diriger son propre restaurant. Mais à 40 ans, rien ne s’est passé comme prévu et elle se retrouve contrainte d’accepter un poste de cantinière dans un foyer pour jeunes migrants », explique le synopsis Allociné du film. Alors, l’idée de faire apparaître le Veau d’Aveyron et du Ségala dans le film a germé du côté de l’équipe de réalisation. « Ils ont effectué une recherche de produits de terroir. Pour le film, ils souhaitaient présenter des produits identitaires du terroir. Ils ont donc fait une étude comparative sur Internet. Et finalement, ils ont choisi le Veau d’Aveyron pour les valeurs que nous défendons », dévoile Agnès Mallet de Chauny, directrice de l’IRVA.

Un moyen de communiquer qui a tout de suite plu à l’équipe de l’IRVA. « Nous cherchons constamment à communiquer davantage sur nos produits pour leur offrir de la visibilité. Nous avions par exemple le partenariat avec Top chef depuis 3 ans. Alors cette fois, c’est un peu l’inconnu. Tant que le film n’est pas sorti, la surprise est totale quant à la façon dont le produit va être mis en avant dans le scénario et la réaction des spectateurs. Moi j’ai vu le film, c’est un très beau film, avec des valeurs qui correspondent au Veau d’Aveyron. Maintenant, c’est au spectateur de juger et de découvrir le scénario », conclut Pierre Cabrit.

À 18h30, la soixantaine de personnes présentes se dirigent vers la salle et s’y engouffrent. A l’issue de la projection elles ont profité d’une dégustation de produits du Veau d’Aveyron et du Ségala, avec des échanges en présence d’éleveurs de la filière.

Jérémy Duprat

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